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Liste des extraits

En 1959, alors qu’il n’avait que seize ans, Arturo Bonifacio Ruffino, deuxième fils d’Angelo Ruffino, un des plus grands fabricants de chaussures d’Italie, prit une décision capitale. Il avait conscience que si l’argent ne serait jamais un problème pour lui, ce ne serait pas lui, mais son frère aîné, Antonio, qui hériterait de l’entreprise familiale et de tout le pouvoir qui allait avec.

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Pierre Ducos, le maître français des Templiers blancs, était assis devant l’immense table en noyer de la salle à manger principale de Stonehurst Hall, un long gantelet en cuir blanc posé solennellement devant lui.

Quatre autres maîtres de la confrérie étaient également présents : lord Adrian Grayle, troisième duc de Stonehurst et propriétaire des lieux, le maître anglais ; Klaus Tancred, qui représentait l’Allemagne ; Antonio Ruffino l’Italie ; et Katherine Sinclair, une lointaine cousine d’Adrian, les États-Unis. Il y avait un gantelet devant chaque maître, une tradition qui remontait aux premiers Templiers et qui avait été ensuite reprise par les francs-maçons, le blanc symbolisant la pureté, le gant de combat leur volonté de lutter pour leur cause.

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Le musée d’Histoire naturelle de Londres, sur Cromwell Road, aurait fait un repaire parfait pour le Voldemort de Harry Potter ou le Sauron du Seigneur des anneaux. Il comptait dix fois plus de tours victoriennes et d’escaliers mystérieux que le bâtiment de la Smithsonian Institution à Washington et paraissait encore plus menaçant que la tour du Saint-Sauveur au Kremlin, ce qui était d’autant plus curieux que le musée avait été bâti en 1881 par un quaker anglais nommé Alfred Waterhouse. Il faut dire que la première construction dudit quaker avait été un cimetière, donc ce n’était peut-être pas si surprenant que cela, finalement. Les collections du musée remontaient à plus de deux cents ans, grâce notamment aux « curiosités » données à sa mort par sir Hans Sloane, un médecin naturaliste irlandais. Son legs avait constitué la base du British Museum, dont le musée d’Histoire naturelle dépendait.

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« C’est un insecte, commenta Eddie Cabrera, les yeux rivés sur la chose qui se trouvait dans la boîte. Un très gros insecte, mais un insecte quand même.

– Mais vous ne comprenez pas ? s’exclama Raffi. C’est impossible.

– Si, c’est un insecte, insista Eddie en haussant les épaules. Ça a des ailes, plein de petites pattes, une tête toute ronde avec des antennes qui dépassent. Évidemment que c’est un insecte, mon ami. Qu’est-ce que vous voulez que ce soit ?

– Ce que je voulais dire, c’est que ça ne peut pas être un insecte actuel. Si cet animal est aussi gros, c’est parce qu’il vivait à une époque où la concentration d’oxygène dans l’air était bien plus élevée. Il y a de ça des millions d’années.

– Très bien. Donc c’est un très vieil insecte.

– Sauf que ce n’est pas le cas. Ce truc est mort depuis quelques années seulement. Un siècle, au maximum.

– Je suis désolé, docteur, mais un insecte mort, ça reste un insecte mort. Le temps qu’il a passé, cloué sur un bout de bois avec les ailes arrachées, ça ne lui change pas grand-chose, à ce pauvre bestiau. Un siècle, plusieurs millions d’années, ça lui fait une belle jambe !

– Mon Dieu, un Cubain philosophe, murmura Raffi Wanounou.

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Les lots se succédaient à toute vitesse – six fauteuils Empire pour deux mille deux cents livres, une écuelle en argent de l’époque géorgienne pour mille livres, une carafe en porcelaine Royal Winton pour trois cent soixante livres… et ça semblait parti pour ne jamais s’arrêter. Au bout de quelque temps, Peggy remarqua que l’homme assis à côté d’elle n’avait pas agité sa pancarte une seule fois. Âgé d’une cinquantaine d’années, il pouvait bien être d’origine slave, avec ses pommettes hautes et ses yeux sombres enfoncés dans leurs orbites. Ses cheveux, trop longs, lui recouvraient complètement la nuque, mais sa barbe poivre et sel était impeccablement taillée et son costume avait dû lui coûter les yeux de la tête. Il avait de grandes mains manucurées, mais ses phalanges rugueuses étaient celles d’un homme qui ne rechigne pas aux travaux d’extérieur. En tout cas, il ne donnait certainement pas l’impression d’être du genre à s’intéresser à des pichets en argent. Au bout d’un quart d’heure, il laissa échapper un grognement de frustration, se leva et partit.

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Chemin faisant, elle passa devant plusieurs magasins : une supérette avec en vitrine des publicités pour une vodka aromatisée aux fruits, un salon de coiffure nommé Posi’Tif dont les clients semblaient tous avoir au moins quatre-vingts ans et un magasin de prothèses arborant en vitrine une unique jambe artificielle rose sous l’enseigne indiquant le nom de la boutique – Donne-moi la main. Sûr qu’elle trouverait le motel de Norman Bates au prochain croisement.

Finalement, ce fut l’écriteau « VENTE AUX ENCHÈRES WEATHERBY ET FILS » qui attira son attention. Elle se tenait devant un assemblage hétéroclite composé d’un pavillon, prolongé à l’arrière par une espèce de remise commerciale convertie en garage et flanqué d’une bâtisse courtaude dotée d’une immense double porte.

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Pour qui aurait cherché à décrire l’état d’esprit dans lequel se trouvait Peggy Blackstock alors qu’elle marchait le long du port de la station balnéaire anglaise de Torquay, le premier mot à s’imposer aurait été « l’ennui ». Suivi de près par la phrase « Si je vois encore une affiche m’annonçant que Ye Olde English Pub sert le meilleur fish and chips de la ville, je crois que je vais dégueuler ».

Elle était à Torquay depuis deux jours et il lui en restait trois à tenir avant que le Congrès mondial d’archéologie auquel participait Raffi ne s’achève. Elle n’en pouvait déjà plus. Elle avait l’impression de se retrouver à Coney Island, mais sans les délicieux hot dogs de Nathan’s, sans les autos tamponneuses et sans les montagnes russes. Il y avait tout autant de monde, mais le sable de ces plages était sale et boueux, l’eau de la Manche était glaciale et tout ce qu’il y avait à manger semblait avoir le goût de colle à papier.

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Le plus fabuleux trésor se trouvait tout au fond de la malle : une boîte en bois de jacaranda fabriquée à la main et dotée d’un fermoir en argent. Quarante-cinq centimètres de large, soixante centimètres de long. Elle tenait tout juste dans la malle. Il la sortit et la posa délicatement sur ses genoux. Dans le couloir devant sa cabine, il entendit un homme d’équipage annoncer en anglais, en portugais et en espagnol que tous ceux qui restaient à terre devaient à présent quitter le navire.

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Le jeune homme posa la valise par terre et hissa la malle sur le lit. Puis il ôta le cordon en cuir qu’il portait autour du cou et, à l’aide de l’unique clé qui y était accrochée, il ouvrit la malle. Après quoi, il entreprit de la vider de son contenu, examinant chaque objet l’un après l’autre. Sur le dessus était posée la liasse de vingt-trois carnets bruns de la marque Pierce, la préférée du colonel. À côté, un tube en bambou de trente centimètres dans lequel étaient toujours rangées au moins une centaine de pièces d’or de vingt-cinq grammes, bien calées dans leur logement par un chiffon maculé de sang. Le sang de Jack.

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Quant à l’épuisement, c’était un problème que le jeune homme comptait régler sur le bateau, pendant les trois semaines que prendrait son retour à la maison. Il avait passé la nuit précédente dans un hôtel de marins dans le quartier des docks et des entrepôts, afin d’arriver au quai d’embarquement peu après le lever du soleil. L’énorme masse de l’Almanzora – un paquebot de la Royal Mail Steam Packet Company – apparut devant lui comme dans un rêve, émergeant de la brume matinale. Cette longue coque noire surmontée d’une unique cheminée orange serait le berceau qui le ramènerait chez lui.

Quand le sifflet du commissaire de bord retentit, il fut le premier à poser le pied sur la passerelle. La valise en cuir qu’il tenait à la main (achetée récemment pour ranger les vêtements qu’il avait achetés plus récemment encore) lui paraissait légère. Quant à la lourde malle en métal qu’il portait sur l’épaule, celle où il avait dissimulé tous ses trésors, il ne sentait même pas son poids.

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