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Extrait ajouté par anonyme 2023-05-14T16:54:38+02:00

Le soleil avait disparu depuis longtemps sous l'horizon et les projeceurs du bassin s'étaient allumés ; leur éclat transperçait les rideaux à demi clos du bureau de Michael Pacino. La seul autre lumière dans la pièce provenait d'une petite lampe, qui éclairait d'une clarté jaune pâle les plans éparpillés sur la table de chêne de la bibilothèque. Sur le côté, le protable de Pacino, avec cinq programmes ouverts qui calculaient la traînée hydrodynamique et les courbes de poussée à partir d'un modeleur affichant un maillage tridimensionnel en rotation de la partie arrière du SSNX

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Extrait ajouté par anonyme 2022-01-24T06:47:02+01:00

Le soleil avait disparu depuis longtemps sous l'horizon et les projeceurs du bassin s'étaient allumés ; leur éclat transperçait les rideaux à demi clos du bureau de Michael Pacino. La seul autre lumière dans la pièce provenait d'une petite lampe, qui éclairait d'une clarté jaune pâle les plans éparpillés sur la table de chêne de la bibilothèque. Sur le côté, le protable de Pacino, avec cinq programmes ouverts qui calculaient la traînée hydrodynamique et les courbes de poussée à partir d'un modeleur affichant un maillage tridimensionnel en rotation de la partie arrière du SSNX

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-26T06:59:06+01:00

Sauve la mission, sauve le bâtiment, sauve le réacteur, sauve l’équipage, dans cet ordre.

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Extrait ajouté par Fnitter 2020-02-26T06:58:59+01:00

Comme pour toute promotion dans la marine américaine, la performance individuelle précède de beaucoup le grade, qui vient longtemps avant la solde.

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Extrait ajouté par neicna16 2019-05-11T08:53:48+02:00

Cela faisait un mois qu’il était allé à Washington pour demander une rétrogradation.

Son chef avait protesté. Les candidats potentiels au poste qu’il occupait avaient tous péri l’année précédente, victimes d’une tragique attaque terroriste, ainsi que plus de mille officiers parmi les plus anciens de la marine. Il avait de plus refusé de réintégrer son affectation précédente, ce qui l’avait obligé à démissionner et laissait deux postes vacants. Mais il avait fini par obtenir gain de cause, et il lui semblait que sa vie reprenait un sens. Le personnel s’était remis du choc, les équipages faisaient des progrès et le matériel était en parfait état.

En ce samedi ensoleillé du mois de mai, il avait fait un parcours de dix-huit trous et marché 6 kilomètres avant le déjeuner. Après une douche vivifiante, il avait enfilé un pantalon Dockers et une chemisette de golf, puis il était monté dans sa Porsche cabriolet découverte pour se rendre à son bureau, à une vingtaine de kilomètres. Seul, et sans être dérangé par le téléphone, il abattrait plus de travail en trois heures que pendant une semaine entière. Il fit démarrer sa voiture et, à la sortie du parking, prit la direction de l’autoroute côtière. Puis il accéléra doucement, négociant facilement les virages. Les cheveux au vent, il oubliait ses soucis. Tout en avalant les kilomètres, il réfléchissait à ce qui l’attendait. L’année avait été relativement calme sur le plan diplomatique, mais des rumeurs de conflit entre la république populaire de Chine et l’Inde enflaient, les relations entre les deux pays restant tendues depuis l’annexion de territoires indiens durant la première et la seconde guerre civile chinoises. Mais, si cette situation potentiellement explosive devait dégénérer en un conflit global, d’autres nations se trouveraient impliquées, et une guerre généralisée se développerait à l’horizon d’une dizaine d’années.

À ce point de sa réflexion, son attention fut attirée par l’image dans le rétroviseur. La voiture de police était si proche qu’il ne voyait même plus ses gyrophares, mais simplement des reflets bleu électrique et la casquette du conducteur. Il jura en garant sa Porsche sur le bas-côté, conscient d’avoir largement dépassé la limite de vitesse. Cela faisait deux ans qu’il roulait à tombeau ouvert sur cette autoroute sans jamais avoir été arrêté. Sa stupeur s’accrut lorsqu’une seconde voiture de police s’arrêta devant lui : la Porsche se trouvait coincée entre deux véhicules de patrouille. Il maugréa en cherchant son permis de conduire et le certificat d’assurance. Lorsque le policier chaussé de bottes et portant des Ray Ban s’approcha de sa voiture, il finit par réussir à ouvrir la boîte à gants et les documents dégringolèrent.

— Posez immédiatement les mains sur le volant, monsieur, ordonna le policier d’une voix d’acier, la main sur le holster ouvert.

Il obtempéra, regarda l’homme, ouvrit la bouche pour parler mais fut incapable de prononcer une parole.

— Vos papiers, monsieur.

Il tendit son permis de conduire et sa carte d’identité militaire. Le policier les examina avec attention, comparant les photos avec le conducteur.

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