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Dans l’aurore du ciel, tu m’as souri,
Mais face au voile ténébreux, mes yeux ne voyaient que la nuit.
A présent, l’aube s’est levée,
Je te vois comme je l’ai toujours rêvé,
Tes yeux me transpercent,
Ils me transmettent toute ta tendresse.
A mes pieds, l’herbe doucement bruisse,
Le vent dans les arbres lentement glisse,
Cette brise me fait envier,
Les instants à tes côtés qu’elle a partagés.
Mais à présent tout cela n’a plus d’importance
Mon âme après les ténèbres connaît enfin la délivrance.
Dans mon dos, mes ailes s’élèvent,
Je peux enfin te rejoindre dans le ciel.
Ta main se tend vers moi,
Elle veut me maintenir contre toi.
Mais la distance entre nous reste trop grande,
Pour que je puisse enfin la prendre.
Mes ailes sont encore trop petites,
Pour que dans tes bras je me précipite.
Mais toi, tu me souris,
Ton murmure me rappelle que je suis en vie.
Je peux alors en toute quiétude fermer les yeux,
Et sentir tes doigts glisser dans mes cheveux.
Sous le regard attentif du ciel,
Je sens le frémissement de mes ailes.
A l’horizon, l’aube s’est levée,
Je peux enfin m’envoler.
Afficher en entierDevan se mit face à elle, les bras croisés et le visage faussement menaçant.
— Pouvez-vous m’expliquer à quoi rime cette escapade ?
Elles se regardèrent puis haussèrent les épaules dans un parfait ensemble. Tia se coula contre le prince ewen et lui prit le bras.
— Allons, c’était juste une balade, minauda-t-elle en battant des cils. Ça n’a eu aucune conséquence.
Devan se retint de rire et la foudroya du regard.
— Et ce pauvre homme que tu as terrorisé, tu en fais quoi ? demanda-t-il en désignant le marin toujours à terre.
La jeune femme se retourna vers ce dernier avec curiosité. Celui-ci tressaillit et se tassa sur lui-même lorsqu’il croisa son regard. Elle fit la moue et fixa de nouveau son ami d’un air malicieux.
— Il s’en remettra, assura-t-elle avec gravité.
Sans plus se retenir, le prince ewen éclata de rire.
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