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— Où est-ce que tu es, putain ?
— Dans un arbre. Je suis au cimetière et il y a un chien qui me regarde comme si j’étais un os bien dodu. Je suppose que je suis au bon endroit si les choses tournent mal, hein ?
Afficher en entierIl ne faut jamais rien attendre de moins que de la dévotion de la part de quelqu'un qui prétend vous aimer.
Afficher en entier— Tu as vraiment aimé les sucettes ou tu voulais juste être polie ? Dis-moi la vérité ; je ne me vexerai pas, et je te jure que je ne pleurerai pas en m’enfilant des kilos de crème glacée à deux heures du matin avec Denver, à parler de mes sentiments et d’autres conneries.
Un éclat de rire jaillit de ma bouche et je me roulai sur le côté.
Afficher en entier— Tu as quelque chose… juste ici, dis-je en me tapotant le menton avec un sourire paresseux.
Un sourire sexy étira les coins de sa bouche.
— Dans ce cas, tu n’as qu’à le lécher, me taquina-t-il.
N’étant pas du genre à refuser un défi, je me penchai en avant et suçotai son menton. Pour ma défense, j’étais ivre. Je n’aurais jamais rien fait de tel en étant sobre, mais la sensation de picotement de la bière glissait dans mon corps et me faisait perdre mes inhibitions. En outre, cela avait complètement surpris Austin, car je sentis tout son corps se tendre, ce que je remarquai étant donné que mes mains reposaient sur ses biceps durs.
Afficher en entierJe ressentais une connexion avec lui que le temps n’efface jamais lorsqu’il s’agit de quelqu’un que l’on connaît, comme lorsque l’on entend une chanson à la radio et que tous ces vieux sentiments associés à un moment particulier de sa vie refont surface.
C’était Austin : il était ma chanson.
Afficher en entierQuelque chose avait changé chez Austin, d’accord. Il y avait de la puissance brute non seulement dans ses paroles, mais aussi dans sa prestance. Je le sentais aussi bien que je sentais sa barbe picoter ma joue. Une tension pesante s’installa entre nous et quelque chose en moi commença à s’agiter.
Austin m’offrait plus que son amitié : il m’offrait sa protection.
— Pour que les choses soient claires, remarquai-je, je ne t’appartiens pas.
Je sentis son sourire s’étendre sur ma joue et son souffle fondit contre mon oreille comme de la cire chaude.
— À quelle heure est-ce que tu finis le boulot ? Je veux te présenter ma meute.
Afficher en entier— Tu m’as obligé à en arriver là, murmura-t-il.
Quelque chose dans ses yeux s’éteignit. L’émotion s’évapora, remplacée par un regard vide et sans âme. Je lui griffai le visage et les tambourinements contre la porte se firent plus fort, jusqu’à ce que j’entende le bois se fissurer.
La dernière chose que je vis fut Austin Cole, qui se tenait sur le seuil de la porte, plus beau que jamais. Il ne saurait jamais à quel point je trouvais ses yeux ravissants, tels des glaciers par temps nuageux. Ses cheveux noirs étaient ébouriffés et en bataille, exactement comme je les aimais.
Mais son expression était sauvage.
Afficher en entierSa main se posa sur ma nuque et il se décala sur le côté. Avec une force brutale, il me jeta en avant aussi fort que possible.
Je volai en travers de la table à manger et brisai deux vases, projetant des fleurs et de l’eau partout.
— Tu aimes toujours tes fleurs, salope ?
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