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Extrait ajouté par elana55 2014-10-30T12:15:21+01:00

« Mais pourquoi mépriser le sommeil ? Je ne comprends pas.

- Je vais vous dire pourquoi : parce que le dormeur est démuni, impuissant. Le sommeil met les plus puissants à la merci des plus faibles. »

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Extrait ajouté par x-Key 2015-09-30T10:22:36+02:00

— Mais tu n’es pas vieille. La trentaine, ce n’est pas vieux.

— La moitié de ma vie est derrière moi.

— Alors la meilleure moitié est devant.

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Extrait ajouté par Lady-Stardust 2015-11-28T16:01:54+01:00

Énorme, grise et imposante, la propriété d’Ashdown se dressait sur un promontoire, à une vingtaine de mètres de la falaise à pic, qu’elle surplombait depuis plus d’un siècle. Toute la journée, les mouettes tournoyaient autour de ses flèches et de ses tourelles, avec des gémissements stridents. Jour et nuit, les vagues se brisaient furieusement contre la paroi rocheuse, et résonnaient comme un grondement de camions dans les salles glaciales et le dédale de couloirs de la vieille bâtisse. Même les recoins les plus vides d’Ashdown — qui était désormais presque entièrement vide — n’étaient jamais silencieux.

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Extrait ajouté par Maks 2015-10-09T18:02:27+02:00

Et ce fut pour Sarah le premier présage, le premier indice de la tendance de Gregory à se planter devant le lit des gens, pour contempler leur sommeil, ce qu’elle considéra d’abord comme le signe intéressant d’une intelligence curieuse, mais elle se mit bientôt à se demander s’il n’y avait pas là quelque chose de sinistre, de presque fétichiste, dans ce désir d’observer un corps inconscient, abandonné, tandis que lui, l’observateur, gardait le plein contrôle de son esprit en éveil.

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Extrait ajouté par btizlit 2015-10-06T14:11:03+02:00

L'objectivité, rétorqua Véronica en allumant une autre cigarette, c'est la subjectivité masculine.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-03T14:30:10+02:00

— Napoléon non plus n’était pas un dormeur. Ni Edison. C’est le cas pour la plupart des grands hommes. Edison méprisait le sommeil, dit-on, et à mon sens il avait parfaitement raison. Je méprise ça, moi aussi. Et je me méprise d’en avoir besoin. » Il se pencha vers Terry pour ajouter sur un ton de confidence : « J’en suis arrivé à quatre heures, vous savez.

— Quatre heures ?

— Quatre heures par nuit. J’ai tenu toute la semaine dernière.

— Mais ça ne doit pas être bon pour vous. Pas étonnant que vous ayez l’air si fatigué.

— Ça m’est égal. Mon but est de descendre à trois heures, et je vais y parvenir. C’est une lutte pour certains d’entre nous, vous savez. Tout le monde n’a pas vos dons. C’est pour ça que je vous envie. Et c’est pour ça que je suis décidé à percer votre secret. »

Terry prit une petite gorgée de son verre. « Mais pourquoi mépriser le sommeil ? Je ne comprends pas.

— Je vais vous dire pourquoi : parce que le dormeur est démuni, impuissant. Le sommeil met les plus puissants à la merci des plus faibles. Vous vous figurez ce que peut signifier pour une femme de la trempe de Mrs Thatcher, avec sa force de caractère, d’être obligée de se prostrer chaque nuit dans cette lamentable posture de soumission ? Le cerveau hors de contrôle, les muscles flasques et inertes ? Ce doit être insupportable.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-10-03T11:16:48+02:00

— Eh bien, d’abord, je rêve d’avoir dix minutes de conversation avec Terry sans qu’il cite Ingmar Bergman. Mais ça, c’est mon petit fantasme personnel. » Puis elle se mit à songer. « Oh, je ne sais pas… des rêves stupides, triviaux… Il y a deux nuits, par exemple, j’ai rêvé que j’étais dans un lit d’hôpital à côté de Winston Churchill. Il mangeait une assiette de petits pois et n’arrêtait pas de m’en lancer au visage. Et puis l’hôpital est devenu le pavillon de ma grand-mère, et des pompiers sont arrivés en chantant Hello, Dolly ! » Elle s’aperçut que Terry restait froid. « Ne me regarde pas comme ça ! On ne peut pas tous faire les rêves les plus profonds du monde.

— Je n’ai rien dit.

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Extrait ajouté par dadotiste 2015-10-02T00:45:24+02:00

Gallimard, p. 362

« En fait, même si elle était incapable de l'admettre, il était clair pour moi que selon elle Robert avait deviné son attirance pour les femmes, et qu'il avait tenté de se castrer afin qu'elle puisse satisfaire avec lui ses penchants homosexuels. »

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Extrait ajouté par dadotiste 2015-10-01T23:28:12+02:00

Gallimard, p. 289

« Il y avait longtemps que Robert n'urinait plus debout.

Même lorsqu'il était pressé et impatient, comme c'était souvent le cas à présent, et qu'il y avait probablement dehors quelqu'un qui attendait son tour, il préférait s'asseoir et prendre son temps.

Il répugnait à se planter devant le trône pour l'inonder partout.

Cette idée le dégoûtait. »

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Extrait ajouté par dadotiste 2015-10-01T13:57:08+02:00

Gallimard, p. 78

« "[...] Elle avait de petites habitudes stupides qui l'agaçaient.

— Quel genre d'habitudes ?

— Oh, il n'aimait pas qu'elle fasse pipi tout le temps sur le tapis du salon, par exemple."

— Sarah assimila lentement cette information.

Un nouveau tableau commençait à se présenter à elle : une enfant handicapée, une famille qui n'avait peut-être jamais réussi à s'y faire, qui n'était peut-être jamais parvenue à la considérer comme un être humain à part entière.

Cette situation était plus douloureuse, plus tragique qu'elle ne l'avait d'abord supposé.

Et maintenant, elle se mettait à comprendre la vraie signification de cette remarque déroutante de Robert.

"Écoutez, Robert, fit-elle posément, vous m'avez dit que des obsèques seraient exagérées... Cependant, j'estime qu'il est très important que votre famille... honore sa disparition d'une façon ou d'une autre.

— Eh bien, j'en ai parlé à papa au téléphone hier soir, pour savoir ce qu'on allait faire..., hésita-t-il avec une grimace, ce qu'on allait faire du corps.

Je lui ai demandé si on pouvait envisager une incinération.

— Et alors ?

— Alors, il s'est mis à rire.

Il m'a dit que j'étais ridicule, qu'il allait seulement creuser un trou au fond du jardin, et qu'il allait l'y mettre dans un sac-poubelle." »

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