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C'était peut-être ça, la mort : être privé de tous ses sens et condamné à une errance sans fin, dans le noir.
Afficher en entier- Pourquoi m'avoir embrassée ? renchérit-elle sèchement. Rien ne t'y obligeait. Pas après l'épisode de l'armurerie, en tout cas.
Spoiler(cliquez pour révéler)Quinn leva la tête et la regarda droit dans les yeux. Embrasser Sage avait été comme goûter à un rayon de soleil.
- Non, c'est vrai. Mais j'en avais très envie.
Afficher en entierLe père de Sage disait toujours que ceux qui avaient du pouvoir craignaient plus que toute chose de le perdre
Afficher en entier— C’est ainsi que les dames de la cour s’apprêtent tous les jours ? demanda-t-elle.
Sa tante leva les yeux au ciel, amusée.
— Non, c’est à ça que ressemble la promise d’un noble gentilhomme. Alors, qu’en dis-tu ?
— Je comprends mieux maintenant pourquoi Mère s’est enfuie, déclara-t-elle, une moue de dégoût sur le visage.
Afficher en entier-Tu as toutes les raisons du monde de me haïr, Sage, mais je ne supporterais pas de te perdre. Je ne m’en remettrais pas.
Afficher en entier- Pourquoi ne vous-êtes vous jamais mariée, Darnessa ?
- Parce que, comme toi, je suis beaucoup trop exigeante, répondit l'entremetteuse avec un clin d'oeil.
Afficher en entierpage 259
"Il avait raison : elle préférait la compagnie des enfants. Leurs intentions étaient pures et simples. Ils accordaient leur confiance sans arrières-pensées, aimaient sans retenue, haïssaient sans culpabilité..."
Afficher en entierUne fois Braelaura satisfaite, sa nièce sortit de l’eau, se sécha, puis se tint immobile, frissonnante, tandis que l’on étalait diverses crèmes sur ses épaules, son cou et ses bras, avant de la couvrir de poudre.
— Ça me démange ! se plaignit-elle.
Dame Broadmoor lui donna un petit coup sur les doigts.
— Ne te gratte pas, tu vas abîmer ton vernis ! C’est pour t’empêcher de transpirer.
— Ça empeste la camomille, je déteste cette odeur.
— Ne sois pas ridicule, tout le monde aime ce parfum.
Il faut croire que je ne suis personne, alors…
Afficher en entier- Dites moi que vous avez toujours été de notre côté et que vous ne venez pas tout juste de changer de camp, murmura-t-il d'une voix rauque.
- Dois-je comprendre que vous doutez encore de moi ? demanda-t-elle, les larmes aux yeux.
Afficher en entier- Les bons jours, je me dis que c'est simplement parce que j'ai appris à mieux me battre, que de toute façon, ils me tueraient si je restais là à rien faire, ou bien que je venge mes camarades tombés au combat... Je me trouve toutes sortes d'excuses. Mais les mauvais...
Il ne se souvenait même plus du visage du dernier homme dont il avait pris la vie, et pourtant ça n'avait eu lieu que quelques semaines auparavant. Combien d'autres avait-il oubliés ?
- Vous êtes persuadé que c'est parce que vous aimez ça, termina la voix de Sage pour lui. Que vous êtes devenu un monstre.
- Oui, répondit-il en croisant le regard de la jeune fille, terrifié qu'elle le voie sous ce jour.
- Ce n'est pas le cas, dit-elle avec un doux sourire.
- Comment pouvez-vous être si sûre de vous ?
Elle avait si bien su lire en lui jusqu'à présent. Peut-être avait-elle raison là aussi ?
- Parce que vous vous en souciez encore.
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