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-Arrête tes conneries, Félix, murmura distraitement Anne.
Qu’est-ce que tu aimes, toi ? demanda Félix à Terrier, d’un air goguenard et il jeta un coup d’œil à Anne et ramena son regard sur Terrier perplexe et précisa : Comme musique, par exemple ?
Terrier haussa les épaules. Félix porta son verre à ses lèvres et voulut le vider d’un trait.
Maria Callas, dit Terrier.
Afficher en entier-Je te demande dix ans, a dit Martin. Ce sera peut-être moins si j’ai de la chance. Si je n’en n’ai pas, il me faudra dix ans, j’ai calculé.
Anne jure de l’attendre. Elle l’embrasse en pleurant. Elle a seize ans et demi, Martin en a dix-huit.
Afficher en entierC'était l'hiver et il faisait nuit. Arrivant directement de l'Arctique, un vent glacé s'engouffrait dans la mer d'Irlande, balayait Liverpool, filait à travers la plaine du Cheshire (où les chats couchaient frileusement les oreilles en l'entendant ronfler dans la cheminée) et, par-delà la glace baissée, venait frapper les yeux de l'homme assis dans le petit fourgon Bedford. L'homme en cillait pas.
Il était grand mais pas vraiment massif, avec un visage calme, des yeux bleus, des cheveux bruns qui lui recouvraient juste le bord supérieur de l'oreille
Afficher en entiernouvel L’intérieur du restaurant était tout en plastique orange et noir et il n’y avait plus aucun dîneur. Ce n’est pas le genre d’endroit où l’on s’attarde à manger. Pendant que Terrier mettait des nourritures sur son plateau, il vit du coin de l’œil la Capri qui gagnait à son tour le parking. Elle s’arrêta et son conducteur n’en sortit pas
Afficher en entiernouvel C’était un grand jeune homme maigre au teint blafard, avec une veste de cuir noir, des lunettes noires, un chaume de cheveux noirs hérissés sur la tête. Terrier rejoignit sa DS, paya le pompiste, se remit au volant. Un peu de neige fondante tourbillonnait dans la lumière orangée des lampadaires. Terrier démarra et alla se ranger au parking, derrière le restaurant self-service
Afficher en entiernouvel Pour aller rejoindre l’autoroute du Sud, Terrier fit demi-tour au milieu de la porte de Versailles embouteillée. Il remarqua qu’une Ford Capri en faisait autant. A travers le flot d’autos et de gaz d’échappement, il se traîna par les boulevards extérieurs jusqu’à la porte d’Orléans, puis dans l’accès à l’autoroute et sur l’autoroute elle-même. La Capri était toujours en vue
Afficher en entiernouvel Il était 17 h 30. Terrier fourra ses bagages sur la banquette arrière de la DS 21 usagée, prit le volant et démarra. Il descendit la contre-allée en direction de la porte de Versailles, puis se glissa dans la circulation qui était lente et très abondante. Une vieille Ford Capri gris pâle avec un capot noir mat le prit en filature
Afficher en entiernouvel La jolie brune ? (Le propriétaire eut une moue sagace.) On croirait pas, à la voir. Je l’ai vue qui s’en allait, en fin de matinée. Je ne sais pas quand elle est arrivée, par exemple. Il adressa un clin d’œil à Terrier. Terrier lui tourna le dos. Le téléphone sonna. Terrier décrocha. — Je voudrais joindre Luigi
Afficher en entiernouvel Terrier haussa les épaules et raccrocha. Il acheva ses tâches, puis reprit le téléphone pour appeler son propriétaire qui logeait dans l’immeuble même, au premier étage. Pendant que l’homme montait, Terrier appela son garage pour dire qu’on lui amène sa voiture
Afficher en entiernouvel Puis ses lèvres se pincèrent. Il décrocha le téléphone intact et forma un numéro. La communication s’établit aussitôt après la première sonnerie
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