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Il faut se figurer que le monde du XVIIe siècle n'est pas le nôtre. Nos bêtes à nous sont des chats, des chiens trop apprivoisés pour mériter encore le noble qualificatif d'animaux. Les gros ruminants, nous ne leur rendons visite qu'une fois l'an, au salon de l'Agriculture. Quant à la sauvagerie qui nous reste, elle est enfermée dans les zoos et nourrie de croquettes light.

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Un petit Jean naît à Château-Thierry

Tous ceux qui ne sont attirés que par le bling-bling et les bulles ne verront dans ChâteauThierry (aujourd’hui quatorze mille cent quatre-vingt-neuf habitants) que la porte de la Champagne. Les autres, ceux qui savent le prix de la flânerie, goûteront fort ce méandre de la Marne, cet étagement de collines coiffées de forêts. Sous cette paix trompeuse de la géographie, ils entendront vite, pour peu qu’ils dressent l’oreille, les bruits de l’Histoire. La rivière à cet endroit devait jadis se franchir à gué. Puisque des hommes passent, il faut bien les nourrir, les héberger, les protéger (ou les rançonner). Ainsi, dès l’époque romaine, naît une ville. Plus tard, sur la hauteur principale, un château s’élèvera. Où, de siècle en siècle, se succéderont des puissants. D’azur au château de cinq tours couvertes d’argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, accompagné de trois fleurs de lis d’or : le blason de la ville incite à rêver de chevalerie et de Table ronde. La population vit, et vit bien, d’agriculture et de commerce. On ne sait pourquoi ni comment, une forte communauté juive s’y installe. Au XIIIème siècle, elle crée une école rabbinique qui devient vite célèbre. Samuel d’Évreux en est la figure la plus éclatante. On accourait de partout, et jusque de Tolède, pour entendre ses interprétations du Talmud. En 1285, avec le comté de Champagne, Château-Thierry rejoint le domaine royal.

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Pour créer, il faut ruminer qui n'est pas conserver, sauf avec soi-même. Il faut se décomposer, devenir compost. Alors une plante, ou une fable, peut se mettre à pousser. (Page 33)

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L'eau nous apprend la liberté. Mieux, elle nous en donne le courage. Vous pouvez être qui vous voulez, nous dit l'eau : héron, lion, grenouille, moucheron... Regardez-moi, prenez exemple : un jour, je suis glace ; le lendemain, nuée. Un jour, je tombe de haut : il pleut. Le lendemain, je suis au ciel, après m'être évaporée.

N'oublions pas la paresse, si chère amie de La Fontaine. Un cours d'eau, c'est la voie des taoïstes, un chemin qui avance tout seul. Quel plus doux rêve que celui de s'y laisser glisser ! Ah ! si la vie pouvait vous prendre en charge complète. Ah ! si la vie pouvait vivre pour vous !

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Honte sur moi, académicien donc cofabricant de dictionnaire, je n'ai appris que récemment le mot qui désigne l'habitant d'une ville : le gentilé. Comment appelle-t-on celui qui loge à Château-Thierry, ou, pour ce qui nous concerne : quel est le gentilé de Jean de La Fontaine ? Castelthéodoricien.

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