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Le conte fantastique "Melmoth réconcilié" est une œuvre charnière dans la création de Balzac, par ses liens avec "La Peau de chagrin" et "Le Père Goriot". "La Maison Nucingen" est l'histoire d'une faillite truquée qui procure à son auteur une des premières fortunes de Paris. Qu’est-ce qui rapproche ces deux textes, a priori si dissemblables ? L'argent, ou plus exactement l'action en Bourse. On spécule, on se ruine, on s'enrichit, grâce à la Bourse. Le lecteur se croit transporté dans un temps beaucoup plus proche, car les règles du jeu ne sont pas très différentes. C'est tout l'art de Balzac, historien et romancier des mœurs, qui se retrouve dans ces deux récit, où l'amour de l'argent règne en maître.
Afficher en entierDans l'architecture et dans l'ordre de La Comédie humaine, Balzac a tenu à ce que La Maison Nucingen précède immédiatement Splendeurs et misères des courtisanes. Ces deux romans, conçus et publiés ensemble, composent un étonnant diptyque. Le premier panneau, dans un portrait plein de verve et d'esprit, montre toute l'impuissance sexuelle et la déchéance du banquier Nucingen, que ne rachètent pas les sommes monstrueuses qu'il dépense pour obtenir les faveurs d'Esther van Gobseck. Le second, haletant, plein de rebondissements, recourant sans scrupule aux recettes du roman feuilleton, révèle le génie du même Nucingen, son savoir faire et sa puissance financière, qui s'étend sur toute l'Europe.
Afficher en entierEn quête d'âmes à vendre, Satan a jeté son dévolu sur l'Anglais Melmoth. Il lui a conféré des pouvoirs surnaturels grâce auxquels ce personnage glacial et rigide devient le détenteur patenté du mal sur la terre.
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