Commentaires

🪞 La Passe-miroir, Livre 4 : La Tempête des échos 🪞

🪞 Voilà, dernier tome achevé.

Lors de mes précédentes chroniques, j’ai eu de nombreux commentaires me disant que la saga était top mais que le 4 eme et dernier tome n’était pas à la hauteur des autres… Malheureusement c’est totalement vrai.

🪞 Ce dernier tome est long, étrange, et surtout totalement différent des autres.

L’histoire n’a pas cette magie qu’il y avait dans les autres livres.

Le tome est beaucoup plus sombre, et la fin ne m’a pas convaincu plus que cela.

Il manque quelque chose à ce tome et c’est bien dommage.

🪞En somme, la saga est fantastique, dans un univers particulier avec des personnages attachants et atypique.

Bien que ce dernier tome ne m’ai pas convaincu, je vous recommande tout de même cette intégrale.

Lecture commencée le 3 décembre & terminée le 15 décembre 2023

C’est ma 1ère lecture de ce tome &...

Christelle DABOS nous fait un résumé du tome précédent, comme à partir du tome 2, mais pas que... Elle nous fait un récapitulatif des différentes personnages, et c’est TOP, ça nous permet de se remémorer QUI EST QUI PAR RAPPORT À QUI DANS L’HISTOIRE 😉

Dans ce dernier tome, on retrouve, bien sûr Ophélie et Thorn, mais surtout Ophélie seule pendant un certain temps, et je ne dirais pas ni où ni comment, je vous laisse le découvrir par vous-même 😊

En ce qui concerne LA FIN DE CETTE SUPER SAGA 😉

Alors cette fin, comment expliquer... Je ne m’attendais pas du tout !

Lisez cette SAGA pour connaître cette fin... 😉

Pour résumé cette SUPERBE SAGA, GÉNIAL, ÉPOUSTOUFLANT 😊

CERTAINEMENT QU’ELLE SERA UNE RELECTURE À COUP SUR 😊

JE VOUS LA CONSEILLE À 1000%

Je vais ici faire un avis général sur la saga :

Tout simplement incroyable. Je n'arrivais plus à lâcher chacun de ces livres. La fin m'a complètement brisé et le faite qu'elle soit ouverte est finalement ma seule déception. Spoiler(cliquez pour révéler)A mon avis, même la pire. Thorn avait le droit de vivre heureux. C'est horrible qu'il sera toujours coincer dans ce monde parallèle loin d'Ophélie et de ce qu'il réussi à construire avec elle.

Comme beaucoup de commentaires que j’ai lu, je ressors de cette aventure, et j’ai un mal fou à la définir. Est-ce que j’ai aimé ? Adoré ? détesté ? Je suis perdue, troublée interpellée. Pour cette raison, j’ai classé ce tome en rang argent, sans savoir s’il mérite plus ou moins…

Pour ma part, la passe-miroir (tomes 1 et 2) a été un coup de cœur phénoménal. La richesse de l’univers, l’originalité des personnages, une trame imprévisible et menée d’une main de maître : tout y était. Je n’ai d’ailleurs jamais compris ce positionnement « jeunesse » (et encore moins avec ce tome 4) tant l’univers me paraît éloigné de ce qui est « jeunesse ».

Le tome 3, je l’ai vraiment détesté. Il représente une cassure après ce merveilleux début où on s’ampute à jamais de personnages qui nous ont marqués au fer rouge et pour lesquels beaucoup (moi y compris) avaient de vraies attentes (Bérénilde, Farouk, Victoire, Archibald, Renard, tante Roselyne…), et tant à faire. Mais j’avais également détesté Ophélie pour son changement brusque de caractère et sa découverte d’un amour dévorant pour Thorn. En gros, je reproche également à ce tome beaucoup de facilités et de deus ex machina également. Sa lecture m’avait mise en colère. Je réalise à présent qu’il n’a pour unique fonction que d’être un liant pour amener ce fameux tome 4 et toute la complexité de l’intrigue.

Et nous arrivons donc à ce tome 4 dont l’ambiance change radicalement, mais s’inscrit donc dans l’ambiance du tome 3 (malheureusement en ce qui concerne le traitement des personnages secondaires…). Tout tourne autour du méta de l’univers : la création du monde, des arches, des esprits de familles, d’Eulalie Dilleux, de l’Autre, de l’Endroit, de l’Envers. La trame est très complexe et il faut s’accrocher pour suivre. Certains passages – longs – sont particulièrement psychédéliques et m’ont rappelé les derniers épisodes de la série « Le Prisonnier » (ce qui parlera aux connaisseurs en matière d’absurde et de difficultés à suivre). Toute la partie dans la maison des Déviations en fait. On retrouve à nouveau des Deus ex machina, mais nettement moins que dans le troisième tome.

Les points positifs : je n’ai pas su dire à la fin de ma lecture si Christelle Dabos frisait le génie ou la folie dans cet ouvrage. Ce n’est pas tant les « révélations » qui m’ont surprise (non pas parce que je les avais devinés, mais j’étais anesthésiée par les personnages, j’y reviendrais dans les points négatifs), mais le maestro avec lequel l’auteure a géré son intrigue. Autant, dans le tome 3, j’ai senti vraiment que c’était bâclé, autant, au cas particulier, on ressentait l’importance de tous les détails qui avaient été placés depuis le tome 1 dans l’histoire. La relecture d’un passage mémoire de Farouk que nous avions découvert dans le tome 2 reprend un sens complétement différent avec toutes les explications qui venaient d’être données, et là, j’ai vraiment eu l’impression de me prendre une claque en le découvrant à nouveau. Il y a une recherche, un fil conducteur, un travail impressionnant, et, de ce côté-là, je suis vraiment admirative de l’auteure. Malheureusement, pour moi, l’aspect positif, ça s’arrête ici.

Les points négatifs : j’ai l’impression qu’entre le tome 1 et le tome 4, l’objectif de Christelle Dabos a complètement changé. En effet, on est passé d’une histoire étoffée avec une panoplie de personnages et des tensions de cours à la genèse du monde. Les quelques personnages encore présent (Ophélie, voire Thorn) ne servent plus que de relais pour cette trame sans vraiment de consistance en propre. En effet, à part des caractéristiques physiques qui reviennent, notamment sur Thorn, rien ne distinguent particulièrement les personnages. Ophélie ira toujours suivre le fil rouge indépendamment de toute logiqueSpoiler(cliquez pour révéler) (exemple : lorsque la Bonne famille disparait, elle a obtenu les informations qu’elle cherchait de base – et celles là ne justifiaient pas le traitement qu’elle subit, mais passons - , rien ne justifie qu’elle cherche à retourner dans l’observatoire en sachant pertinemment qu’elle va passer au stade II, et en plus elle se morfond derrière en se disant qu’elle aurait dû partir) et le deus ex machina qui va lui permettre de suivre l’histoire prévue Spoiler(cliquez pour révéler)(exemple : le RDV de Thorn lorsqu’elle est internée, elle sait qu’elle y arrivera et elle arrive à démonter sa fenêtre et à tomber sur ces tapis roulants invisibles – oui, j’ai oublié le nom ! - ; comment Thorn a pu organiser un RDV sans même chercher à la faire sortir ?). En somme, j’ai eu l’impression que les personnages agissaient ainsi parce que cela arrangeait l’intrigue, et non qu’ils la poussaient en raison de leurs caractères. Par conséquent, je ne pouvais avoir aucun attachement envers eux et ne craignait aucunement leur mort, leur souffrance ou autre. Leurs conflits intérieurs ne pouvaient pas non plus me concerner dans la mesure où, de toute façon, si l’intrigue l’exigeait, ils changeraient d’avis directement. Les meilleurs exemples concernent évidemment la relation Ophélie / Thorn Spoiler(cliquez pour révéler)où, durant le tome 3, Ophélie ne songeait qu’à une chose : trouver Thorn, être à la hauteur pour lui (ce qui m’avait passablement gonflée vu qu’elle n'agissait pas ainsi avant), et là, à chaque fois qu’elle a le choix de partir avec lui ou de le retrouver, elle choisit toujours l’autre chemin. Sur le principe, le choix ne me dérange pas. Mais il est contradictoire avec TOUTES les pensées du personnage. Thorn, c’est presque l’inverse. Il dit dans un premier temps qu’il lutte contre tout (sa famille, son pôle, l’opinion des gens de manière générale) juste pour que le monde soit libre. Et finalement, après, il dit que c’est Ophélie qui passe même avant tout ça. Soit. Pourquoi pas. Pourtant, à chaque fois qu’il a l’occasion de lui dire de rester avec lui, de l’orienter vers un choix sécurisé, il ne le fait pas et se réjouit de sa prise de risque. A nouveau, sans lui ordonner, lui dire qu’aller s’enfermer dans un hôpital psychiatrique où personne ne revient, ce n’est pas l’idée du siècle, je trouve pas ça fou. La seule explication à ces choix, c’est simple : s’ils ne faisaient pas ce choix, il n’y aurait pas eu d’histoire.

Enfin, je regretterai toujours l’absence de développement des personnages abandonnés ou de toutes ces autres arches qui ont mis l’eau à la bouche rien qu’avec leur nom. Un des plus gros gâchis reste également l’utilisation des esprits de famille, ce qui aurait pu donner un final détonnant.

Mais non, on termine vraiment sur une quête initiatique qui se veut presque philosophique (et cet aspect est réussi) d’un personnage dénaturé (moins réussi…) à l’image des esprits de famille qui dépérissent sans que leur histoire ne soit racontée.

Concernant la fin ouverte, elle ne m’a ni choquée, ni surprise (d’autant moins avec cette évolution avant), et je n’imaginais de toute façon pas de « bonne fin » Spoiler(cliquez pour révéler)mais de là à retirer les doigts d’Ophélie… J’ai été choquée XDD. Je comprends la symbolique, mais là, fallait oser, je n’étais pas prête XDD.

Je ne serai pas capable de recommander cette lecture malgré l’excellente expérience des deux premiers tomes parce qu’on dit souvent que la perplexité d’un livre en signe la qualité. Pour ma part, je ne me prononce pas sur la qualité, mais je ne sais pas si l’état d’esprit dans lequel il me plonge me donne envie d’être partagé par mes proches.

La Passe-miroir 4 achève la saga avec beaucoup de révélations qui, hélas, sont toutes mises bout à bout en fin de tome. C'est dense, riche, mais presque trop généreux. En tant que lecteurs, on a du mal à tout saisir. De plus, la première moitié du roman fait un choix étrange que celui d'éloigner l'héroïne du monde. On a presque l'impression qu'un cinquième tome aurait pu être utile. Mais la fin est épique avec tous les éléments qui rendent une conclusion excitante. Concernant l'identité d'Eulalie, ça ne m'a pas paru intéressant, mais tout ce qui s'approche de l'Envers était génial. Quant à la partie qui a déplu beaucoup de fans, je suis vraiment satisfait pour ma part. Un tome inégal qui offre tout dans la deuxième moitié. Un peu dommage, mais quel tour de force de Christelle Dabos ces 4 tomes ! Une saga française d'exception.

La fin me laisse sur ma faim. J'aurais aimé avoir les retrouvailles avec Thorn...[spoiler]

Sinon superbe saga, j'ai adoré suivre l'aventure d'Ophélie et son histoire d'amour avec Thorn.

C'est peut être le tome que j'ai le moins apprécié sur les 4, j'ai parfois un peu lâché, eu un peu plus de mal à me plonger dans l'univers, ça n'en reste pas moins un énorme coup de coeur. J'ai adoré ces romans

Heuuu vous êtes sûr à 1000% qu’il n’y a pas de tome 5 ? Vraiment ? 😭 La fin est ( sans vouloir vous spoiler ) horrible ! L’auteur apprécie apparement les fins qui torturent les lecteurs, surtout que ce n’était pas une fin !!!

Une fin tout simplement magnifique pour une saga tout aussi exceptionnelle. Bravo et un immense merci à Christelle Dabos pour cette histoire fabuleuse. Ce dernier tome nous plonge encore plus profondément dans l'univers qu'elle a si brillamment créé. J'ai dévoré chaque page avec la même passion que lorsque j'ai ouvert le premier tome.

Je suis extrêmement heureux d'avoir pu voyager, d'arches en arches, de miroir en miroir, jusqu'à la dernière phrase. Cette saga restera à jamais en tête de mes coups de cœur littéraires !

livre baclé, si quelqu'un peut en faire une réécriture je suis preneuse