Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 865
Membres
1 014 047

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Ton ennemi ne peut pas être ton ami.

Afficher en entier

Ecole privée Greenwich Coutry

Greenwich,Connecticut

Vingt ans plus tôt

-Oui...Oui,c'est ça.

-Mais enfin,Jane,prends-le.

Jane Whitcomb saisit le sac à dos.

-Tu vas venir,hein?

-Je te l'ai dit ce matin.Oui.

-Chouette!

Jane regarda son amie s'éloigner jusqu'à ce qu'elle entende un coup de klaxon.Rajustant sa veste,elle redresa les épaules et se tourna vers la mercedes.De derière la vitre côté conducteur,la mère de Jane,les sourcils froncés,ne la quittait pas des yeux.

Jane se dépècha de traverser la rue,son sac à dos,qui contenait la marchandise de contrebande,faisait trop de bruit à son goût.Elle sauta sur le siège arrière et le posa à ses pieds.La voiture roulait déjà avant qu'elle ait eu le temps de fermer la portière.

-Ton père rentre ce soir.

-Quoi?Jane remonta ses lunettes sur son nez.Quand?

-Ce soir.Je crains donc que...

-Non!Tu as promis!

Sa mère lui jeta un coup d'oeil par-dessu l'épaule.

-Qu'est-ce que vous venez de dire Jane Whitcomb?

Les larmes brouillèrent la vue de Jane.

Tu m'as promis pour mon treizième anniversaire.Katie et Lucy sont censées...

-J'ai déjà prévenu leurs mères au téléphone.

Jane retomba contre son siège.

Sa mère la regarda dans le rétroviseur.

-Ne fais pas cette tête,s'il te plaît.Est-ce que tu t'imagines que tu es plus importante que ton père?Est-ce que tu te l'imagines vraiment?

-Bien sûr que non.Tout le monde sait bien que c'est Dieu.

La mercedes mordit le bord du trottoir,fit une embardée et les freins grincèrent.La mère de Jane se retourna,leva la main et s'immobilisa,le bras tremblant.

Jane,horrifiè,se recroquevilla.

Après cet accès de colère,sa mère se retourna,et lissa sa coiffure impeccable d'un geste nerveux.

-Tu...tu ne te joindra pas à nous pour le dîner ce soir.Et ton gâteau sera mis à la poubelle.

La voiture se remit en route.

Jane s'essuya les joues et baissa les yeux sur le sac à dos.Elle n'avait jamais pu inviter de copines à dormir à la maison et avait dû supplier pendant des mois pour y être autorisée.

Fichu.Tout était fichu à présent.

Elles n'échangèrent plus un mot pendant le reste du trajet qui les ramenait à la maison,et une fois la mercedes dans le garage,la mère de Jane sortit de la voiture et entra dans la maison sans lui jeter un regard.''Tu sais ou tu dois aller''furent les seuls mots qu'elle prononça.

Jane resta dans la voiture,essayanr de se reprendre.Puis elle ramassa le sac et ses livres et se traîna dans la cuisine.Richard,le cuisinier,penché au-dessu de la poubelle,y poussait un gâteau avec un glaçage à la vanille et décoré de fleurs en sucre rouge et jaune.

Elle ne lui adressa pas un mot car elle avait la gorge nouée.Richard,quand à lui,ne dit rien parce qu'il ne la portait pas dans son coeur.À vrai dire,il n'aimait personne,Hanna mise à part.

Jane poussa la porte de service de la salle à manger ,elle espérait ne pas se retrouver nez à nez avec sa soeur et pria pour qu'Hannah ssoit au lit.Cette dernière avait été mala de le matin en se réveillant.Problement parce qu'elle devait rendre une rédaction.

En gagnant l'escalier,Jane vit sa mère dans le salle de séjour.

Les coussins du canapé.Encore une fois.

Sa mère n'avait pas encore retiré son manteau de laine bleu ciel et tenait son foulard en soie à la main,et il n'y avait aucun doute qu'elle allait rester habillée ainsi tant qu'elle ne serait pas satisfaite de la manière dont les coussins étaient disposés.Ce qui pourrait prendre on bon moment.La norme,c'était la netteté absolue;exactement comme pour les cheveux.

Jane se dirigea vers sa chambre.Son seul espoir pour l'heure était que son pèrearriverait après diner.Ainsi,même s'il saurait de toute façon qu'elle était punie,il n'aurait au moins pas à supporter la vue de sa chaise innocupée.Tout comme sa mère,il ne supportait pas le moindres accros dans l'ordre établi,et l'absence de Jane au diner,ce n'était plus un accros,c'était une catastrophe.

Le sermon qu'il lui ferait en serait rallongé car il s'étendrait aussi sur le fait qu'elle avait déçu toute la famille en étant absente du repas,en plus d'avoir fait preuve d'insolence envers sa mère.

Au premier étage,la chambre jaune d'or de Jane n'était pas différente du reste de la maison:lisse et nette comme les cheveux et les coussins du canapé.L'ensemble semblait sorti tout droit d'un magasine de décoration,une perfection figée comme une photographie.

La seule chose qui détonnait,c'était Hannah.

Le sac à dos au contenu répréhensible atterit dans le placard,sur les rangées de mocassins et de barbies.Jane retira ensuite son uniforme d'école et enfila une chemise de nuit en pilou.À quoi bon enfiler des vêtements de jour,puisqu'elle n'irait nulle part.

Elle porta sa pile de livres de classe jusqu'à son bureau blanc.Elle avait des devoirs à faire,du français,des maths,de l'anglais.

Elle jeta un coup d'oeil à sa table de nuit.Les milles et une nuits l'attendait.

C'était encore le meilleur moyen de faire passer le temps pendant qu'elle était punie,mais les devoirs étaient prioritaires.Elle n'avait pas le choix.Elle se sentirait trop coupable autrement.

Deux heures plus tard,elle étair installée sur son lit,Les mille et une nuitssur les genous quand la porte s'oouvrit et Hannah passa la tête à l'intérieur de la chambre.Ses boucles rousses constituaient une autre déviation à l'ordre des choses.Tous les autres membres de la famille étaient blonds.

-Je t'ai appoté à manger.

Jane s'assit ,inquiète pour sa jeune soeur.

-Tu vas avoir des ennuis.

-Mais non.(Hannah se glissa dans la chambre,un petit panier contenant une serviette en vichy,un sandwich,une pomme,et u n biscuit,à la main.)Richard m'a donné ça pour que j'ai un truc à mangé ce soir.

-Et toi,tu vas manger quoi?

-Je n'ai pas faim.Prends.

-Merci,Han.

Jane prit le panier tandis que Hannah s'asseyait au pied du lit.

-Alors,qu'est-ce que t'as fait?

Jane secoua la tête et mordit dans le sandwich au rosbif.

-Je me suis énervée contre maman.

-Pa'ce que tu pouvais pas avoir ta fête?

-Uh-huh.

-Ben...J'ai un truc pour te remonter le moral.(Hannah posa une feuille cartonnée pliées en deux sur la couette.)Joyeux anniversaire!

Jane regarda la carte et cligna rapidement des yeux deux ou trois fois.

-Merci...Han.

-Sois pas triste.Je suis là.Regarde ta carte!Je l'ai faite spécialement pour toi.

Sur le dessus,dessinés de la main maladroite de sa soeur,il y avait deux personnage bâton.L'un avait des cheveux blonds et raides et le nom Jane inscrit dessous.L'autre avait des boucles rousses et le nom Hannah écrit sous ses pieds.Elles se tenaient les mains et de grands sourires étaient tracés sur les cercles qui représentaient leurs visages.

Au momment ou Jane allait ouvrir la carte,le faisceau de deux phare balaya le devant de la maison et remonta l'allée qui menait au garage.

-Papa est rentré,souffla Jane.Tu ferais bien de t'en aller.

Hannah n'avait pas l'air aussi inquiète qu'elle l'aurrait été normalement,certainement parce qu'elle ne sentait pas très bien.Ou alors elle était peut-être distraite par...enfin par des trucs qui lui passait souvent par la tête.Elle passait son temps à rêvasser,ce qui expliquait probablement pourquoi elle était toujours de bonne humeur.

-File,Han.Sérieusement.

-D'accord.Mais je suis vraiment désolée que ta fête ait été disparue.

Hannah se dirigea vers la porte en traînant les pieds.

-Hé,Han?J'aime beaucoup ma carte.

-T'as pas regardé à l'intérieur.

-Pas besoin.Je l'aime parce que tu l'as exprès pour moi.

(Le visage d'Hannah s'éclaire d'un de ses sourires rayonnants,ceux qui fesaient penser à Jane ;a des journées ensoleillées.)C'est une carte qui raconte notre histoire.

La porte se referma et Jane entendit les voix de ses parents qui montait du vestibule.Elle mangea à toute allure la collation de Hannah,et fourra le panier dans les plis des rideaux à côté du lit,et s'approcha de la pile de livre de classe.Elle retourna se coucher avec les aventures de M. pickwik.Elle se disait que si elle était penchée sur ses devoirs lorsque son père entrerait,cela lui donnerait des bons points.

Ses parents montèrent une heure plus tard et elle se figea s'attendant que son père frappe à la porte.Mais non.

Ce qui était étrange.Il était,dans sa raideur implacable,aussi précis qu'une horloge,et sa prévisibilité était curieusement réconfortante,même si elle n'aimait pas avoir affaire à lui.

Elle posa Pickwick,éteignit la lumière et glissa ses jambes sous le duvet froufrouteux.Elle n'arrivait pas en s'endormirsous le ciel de lit,et au bout d'un momment elle entendit l'horloge Comtoise qui se trouvait en haut des marche frapper douze coups.

Minuit.

Elle se laissa glisser hors du lit et se dirigea vers la penderie,elle sortie le sac à dos et tira la fermeture éclir pour l'ouvrir.Le plateau de Ouija tomba,s'ouvrant et atterrissant par terre face vers le haut.Elle le saisit avec appréhension,craignant qu'il soit cassé ou endommagé,puis elle sortit le truc qui servait de pointeur.

Ses amies et elle avaient été impatientes d'essayer parce qu'elles voulaient toutes savoir avec qui elles allaient se marier.Jane aimait bien un garçon dans son cours de maths qui s'ppelait Victor Browne.Ils avaient discuté tous les deux à diverses reprises et elle pensait vraiment qu'ils pourraient sortir ensemble.Le problème était qu'elle ne savait pas ses sentiment à son égard.Peut-être qu'il l'aimait bien parce qu'elle lui soufflait les réponses aux controles.

Jane isposa le plateau sur son llit,posa les mains sur le pointeur,et inspira profondément.

-Quel est le nom du garçon que je vais épouser%

Elle ne pensait pas que le truc bougerait.Et il ne bougea pas.

Après deux ou trois autres tentatives,elle s'appuya le dos contre le lit,frustrée.Une minute plus tard elle frappa doucement le mur derrière sa tête de lit.Sa soeur répondit en frappant aussi et un momment plus tard,Hannah entrait subrepticement dans la chambre.En voyant le jeu,elle s'anima et sauta sur le lit,faisant rebondir le pointeur.

-Chut!

Mon Dieu,si elles se faisiait surprendre ainsi elles seraient privées de sorties,enfin de tout.Pour toujours.

-Pardon.(Hannah replia ses jambes et les retint avec ses mains pour s'empêcher de gigoter.)Comment on...

-Tu lui pose la question et il te donne les réponses.

-Qu'est-ce qu'on peut poser comme questions?

-Avec qui on va se marier.(Bon,à présent Jane ressentait une certaine appréhension.Et si la réponse était Victor?)Commençons avec toi.Pose le bout de tes doigts sur le pointeur,mais tu ne ppousse pas,hein?Juste...comme ça,oui.Bon...Avec qui Hannah va se mairier?

Le pointeur ne bougea pas.Même après que Jane ait répété la question.

-C'est cassé,affirma Hannah en reculant.

-Je vais essyaer de poser une autre question.Repose tes mains sur le pointeur.(Jane inspira profondément)Avec qui je vais me marier?

Un petit bruit grinçant s'éleva du plateau comme le pointeur se mettait à se déplacer.Lorsqu'il s'arrêta sur la lettre V,Jane trembla.Le coeur battant,elle le regarda se déplacer su la letrre I.

-C'est Victore!s'exclama Hannah.C'est Victor!Tu vas te marier avec Victor!

Jane ne se préoccupa as de faire taire sa soeur.C'était trop formidable pour être...

Le pointeur atterrit sur la lettre S.S?

-Ça ne va pas,fit remarquer Jane.Il doit y avoir un problème...

-N'arrête pas.Voyons qui c'est.

Mais si ce n'était pas Victor,elle ne voyait pas qui ça pourrait être.Et quel genre de garçon portait un nom qui commençait par Vis...

Jane lutta pour rediriger le pointeur,mais il insista pour s'arrêter sur la lettre Z,puis encore une fois sur S.

VISZS.

Le sang e Jane se gla^ca dans ses veine d'effroi.

-Je t'ai dit que c'était cassé,marmonna Hannah.Qui c'est Viszs?

Jane leva les yeux du plateau,puis se laissa retomber sur ses oreillers.C'était le pire anniversaire qu'elle ait jamais eu.

-Peut-être qu'on devrait essayer de nouveau,proposa Hannah.(Comme Jane hésitait,elle se renfrogna.)Allez,je veux une réponse moi aussi,c'est pas juste sinon.(Elles reposèrent le bouts de leurs doigts sur le pointeur.)Qu'est-ce que je vais avoir comme cadeau de Noël?

Le pointeur ne bougea pas.

-Essaie avec un oui ou un non pour commencer,explica Jane,encore troublé par le nom qui lui avait été communiqué.

Peut-être que le plateau ne savait pas écrire?

-Est-ce que je vais avoir quelque chose pour Noël?s'enquit Hannah.

Le pointeur se mit à grincer.

-J'espère que c'est un cheval,murmura Hannah comme le pointeur effectuait des cercles.J'aurais dû demander ça.

Le pointeur s'arrêta sur"NON".

Elles rivèrent toutes les deux leurs regrds sur l'objet.

Hannah se serra dans ses propre bras.

-Je veux des cadeaux.

-Ce n'est qu'un jeu,dit Jane en refermant le plateau.Et puis,le truc est vraiment cassé.Je l'ai fait tomber.

-Je veux des cadeaux.

Jane tendit les bras vers sa soeur et la serra contre elle.

-Ne fait pas attention à cet idiot de plateau,Han.Tu recevras toujours quelque chose de moi à Noël.

Lorsque Hannah partit un peu plus tard,Jane se glissa de noouveau entre ses draps.

Stupide plateau.Stupide anniversaire.Stupide tout.

Comme elle fermait les yeux,elle se rendit compte qu'elle n'avait toujours pas ouverte la carte de sa soeur.Elle ralluma la lumière et la prit sur la table de nuit.On pouvait lire à l'intérieur:Nous nous tiendrons toujours la main!Je t'aime!Hannah.

C'était n'iomporte quoi la réponse qu'elles avaient eu à propos de Noël.Tout le monde adorait Hannah et lui offrait des cadeaux.Elle arrivait même à faire fléchirleur père de temps en temps,alorsque personne d'autre en était capable.Elle aurait des cadeaux,c'était certain.

Stupide plateau.

Jane finit par s'endormir.Elle s'était certainement endormie,puisque Hannah la réveilla.

-Ça va?demanda Jane en s'asseyant.

Sa soeur se tenait à côté du lit dans sa chemise de nuit en pilou,une curieuse expression sur le visage.

-Faut que j'y aille.

La voix d'Hannah était triste.

-Aux toilette?Tu vas vomir?(Jane repussa ses couvertures.)Je vais venir avec t...

-Tu ne peux pas.(Hannah poussa un soupir.)Faut que j'y aille.

-Bon,une fois que tu auras fini de faire ce que tu dois faire tu peux revenir ici et dormir si tu veux.

Hannah regarda cers la porte.

-J'ai peur.

-Ça fait peur d'être malade.Mais je serai toujours avec toi.

-Faut que j'y aille.(Lorsque Hannah se retourna pour la regarder, elle avait l'air...plus âgé.Plus rien à voir avec la petite fille de dix ans qu'elle était.)J'essairai de revenir.Je ferai de mon mieux.

-Heu...D'accord.(Sa soeur avait peut-être de la fièvre ou quelque chose dans le genre?)Tu veux aller réveiller maman?

Hannah secoua la tête.

-Je veux seulement te voir toi.Dors.

Comme Hannah quittait la pièce,Jane retomba sur ses oreillers.Elle se dit qu'elle devait peut-être se lever et aller voir sit tout allait bien pour sa soeur dans la salle de bains,mais le sommeil eu raison d'elle avant qu'elle puisse trouver l'énergie de se lever.

Le lendemain matin,Jane fut réveillée par des bruit de pas lourds dans le couloir.Elle crut d'abord que quelqu'un avait fait tomber quelque chose qui avait laissé une tache sur la moquette,une chaise ou un dessus-de-lit.Mais ensuite ellle entendit des sirène d'ambulance remontant l'allée qui menait à la maison.

Jane se leva,tregarda pas les fenêtre,puis passa la tête dans le couloir.Son père parlait avec quelqu'un en bas,et la porte de la chambre de Hannah était ouverte.

Sur la pointe des pieds,Jane traversa le couloir,orné d'un tapis au motif oriental,en se disant que sa soeur ne se levait en général pas si tôt le samedi.Elle devait être malade.

Elle s'arrêta sur le seuil de la chambre.Hannah était étendu immobile sur son lit,les yeux grand ouvert et tournés vers le plafond,la peau aussi pâle que le blanc immaculé des draps du lit.

Pas un clignement d'oeil.

Dans le coin opposé de la chambre,le plus loin possible de Hannah,leur mère était assise sur la banquette situé sous la fenêtre,sa robe de chambre en soie ivoir étalée autour d'elle.

-Retourne te coucher.Immédiatement.

Jane courru à a chambre.Au momment ou elle refermait sa porte,elle vit son père monter l'escalier en compagnie de deux hommes en uniformes blancs.Il parlait avec autorité et elle capta le mots cardiopathie congénitale quelque chose.

Jane sauta dans son lit et tira les draps pas-dessus sa tête.

Tremblante dans l'obscurité,elle se sentit toute petite et terrifiée.Le plateau avait eu raison.Hannah ne reçu pas de cadeaux de Noël et n'épousa personne.

Mais la petite soeur de Jane tint sa promesse.Elle revint.

Afficher en entier

- Nous avons tous quartier libre ce soir, annonça soudain Kolher. Nous avons besoin de nous retrouver et de passer un peu de temps tous ensemble.

- Tu ne vas pas encore nous obliger à jouer au Monopoly, quand même ? ronchonna Rhage.

- Si. (Un grognement collectif s'éleva, totalement ignoré par Kolher.) Tout de suite après dîner.

- J'ai quelque chose à faire, fit V. Je serai de retour dès que je peux.

- Très bien, mais tu ne pourras pas choisir le chien ou la chaussure alors. Ce sont toujours les premiers à partir.

- Je survivrai.

Afficher en entier

"Elle secoua la tête et se remémora sa citation préférée, une citation de Sherlock Molmes, qui disait à peu près ceci : 'Si vous éliminez toutes les explications possibles, alors l'impossible est la réponse.' "

Afficher en entier

— Espèce de… garce, murmura-t-il.

Un éclair de chaleur jaillit de ses voiles noirs, assez violent pour roussir les sourcils de Vishous. Et la voix de la Vierge Scribe résonna à travers tout l’appartement :

— N’oublie pas qui je suis, guerrier. J’ai manqué de prévoyance en choisissant ton père, et nous avons tous les deux souffert de mon erreur. Penses-tu que je suis restée indifférente en voyant le cours que ta vie prenait? Penses-tu que je n’en ai pas souffert de loin? Je suis morte tous les jours pour toi.

— Bravo, vous êtes digne de Mère Teresa, s’écria-t-il, conscient que son propre corps commençait aussi à bouillir. Vous êtes censée être toute-puissante, non? Si ça vous avait un tantinet touché, vous auriez pu intervenir…

— Les destinées ne sont pas choisies, elles sont accordées…

— Par qui? Par vous? Alors c’est vous que je devrais haïr pour tout ce que j’ai dû endurer?

Maintenant, tout le corps de Vishous était luminescent, et il n’avait pas besoin de baisser les yeuxpour savoir que ce qui luisait dans sa main s’était répandu. Exactement – Comme – Elle.

— Bon Dieu… Allez-vous-en ! cracha-t-il.

— Mon fils…

Il montra les dents.

— Ne m’appelez pas comme ça. Jamais. Nous ne sommes pas… mère et fils. Ma mère aurait tenté quelque chose. Quand je n’étais pas capable de me défendre tout seul, ma mère aurait été là pour moi…

— Je voulais être…

— Quand je saignais, quand j’avais mal, quand j’avais peur, ma mère aurait dû être là. Alors ne venez pas m’emmerder avec ces conneries maintenant.

Afficher en entier

V. eut envie de se taper la tête contre le mur. D'où diable sortait-il ce guide de la vie conjugale? Il avait l'impression que quelqu'un avait téléchargé un nouveau logiciel dans son cerveau.

Afficher en entier

Un élan d’admiration traversa Viscs. Elle était son rahlman, son sauveur. Ils étaient liés— C’est ça, n’importe quoi. Pour le moment, ledit sauveur reculait jusqu’à heurter du dos le mur le plus éloigné.

Afficher en entier

Où se trouvait la logique dans tout ça ? se demandait-elle. Mon premier est un S, mon deuxième est un T mon troisième est un O, suivi d’un C, d’un K, d’un H, d’un O, d’un L et d’un M. Et mon tout est synonyme de : LAVAGE DE CERVEAU.

Le patient se pencha et lui dit à l’oreille.

— Je ne suis pas un pro des charades. Mais vous avez raison : que quelqu’un s’avise ne serait-ce que de vous faire sursauter, nous le tuerons sans hésiter.

Le patient se redressa : une énorme pile à testostérone campée dans des rangers.

Jane lui donna une petite tape sur le bras et plia son index pour qu’il se penche de nouveau vers elle. Elle lui murmura alors :

— Les souris et les araignées me font peur. Mais ne vous sentez pas obligé de dégainer votre flingue pour pulvériser le mur si je me retrouve nez à nez avec une de ces bestioles, d’accord ? Les pièges à souris et les journaux roulés marchent tout aussi bien. Et puis pas besoin de plâtre pour réparer les dégâts et colmater les trous. Enfin, ce que j’en dis, hein…

Afficher en entier

— Non, articula le patient d’une voix rauque.

— Il le faut, rétorqua Red Sox.

— Tu m’as dit… que tu me tuerais si jamais…

— Circonstances atténuantes.

— Layla…

— Elle a nourri Rhage cet après-midi et nous ne pouvons pas convoquer une autre Élue sans faire des ronds de jambe à la Directrix, ce qui prendra du temps que tu n’as pas.

La femme blonde s’approcha du lit du patient et s’assit sans se hâter. Vêtue d’un tailleur-pantalon noir impeccablement coupé, elle avait l’allure d’une avocate ou d’une femme d’affaires, mais elle respirait aussi la féminité avec sa longue et somptueuse chevelure.

— Utilise-moi. (Elle tendit le poignet vers la bouche du patient et le maintint à quelques millimètres de ses lèvres.) Ne serait-ce que parce que nous avons besoin que tu sois fort pour pouvoir t’occuper de lui.

Qui était ce « lui », la question ne se posait pas. Red Sox avait l’air encore plus mal en point que la première fois que Jane avait posé les yeux sur lui, et sa curiosité médicale se demandait ce que le « s’occuper de » impliquait.

Pendant cet échange, Red Sox recula au point de toucher le

- 133 - mur opposé. Il serra les bras sur sa poitrine.

— Lui et moi en avons parlé, expliqua la blonde d’une voix douce. Tu as fait tellement pour nous…

— Pas… pour vous.

— Il est vivant grâce à toi. Alors, c’est tout ce qui compte. (La femme blonde tendit la main comme pour caresser les cheveux du patient, mais elle la ramena en le voyant tressaillir.) Laisse-nous nous occuper de toi. Juste cette fois.

Le patient regarda Red Sox. Ce dernier hocha lentement la tête, et le patient poussa un juron, ferma les yeux, puis ouvrit la bouche…

Nom de… Ses canines prononcées s’étaient allongées. Elles n’étaient plus seulement pointues : c’étaient désormais de vrais crocs.

Bon, il était évident qu’elle rêvait. Oui. Parce qu’un phénomène pareil ne se produisait pas avec des dents, même affilées pour des raisons esthétiques. Jamais.

Le patient dénuda ses « crocs », l’homme à la chevelure multicolore se planta devant Red Sox, posa les deux mains sur le mur et se pencha jusqu’à ce que leurs poitrines se touchent presque.

C’est alors que le patient secoua la tête et se détourna du poignet.

— J’peux pas.

— J’ai besoin de toi, murmura Red Sox. Ce que je fais me rend malade. J’ai besoin de toi.

Le patient riva les yeux sur Red Sox, un désir ardent brilla dans ses yeux de diamant.

— Seulement pour… toi… pas pour moi.

— Pour nous deux.

— Pour nous tous, intervint la femme blonde.

Lorsque le patient inspira profondément, puis… non, ce n’était pas possible… planta ses crocs dans le poignet de la blonde. La morsure fut vive et décisive comme l’attaque d’un cobra et, quand il eut refermé sa bouche sur la peau, la femme sursauta, puis poussa un soupir et une expression de soulagement se lut sur son visage. Red Sox se mit alors à trembler de la tête aux pieds, l’air affligé et désespéré tandis que

- 134 - l’homme à la chevelure multicolore lui bloquait le passage sans le toucher.

Le patient commença à bouger la tête de manière cadencée à la façon d’un bébé tétant le sein de sa mère. Mais il ne pouvait pas être en train de boire à son poignet, si ?

Bien sûr que non, c’était absurde.

Un rêve. Toute cette scène n’était qu’un rêve. Un rêve totalement insensé. Mon Dieu, pourvu que ce soit un rêve. Parce que, si ce n’était pas le cas, elle était alors prise au piège d’une espèce de cauchemar gothique.

Quand il eut fini, le patient reposa la tête sur les oreillers et la femme passa la langue à l’endroit où il avait posé sa bouche.

— Repose-toi, maintenant, dit-elle avant de se tourner vers Red Sox. Est-ce que ça va ?

Il secoua la tête vigoureusement.

— Je veux te toucher, mais je ne peux pas. Je veux être en toi, mais… je ne peux pas.

Afficher en entier

page 655

-elle avait renoncer a eux pour vous.

-oui.mais je lui en ait apporter d'autres.

-mais le sacrifice...

-...a été fait.ce qui ce passe sur cet arbre,c'est un cadeau.(il regarda par dessus son épaule) je vais le repeupler,que sa lui plaise ou non.c'est elle qui décidera quoi faire d'eux.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode