Commentaires

Livre très rapide à lire mais très bon

Un joli roman qui nous laisse penser à ce que nous ferions avec ce gain..

mais l'argent fait t'il le bonheur?

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Ah ! la culpabilité... : L'argent est un poison. Un riche américain va créer une fondation qui va utiliser l'argent pour faire œuvre utile. C'est dans sa culture depuis l'adolescence. Il faut rappeler que le jeune américain qui souhaite faire des études universitaires et obtenir une bourse, devra non seulement avoir de très bonnes notes, mais aussi de passer ses étés à travailler pour des associations caritatives. Pour mériter l'argent que l'État vous donne, il faut montrer que vous êtes un américain "décent" et travailleur...

Mais voilà, ce n'est pas l'idéologie à la française. Un peu cucul et pas captivant....

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Le pitch de départ me plaisait bien, et c'est pour cela que je l'ai commencé mais dès le début, j'ai été un peu déstabilisée par le style d'écriture.

Ce sont des phrases courtes, parfois répétitives et beaucoup de phrases nominales aussi. Ce style inhabituel constitue à la fois un point faible et la grande force du roman à mes yeux. Il m'a perturbé, et en même temps c'est écrit avec une grande simplicité qui donne une profondeur particulière à l'histoire.

Quant à l'histoire en elle-même, elle se lit très rapidement. On suit Jo qui gagne au loto. Mais que faire de cet argent ? Avec ses doutes et ses incertitudes, ce livre permet de réfléchir à l'impact de l'argent sur nos vies, à l'importance de nos besoins, de nos désirs et à ce qui compte vraiment pour nous.

D'un côté, j'ai beaucoup aimé le côté simpliste du roman qui permet de bien retranscrire les émotions, de l'autre en revanche, j'ai trouvé que cette même écriture simpliste ne me permettait pas de m'attacher complètement aux personnages.

J'avais sans doute de trop grandes attentes car je m'attendais à un coup de coeur. Et même si j'en sors mitigée, c'était tout de même une lecture très agréable.

Quant à la fin, elle n'a pas aidé : elle est certes réaliste, mais Spoiler(cliquez pour révéler)j'ai un faible pour les happy endings.

Un bon livre, une écriture simple et pourtant qui décrit merveilleusement bien le quotidien et les pensées de Jocelyne. Les personnages étaient un peu trop stéréotypés parfois selon moi, avec un brin de sexisme dans l'écriture.

Mais sinon, la douceur de ce livre et le message transmis en font une lecture agréable !

Un véritable coup de coeur......dévoré en une matinée

Une belle histoire pleine d'humilité. Avoir de l'argent ne résout pas tout ... L'amour des siens est bien plus important !

Un petit livre qui ce lit rapidement et facilement grâce à l'écriture fluide, légère et sensible de l'auteur. On se laisse porter par ses mots à la fois beaux et tristes. Les phrases comme les chapitres sont courtes mais justes. La postface est belle et termine bien ce court récit à la lecture simple mais réaliste et parfois dur dans ce qu'elle contient.

En moins de 200 pages, Grégoire Delacourt nous parle du bonheur du quotidien, des conséquences et risques de gagner une trop grosse somme d'argent, ainsi que de la maladie d’Alzheimer.

Jocelyne est un personnage que l'on peut rencontrer n'importe où. Elle est nous, vous et ils. Elle est simple, banale, avec ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts.

Elle nous montre ce que l'argent fait et défait, ce qu'il permet de construire et de détruire, ce qu'il fait de mal et de bien.

Elle nous montre comment créer des vies et du bonheur à un être que l'on aime ayant un cycle de 6 minutes de mémoire.

Elle nous montre comment avancer malgré les chutes et les blessures, malgré la perte et la trahison.

Une histoire émouvante et agréable à lire.

Rapide, facile, fluide, l'histoire se lit vite et agréablement.

Jocelyne, mercière timide et sans ambition se complait dans une petite vie banale (le "Camping du Sourire" de Villeneuve Loubet ne fait vraiment pas rêver quand on le connaît !!...). Intellectuelle qui s'ignore, elle surnage dans les illusions perdues et la réalité. Elle aurait sans doute continué de faire jusqu'à péremption, des listes de tous les possibles enfin à sa portée, car chambouler sa vie comme ça, c'est trop pour elle, si son mari, peu complexé et peu scrupuleux, n'avait décidé à sa place en fin de compte.

L'argent change tout et gâche tout. C'est ce que l'auteur veut nous faire comprendre. On s'engouffre dans la brèche de la bien-pensance suggérant qu'il vaut mieux vivre dans une modestie bébête et une vie de couple bancale plutôt que d'utiliser l'argent pour améliorer son sort matériel, moral et pourquoi pas intellectuel. Le mari est, comme de juste, la première victime sans concession de cette avidité mal venue. L'idiot a eu la mauvaise idée de croire qu'on peut profiter égoïstement de sa fortune quand on est seul, sans éducation et sans amour. L'auteur se montre plus indulgent avec Jocelyne qui pourtant se dépêche d'opter pour la vie azuréenne au lieu de la grisaille d'Arras, sans oublier d'emporter avec elle sa nostalgie et sa rancoeur. Clap de fin, le cliché final du bel inconnu éternellement fidèle... En bref, j'en suis sortie agacée.J'ai résumé l'histoire. pour vous montrer combien elle est nunuche et cucu.....

Liste de mes envies :

Ne pas avoir perdu deux heures à parcourir ce livre, alors qu'on m'avait prévenu (merci Nico !)

Que l'auteur cesse d'accumuler les clichés avec complaisance dans un amalgame de phrases mièvres (le style catalogue de clichés, rien à voir avec la littérature)

Retirer l'étiquette « coup de coeur » collée sur la couverture de ce livre emprunté à la bibliothèque (afin d'éviter les déceptions)

Qu'il y ait peu de femmes qui puissent se reconnaître dans le personnage principal (je me sens réellement triste pour elles)

Qu'il y ait peu d'hommes aussi affligeants que le second personnage principal (ce genre d'individu peut-il exister dans la vraie vie ?)

Démarrer très vite la lecture d'un roman moins insipide (j'en ai plein, c'est facile à trouver !)

Oublier très vite ces deux heures perdues (c'est déjà presque fait !)

Moi aussi gagner au loto (encore faudrait-il que je tente ma chance !)