Grégoire Delacourt

Ce roman parle d'amour, pas de l'amour véritable, le vrai  mais l'amour que l'on a envie de vivre à nouveau, de ressentir encore une fois et de voir dans le regard de l'autre.

Un soir d'automne, au crépuscule, deux solitudes se rencontrent, Aurore et Simeon.

Aurore vient d'être quittée par son mari après 30 ans de vie commune, Simeon voit son couple se dissoudre. Sur ce trottoir, alors qu'il brûle encore une cigarette, Aurore décide de faire le premier pas et l'invité à l'aimer pour une nuit, juste cette nuit, jusqu'à l'aurore.

Commence alors une nuit particulière pour nos deux personnages, une nuit faite de confidence et d'amour. Il n'y a pas forcément de plaisir charnel mais il y a le plaisir de prendre la main de l'autre, celle de poser sa tête sur son épaule, de caresser ses cheveux, du baiser sur le front, du baiser passionnel, du regard de l'autre qui est tel une caresse et de parler tout simplement. 

Le récit de ce moment suspendu dans le temps est raconté tour à tour par les deux personnages.

Dès les premières pages j'ai aimé chaque mot, chaque phrase tantôt poétiques, chantantes, douces ou crues. Une nuit d'errance dans Paris qui nous emmène jusqu'à la plage.

Et puis il y a cette fin, à laquelle je ne m'attendais pas et qui m'a bouleversée. L'écriture de Grégoire Delacourt m'a envoûtée, transportée, j'ai littéralement dévoré ce court roman, j'avais envie de rester dans cette nuit avec Aurore et Siméon. 

Une nuit inoubliable. 

Un bon livre, une écriture simple et pourtant qui décrit merveilleusement bien le quotidien et les pensées de Jocelyne. Les personnages étaient un peu trop stéréotypés parfois selon moi, avec un brin de sexisme dans l'écriture.

Mais sinon, la douceur de ce livre et le message transmis en font une lecture agréable !

Aurore va être quittée par son mari. Après de longues années d’amour inconditionnel, l’homme choisit de l’abandonner. Pendant la nuit où il se prépare à quitter la maison qu’il a partagée avec Aurore, cette dernière va, quant à elle, se promener dans Paris et y rencontrer Simeone. Elle va alors lui demander de l’emmener et de passer cette nuit particulière ensemble.

C’est un roman tout en introspection que propose ici l’auteur. Je découvre sa plume avec ce récit nuancé et émouvant. Et même si je dois reconnaître avoir eu parfois quelques difficultés à pleinement apprécier l’univers de ce livre, cela a attisé ma curiosité et je ne serais pas contre de découvrir d’autres écrits de l’auteur.

Ici, beaucoup d’introspection dans les sentiments personnels des deux protagonistes, en particulier ceux d’Aurore. J’ai nettement préféré la partie consacrée à Simeone qui m’a paru moins décortiquée au niveau des ressentis.

En effet, Aurore est très centrée sur ce qu’elle va ressentir au fil de cette nuit, alors que Simeone offre une vue d’ensemble de tous les éléments qui l’on amené à se retrouver auprès de cette femme le temps d’une nuit.

La plume de l’auteur est tout en douceur. Je dois avouer que certains dialogues ne m’ont pas toujours paru réalistes, mais ils sont vraiment très beaux à lire et beaucoup de poésie émane de ce récit. Le roman est divisé en deux parties, chacune d’entre elles consacrée au point de vue des deux personnages principaux.

Un roman empreint d’une belle poésie. Malgré quelques petits bémols pour ma part, ce récit offre beaucoup d’émotions.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Le pitch de départ me plaisait bien, et c'est pour cela que je l'ai commencé mais dès le début, j'ai été un peu déstabilisée par le style d'écriture.

Ce sont des phrases courtes, parfois répétitives et beaucoup de phrases nominales aussi. Ce style inhabituel constitue à la fois un point faible et la grande force du roman à mes yeux. Il m'a perturbé, et en même temps c'est écrit avec une grande simplicité qui donne une profondeur particulière à l'histoire.

Quant à l'histoire en elle-même, elle se lit très rapidement. On suit Jo qui gagne au loto. Mais que faire de cet argent ? Avec ses doutes et ses incertitudes, ce livre permet de réfléchir à l'impact de l'argent sur nos vies, à l'importance de nos besoins, de nos désirs et à ce qui compte vraiment pour nous.

D'un côté, j'ai beaucoup aimé le côté simpliste du roman qui permet de bien retranscrire les émotions, de l'autre en revanche, j'ai trouvé que cette même écriture simpliste ne me permettait pas de m'attacher complètement aux personnages.

J'avais sans doute de trop grandes attentes car je m'attendais à un coup de coeur. Et même si j'en sors mitigée, c'était tout de même une lecture très agréable.

Quant à la fin, elle n'a pas aidé : elle est certes réaliste, mais Spoiler(cliquez pour révéler)j'ai un faible pour les happy endings.

Voici une histoire qui n’est pas banale. Arthur voit débarquer le sosie de Scarlett Johansson chez elle.

L’écriture en elle-même peut déstabiliser avec un humour parfois bas de gamme, mais il faut reconnaître que certaines personnes le pratique. Certaines réflexions nauséabondes sur le physique du style : « Té, une poule que je me farcirais bien » (p.79) sont malheureusement phrases courantes que chaque femme a entendues plusieurs fois dans sa vie (celle-là ou une similaire, bien vulgaire, assenée d’un air fier...)

Sinon, derrière cette rencontre improbable et assez ridicule, il y a tout de même des thèmes qui méritent d’être soulignés.

Par exemple, le physique qui prend de plus en plus de place… On va vous sortir la phrase toute faite « le plus important c’est la beauté intérieure... » Ah oui, vraiment ? Sauf qu’en réalité, la première chose qu’on regarde, c’est le physique dans 90 % des cas, parce que la beauté intérieure, il faut quand même un peu de temps pour la découvrir.

À une époque où de plus en plus de personnes font de la chirurgie esthétique, pour ressembler à une star ou parfois à leur avatar sur les réseaux sociaux (oui, oui, c’est ridicule, mais ça existe) il me semble bon que ce problème soit soulevé. Et je ne parle pas des photos de profil retouchées à outrance sur les réseaux sociaux.

Certainement ce livre n’aura pas sa place parmi les chefs-d’œuvre, mais il pourra peut-être permettre une réflexion sur le physique… Se rappeler utilement que la beauté se fane, n’est-ce pas Monsieur Pierre De Ronsard ? Ne vaut-il pas mieux une tête bien faite qu’une plastique de rêve ?

D’autres thèmes intéressants sont également abordés par petites touches…

Bref, un roman qui permet quand même de passer un moment agréable et donne à réfléchir…

À lire en dégustant des pâtes au fromage gratinées près du portrait de Scarlett Johansson...

Ah ! la culpabilité... : L'argent est un poison. Un riche américain va créer une fondation qui va utiliser l'argent pour faire œuvre utile. C'est dans sa culture depuis l'adolescence. Il faut rappeler que le jeune américain qui souhaite faire des études universitaires et obtenir une bourse, devra non seulement avoir de très bonnes notes, mais aussi de passer ses étés à travailler pour des associations caritatives. Pour mériter l'argent que l'État vous donne, il faut montrer que vous êtes un américain "décent" et travailleur...

Mais voilà, ce n'est pas l'idéologie à la française. Un peu cucul et pas captivant....

Une lecture qui me laisse perplexe tant au regard du contenu que du style narratif.

Le personnage féminin ne m'a guère émue dans sa détresse et son abandon. Son amour, sans doute beau, m'est davantage apparu dans sa dimension aliénante et servile.

Le personnage masculin apporte quelque peu d'élan ou de consistance à ce récit plaintif et mélancolique.

L'auteur a incontestablement une belle plume mais j'ai eu le sentiment constant que ce style était "emprunté", cousu dans celui de prédécesseurs et jouant d’une surenchère lyrique.

Si les thématiques abordées sont touchantes elles auront fait des ricochets sur les pages de ma lecture.

Ce livre trainait depuis plusieurs années dans ma bibliothèque. La semaine dernière, je me dis qu'il fallait que je le lise.

Ce fut une très bonne surprise !

Même si la quatrième de couverture ne tient que sur 4 lignes, le résumé en dit suffisamment pour susciter l'intérêt.

Bien sûr, si l'histoire ne tenait qu'à cela, ce serait un peu plat mais l'auteur écrit tellement bien que ça se lit très facilement, sans passages inutiles.

On arrive à comprendre les sentiments d'Emma, son désir de tout quitter afin de vivre enfin. Il décrit parfaitement l'émotion qui la traverse tout au long de l'histoire.

Etant originaire de la Somme et ayant fait mes études sur Lille, j'ai pu parfaitement m'imaginer les lieux qui étaient décrits (la brasserie André, la vieille bourse, le camping de cucq, ...), ce qui a amplifié mon immersion.

Ce livre est tout simplement une pépite et je vais me mettre à lire d'autres livres de Grégoire Delacourt.

La femme qui ne vieillissait pas|2018. Un style frais qui s'adresse directement au Lecteur. /Mais l'énumération "A 1 an", "à 2 ans" ... sur 24 pages est "un peu" lourde !! P;31 encore " A 17 ans..." J'sais pas, renouvelle un peu les figures de style !! x)... Page 50... J'ai l'impression d'être toujours dans la scène d'exposition... L'histoire prend plusieurs directions, on a le sentiment que c'est une biographie plutôt qu'une histoire normale. P.51... " A X ans j'étais... " !! Ca me met presque en colère ce procédé ultra linéaire et pré maché...

L'écriture de l'auteur m'a de nouveau séduite. Le climat dans lequel nous débutons ce livre est assez déroutant, Grégoire Delacourt sait comment nous faire tourner les pages.

On nous livre une introspection d'Antoine, le personnage principal. On ressent énormément de malaise lorsqu'il revient sur son enfance, un mariage où il semble ne jamais avoir été l'acteur, s'en vient un geste d'une infinie violence que je n'arrive toujours pas à saisir…

Un bon moment de lecture…