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Les femmes, à force d'expériences, finissent, quand elles ne le savent pas de naissance, par découvrir l'art de tirer parti des faiblesses des hommes.
Afficher en entierLa vie ne consiste pas essentiellement à assurer sa propre sécurité et, [...] il importe de faire parfois confiance au destin...
Afficher en entierHori avait parlé d'un ton très simple, en homme qui reconnaît un fait dont l'évidence lui est depuis longtemps apparue.
Afficher en entierRien qu'un regard ... une lueur fugitive où se lisait la peur, l'aveu ... A moins qu'elle ne se soit trompée ? Etait-elle si sûre de ce qu'elle avait vu ? Après tout, ses yeux n'étaient plus ce qu'ils avaient été ...
Hélas, oui, elle en était sûre. C'avait moins été l'expression d'un visage qu'une sorte de tension soudaine de tout le corps ... un figement, un raidissement. Pour une personne - et une personne seulement -, ses divagations avaient eu un sens. Le sens implacable, inéluctable de ce qui est la vérité ...
Afficher en entier- C'est vrai, dit-elle, il m'a donné mes enfants. De cela, je le remercie. Mais, lui, tout bien considéré, qu'était-il ? Un bel homme et un vantard, qui passait son temps à courir après les autres femmes. Il n'aurait pas choisi quelque domestique, qui se serait tenue à sa place et nous aurait rendu service. Non, il préférait fréquenter des cabarets malfamés, dépensant là sans compter, à boire et à s'amuser avec des danseuses qui lui coûtaient cher. Ma seule chance a été que son père ne lui donnait pas énormément d'argent et surveillait ses comptes de près. Pourquoi aurais-je aimé et respecté un homme comme ça ?… D'ailleurs, les hommes, qu'est-ce que c'est ?… Ils sont nécessaires pour engendrer les enfants, un point c'est tout ! La force d'une race est dans ses femmes. C'est nous, Renisenb, qui transmettons à nos petits tout ce qui nous appartient. Quant aux hommes, le mieux qu'on puisse souhaiter, c'est qu'ils meurent jeunes !
Afficher en entierIl était chaud quand je le saisis, chaud comme la braise, et ma main fut brûlée de telle sorte que je doute de jamais être débarrassé de la douleur. Mais au moment ou j'écris, il est refroidi, et il paraît se rétrécir, sans pourtant perdre sa beauté ni sa forme. Déjà l'inscription qu'il portait et qui au début était aussi claire que la flamme rouge s'estompe et devient à peine lisible. Elle est formée de caractères elfiques d'Eregion, car il n'y a pas en Mordor de lettres convenant à un travail aussi subtil; mais le langage m'est inconnu. Je pense qu'il s'agit d'une langue du Pays Noir, car elle est grossière et barbare. Quel mal elle énonce, je l'ignore; mais j'en trace ici une copie, de peur qu'elle ne disparaisse définitivement. Il manque peut-être à l'Anneau la chaleur de la main de Sauron, qui était noire tout en brûlant comme du feu, et ainsi Gil-galad fut détruit; et peut-être si l'or était de nouveau réchauffé, l'écriture serait-elle ravivée. Mais pour ma part, je ne risquerai pas d'endommager cet objet: de toutes les œuvres de Sauron, la seule belle. Il m'est précieux, bien que le paie d'une grande souffrance.
Afficher en entierAujourd’hui, Khay était embaumé, enveloppé dans des bandelettes, protégé par des amulettes dans son voyage dans l’autre monde. Il n’y avait plus de Khay dans celui-ci, plus de Khay pour naviguer sur le Nil, pêcher et rire dans le soleil, cependant que sa femme, allongée dans le bateau, la petite Teti sur son giron, lui renvoyait son rire…
Afficher en entierRenisenb avait pris l’habitude de monter au Tombeau presque tous les jours. Elle y rencontrait parfois Yahmose et Hori, parfois le scribe seul. Parfois aussi, il n’y avait personne. Mais toujours elle retrouvait là la même impression de paix et de soulagement. C’était pour elle comme une évasion.
Afficher en entier— Nous sommes des gens curieux, nous, Égyptiens ! Nous aimons la vie et, très tôt, nous prenons des dispositions en vue de notre mort. C’est là que va la fortune de l’Égypte : en pyramides, en tombeaux et en fondations destinées à assurer leur entretien !
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