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L’une des principales qualités nécessaires à notre relation avec La Poste, comme l’a chanté Grand
Corps Malade, c’est la patience ! En effet, qui d’entre nous n’a pas pesté contre les délais d’attente pour retirer un courrier recommandé ou un colis dans un bureau de poste ?
Et ce n’est pas mieux quand il s’agit d’envoyer une lettre suivie ou un paquet urgent. Il y a toujours devant nous la personne qui ne sait pas exactement ce qu’elle souhaite ou celle qui a oublié sa pièce d’identité et qui « râle » après le préposé pour obtenir tout de même son précieux colis.
Et que dire des délais d’envoi ou de réception d’un courrier important ? À l’heure d’aujourd’hui, il est plus rapide de commander un objet sur notre site de vente en ligne préféré que de recevoir les vœux de bonne année de tatie
Véro qui habite à quelques centaines de mètres dans la même commune.
D’expérience, il m’est arrivé plusieurs fois de m’interroger sur les raisons qui font qu’un courrier local mette cinq jours pour arriver à destination. Mais le record mondial du délai avant réception d’un courrier est détenu par un habitant de la commune ariégeoise de Seix. Il a reçu en 2010, un pli envoyé pendant la révolution française, posté en… 1790. Non, non, vous ne rêvez pas ! 220 ans pour que ce courrier soit distribué. Mais là où l’on peut se féliciter, c’est qu’avec l’institution postale tout espoir n’est pas perdu !
Vous vous demandez sûrement, pour quelle raison, ce nouveau roman commence par un réquisitoire contre La
Poste ? Eh bien, parce que l’histoire que je vais vous conter commence par l’arrivée d’une lettre, avec plus de quarante ans de retard… Vous vous imaginez la surprise du destinataire.
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