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Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-08T20:24:09+02:00

A son tour, elle se pétrifia, se demandant pendant une fraction de seconde si elle n'avait pas des hallucinations.

—Kitty, comment vas-tu ? demanda-t-il avec douceur.

Son cœur cognait dans sa poitrine, sa gorge se serra. Elle dut s'y reprendre à deux fois avant de pouvoir parler.

—Tout va très bien... merveilleusement bien...Je...

Elle ne put continuer.

Ils restèrent un instant le regard rivé l'un à l'autre, puis Patrick lui tendit les bras. Avec un petit cri désespéré, elle s'y précipita et se mit à sangloter contre sa poitrine. Enfin, elle trouvait le réconfort et la sécurité. Quand elle eut pleuré tout son soûl, il lui souleva le menton pour la dévisager à nouveau.

—Je veux que tu ailles te changer et que tu mettes une robe pour moi. Ces pantalons moulants sont si provocants que je ne suis pas sûr de pouvoir m’empêcher de te toucher. Et nous avons des tas de choses à discuter avant que je te fasse l'amour.

Sans lui laisser le temps de proférer la moindre protestation, il l'embrassa avec passion. Elle s'accrocha à lui avec la même ferveur désespérée. Il fut le premier à rompre leur étreinte pour murmurer :

—Je t'aime, mon amour.

—Oh, Patrick, je t'ai toujours aimé.

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Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-08T20:22:16+02:00

Kitty n'avait pas eu de petit déjeuner ce matin-là. Machinalement, elle mit ses machines en route. Elle était toujours en proie à des vertiges, mais elle y était désormais habituée. Dans son visage se lisaient le désespoir, la résignation. L'accident se produisit en une fraction de seconde. Elle passa devant une machine en lui faisant face. La grande courroie de cuir s'enroula autour de sa taille et la souleva dans les airs. Son tablier se coinça dans une énorme roue d'engrenage. Les fréquents lavages auxquels elle soumettait tous ses vêtements lui sauvèrent la vie. Le fin tissu se déchira et elle tomba à terre, sans connaissance. L'alarme se déclencha dans un hurlement strident.

Patrick sursauta. Un terrible pressentiment le saisit. Il se rua hors du bureau et courut jusqu'à l'atelier de tissage. Se frayant un chemin à travers la foule, il découvrit, gisant sur le sol huileux, le petit corps inanimé. Il lui fallut une bonne minute avant de la reconnaître.

—Kitty, mon Dieu !

Il eut l'impression de recevoir un coup de poignard en pleine poitrine. La pièce était si chaude et si humide qu'il avait du mal à respirer. Hébété, il contempla la robe et le tablier déchirés. Il souleva tendrement la jeune fille dans ses bras et la porta dans son bureau.

—Je vais chercher le docteur, monsieur O'Reilly. Couchez-la ici, dit le directeur.

—Non, non, je préfère la ramener chez moi. Je veux que mon médecin personnel l'examine.

Il la transporta jusqu'à sa voiture et l'installa avec d'infinies précautions sur les sièges capitonnés, serrant ses mains dans les siennes et les frottant maladroitement. Kitty se réveilla à deux reprises au cours du trajet mais, chaque fois, elle sombra dans l'inconscience avant d'avoir retrouvé sa lucidité. Il ouvrit violemment la porte d'entrée et cria :

—Barbara, madame Thompson, venez vite !

—Qu'y a-t-il? Oh, Patrick, tu l'as retrouvée! s'exclama Barbara.

—J'ai peur qu'elle ne soit gravement blessée. Madame Thompson, la chambre de Julia est-elle prête ?

—Bien sûr, monsieur. Où l'avez-vous trouvée, la pauvre chérie?

Il était blême, les lèvres serrées, les yeux hagards.

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Extrait ajouté par VibiaSabina 2017-04-08T20:20:15+02:00

A treize ans, Kitty était si petite qu'elle en paraissait dix, mais elle était aussi agile que son jeune frère. Il ne leur fallut que quelques instants pour escalader le rebord de la fenêtre d'une chambre à coucher.

Impressionnés malgré eux par ce qu'ils étaient en train d'accomplir et par la richesse de la pièce, ils s'immobilisèrent. L'épais tapis caressait les pieds nus de Kitty. Les meubles de chêne sombre étaient polis au point qu'on y voyait des reflets, Une magnifique armoire se dressait dans un coin avec un immense miroir qui recouvrait une de ses portes. Irrésistiblement attirée, Kitty se posta devant la glace et leva le bas de sa jupe avant d'effectuer une révérence. Puis elle pouffa et pressa sa main sur sa bouche pour retenir un éclat de rire. Terry, lui, s'était hissé sur le lit à baldaquin et s'amusait à rebondir dessus. Aux murs, étaient accrochées des peintures de grande valeur tandis qu'un encrier en argent et un coupe-papier serti de pierres précieuses reposaient sur le bureau. Sur la table de nuit, se trouvait une foule de petits objets délicats. Kitty eut soudain envie de les toucher. Elle choisit une tabatière en argent et un presse-papiers joliment ouvragé. Terry ouvrit le petit tiroir et laissa échapper une exclamation étouffée tandis qu'il saisissait une poignée de souverains en or. Soudain, le silence se brisa.

—Mais que se passe-t-il ici ? Et qui diable êtes-vous?

Kitty leva les yeux vers l'homme qui les toisait; elle aurait juré qu'il mesurait plus de deux mètres.

—Patrick John Francis O'Reilly, murmura-t-elle.

—En effet! dit le fils du propriétaire des lieux d'une voix qui grondait comme le tonnerre.

Il avait des yeux d'un bleu intense, un nez et une bouche arrogants un menton carré... et-il contemplait la plus belle enfant qu'il lui eût jamais été donné de voir. Sa chevelure était une masse de boucles de soie noire, sa bouche était naturellement d'un rouge brillant; la pluie et le vent avaient depuis longtemps coloré ses pommettes hautes et saillantes. Des cils d'une longueur inconcevable voilaient l'éclat de ses yeux d'un marron très clair.

Kitty lança un regard d'avertissement à son frère : il devait se taire et la laisser raconter son histoire.

—Milord, je me dois de vous avouer toute la vérité en espérant votre pitié. (Elle prit une pose théâtrale avant de poursuivre:) Mon frère Terrance avait volé cette tabatière et ce presse-papiers mais, par le Seigneur, vous ne pouvez blâmer ce pauvre garçon car voilà deux jours qu'il n'a pas mangé. Quand il est revenu à la maison et m'a montré ces objets, je lui ai dit : « Terrance, c'est très vilain ce que tu viens de faire et nous devons aller les reporter immédiatement », et c'était exactement ce que nous étions en train de faire, milord, conclut-elle avec une petite révérence.

Elle n'en remarqua pas moins la lueur amusée qui brilla dans les yeux bleus et pensa : « Nous allons nous en tirer! »

—Aussi étrange que cela puisse paraître, petite, je veux bien te croire, dit Patrick O'Reilly.

—Que diable se passe-t-il ici et que font ces deux gamins crasseux dans ma demeure?

—Oh non ! gémit Kitty.

Voilà le père qui surgissait à son tour. Embobiner le fils — qui, après tout, avait à peine vingt ans — était une chose, mais duper le père était une tout autre affaire. C'était un homme dur, cruel, égoïste, doté d'un épouvantable caractère et qui avait l'habitude qu'on lui obéisse sur-le-champ. Il tenait sa cravache en l'air, au-dessus de Kitty, prêt à frapper. Elle dit la première chose qui lui passa par la tête.

—Milord nous a invités, bredouilla-t-elle.

—Espèce de petite menteuse, pourquoi diable aurait-il fait une chose pareille ?

Elle déglutit avant de se jeter à l'eau.

—Il a dit qu’il me donnerait un shilling si j'enlevais ma jupe et ma culotte.

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