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-ça en fait toujours un de content, rétorqua amèrement le petit Drasnien. Quand même, ce n'est pas normal...
- Quoi donc? s'enquit Velvet
- D'habitude, quand je veux un bateau, je le vole. Je trouve immoral d'utiliser l'un des miens.
Afficher en entier- J'aimerai bien avoir un grand loup gris couché devant le feu. Et puis, par les froides nuits d'hiver, je pourrais me réchauffer les pieds dans ta fourrure.
Il lui jeta un regard noir.
- Je te gratterais les oreilles, Garion, susurra-t-elle pour l'allécher. Et j'irai te chercher de beaux os à ronger, aux cuisines.
- Trop aimable, lâcha-t-il platement.
- J'ai toujours si froid aux pieds...
- Ca, j'avais remarqué.
Afficher en entier- Pourquoi pas? Le bon gros sens paysan a sa place en ce bas monde, lui aussi, et mes spéculations sont parfois un peu éthérées.
- Le terme approprié est fumeuse, Beldin, f-u-m-e-u-s-e-s.
Afficher en entierComment Aldur avait-Il pu se résoudre à le quitter ? Aldur devait l’aimer plus qu’aucun autre Dieu, Lui qui avait refusé de choisir un peuple pour L’adorer afin de pouvoir consacrer tout son temps à en étudier les merveilles. Et voilà qu’il ne pouvait plus y revenir que fugitivement, et en esprit seulement.
D’un autre côté, Aldur avait accepté ce sacrifice. Essaïon se dit en soupirant qu’aucun sacrifice ne devait être véritablement insupportable s’il était fait par amour. Il trouva un certain réconfort dans cette pensée.
Puis il poussa un nouveau soupir et redescendit lentement vers le petit lac et le groupe de tentes qui abritaient ses amis encore assoupis.
Afficher en entier"Félicitation Zith, dit Silk entre ses dents. Maintenant, je vous préviens, ajouta-t-il d'un air sinistre. Ne me demandez pas d'admirer leurs jolies petites quenottes ou je vous casse la gueule."
Afficher en entierIls attendirent à bord du navire d'Atesca que ses hommes aient débarqué et commencé la construction du camp.Les troupes malloréennes n'avaient rien à envier, du point de vue de l'efficacité, aux légions impériales de Tolnedrie. En un éclair, les soldats eurent dégagé une zone de plusieurs acres et érigé une cité de tentes parfaitement organisée, entourée, vers l'intérieur des terres, par des parapets, des catapultes et un fossé hérissé de pieux acérés; Une palissade de rondins taillés en pointe bordait le fleuve et plusieurs pontons étaient jetés sur l'eau.
Afficher en entierVous m’importunez toujours, ma tant aimée, répondit-il en écartant les bras dans une attitude extravagante. — Faites-moi grâce de ces outrances, je vous en prie, lança-t-elle. Vous ressemblez à votre frère, comme ça. — Nous avons ça dans le sang. — C’est vous qui avez mis ça là ? demanda-t-elle en lui agitant le parchemin sous le nez comme un gourdin. — Quoi donc, ma chère
Afficher en entierLa princesse Prala de la Maison des Cthan se glissa par une porte de côté et s’approcha du trône en brandissant un rouleau de parchemin. Elle portait une tenue d’amazone, une ample jupe noire qui lui arrivait au mollet, un corsage de satin blanc et des bottes de cuir glacé, ses longs cheveux noirs frémissaient houleusement sur son dos et ses talons frappaient les dalles de marbre tels de petits marteaux
Afficher en entierOh non, hélas ! Vous êtes le vieux Grolim déplumé qui me barbifie à hurler depuis que j’ai succédé sur le trône au fou qui mâchonnait les tapis, à Rak Goska. Écoutez-moi attentivement, Agachak : je vais faire des phrases courtes et utiliser des mots simples pour que vous compreniez bien. Je n’irai pas en Mallorée. Je n’ai jamais eu l’intention d’y aller. Je n’ai rien à voir ou à faire là-bas et je n’ai surtout pas envie de me fourrer dans les pattes de Kal Zakath – qui est retourné à Mal Zeth, au cas où vous l’auriez oublié. Et ce n’est pas tout, Agachak : en Mallorée, il y a des démons. Vous avez déjà vu un démon, Agachak
Afficher en entierJe ne crois plus à grand-chose, en tout cas. Ce monde malade où nous vivons sera-t-il jamais prêt à accepter l’athéisme ? soupira Urgit, et pour la première fois de sa vie, un air de doute effleura la face du grand prêtre. L’athéisme est un monde propre, Agachak, un endroit vide, lisse et gris où l’homme est l’architecte de son destin et où les Dieux peuvent aller se faire foutre. Ce n’est pas moi qui les ai inventés ; ils ne m’ont pas créé non plus, alors j’aimerais que nous en restions là. Notez que je ne leur veux pas de mal
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