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— Traumatisée. A. Vie.

Taylor se laisse tomber à la table que Gareth a dressée pour nous au fond de l’auberge.

— Je suis désolé, Taylor, dis-je en passant mes bras autour de ses épaules. Mais les licornes sont comme ça.

— Tu aurais dû me prévenir ! dit-elle tandis que ses yeux bleus lancent des éclairs.

— Je l’ai fait. Tu t’en souviens ? Je t’ai dit que les licornes étaient de grossières créatures, pas de bonnes bêtes. Comme tu dis « les pires ».

— Peut-être, grommelle-t-elle.

Je tends le bras pour lui passer son assiette avec du pain, du beurre, des fruits et des tranches de viande riche.

— Je n’aurais pas dû la laisser aller aussi loin.

Le sauvage voulait m’arracher les yeux, mais je devais laisser Taylor découvrir ce monde par elle-même. Voulais-je étrangler la licorne avec mes mains nues ? Oui. Est-ce que Taylor m’aurait pardonné pour ça ? Peut-être.

— Tu n’aurais pas dû la laisser faire, hein ? dit-elle en posant un baiser sur mon bras, Tu es sûr ?

Le sauvage rugit et je reste assis tranquillement pendant un moment.

— Désolée, dit-elle en grimaçant. Je ne voulais pas faire ça. Elle repousse une mèche de cheveux de son visage. Et je ne t’aurais probablement jamais cru concernant les licornes si je ne l’avais pas vu par moi-même, continue-t-elle avec une grimace plus prononcée. Et mon Dieu, je l’ai vu de mes propres yeux.

Beth pouffe de rire.

— Tous les nouveaux Changelings sont comme ça. Ils pensent que les licornes sont des animaux nobles, magiques et fantastiques, dit-elle en dévorant un morceau de pain avant d’incliner la tête sur le côté. Mais en général, les nouveaux Changelings sont des enfants. Tu n’as pas cette excuse.

— Peu importe, répond Taylor en prenant un autre morceau de pain. Ensuite, elle le lâche avec un sursaut d’horreur dans le regard. Oh, mon Dieu, Léandre. Et si ton Fae sauvage était une licorne ?

Le picotement commence dans ma gorge et explose à travers moi. Je ris. Non, je hurle. Beth s’y met aussi, son rire se transformant en caquètement.

— Je suis désolé, dis-je en essayant de me calmer, parce que Taylor n’a pas l’air d’être très amusée. Je ne voulais pas que tu penses à quoi que ce soit qui puisse t’inquiéter.

— Mais tu n’en êtes pas sûr, n’est-ce pas? dit-elle avec un sourire qui arrive enfin puis, elle prend un verre d’eau. Tu pourrais être une licorne, là-dedans. Une vilaine licorne perverse.

— Je suppose que c’est possible, mais...

— Je suppose que nous verrons bien qui aura le dernier mot à ce sujet.

— Taylor, je ne voulais pas te blesser.

— Il n’y a pas de mal, dit-elle trop rapidement avant d’avancer son menton, l’image même de la contrariété.

A-t-elle la moindre idée de ce que cela me fait ? À quel point ai-je envie de la jeter sur mon épaule et de l’emmener dans une des chambres à l’étage ?

— Allez, dit Beth en attrapant la moitié de la baguette de pain. Tu sais que c’était à mourir de rire.

Taylor hausse un peu les épaules, mais je vois qu’elle se retient de sourire.

— Réfléchis. Si c’est une licorne, tu peux la chevaucher des deux côtés, continue Beth en ricanant et en attrapant un grain de raisin avec sa bouche.

— Arrête, dit Taylor qui finit par sourire en rougissant.

Je prends sa main et je l’embrasse. Elle râle encore un peu, mais s’appuie contre moi.

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Au moment où j’allais demander à Gareth un de ces oiseaux qui ont l’air si délicieux, ma respiration se bloque dans ma gorge et je me mets à crier tellement que Léandre doit tirer sur les rênes de Kyrin avant qu’il ne se cabre.

— Quoi ? demande Léandre qui a déjà un poignard dans sa main. La rue s’arrête un moment, ensuite les créatures repartent à leurs activités comme si rien n’était arrivé. Ils sont fous ? Ou aveugles ?

Je hurle à nouveau et je balance une jambe sur le côté de Kyrin, mais Léandre m’empêche d’aller nulle part en attrapant ma robe avec sa patte d’ours.

— Laisse-moi descendre !

— Fillette, dit-il en me soulevant d’une main jusqu’à ce que je sois au niveau de ses yeux. Que fais-tu ?

— Ce n’est pas évident ? dis-je en me tournant pour le regarder à nouveau.

— Quoi ? dit Beth qui suit mon regard. Qu’est-ce que c’est ?

C’est encore et toujours le collier.

— Est-il invisible pour tout le monde sauf pour moi ? Vous ne le voyez pas ? dis-je en le montrant du doigt.

— Ha, dit Léandre en levant un sourcil.

— D’accord. Ha. Maintenant, pose-moi par terre. Je dois le toucher !

Il me tire vers sa poitrine et descend de cheval, en me gardant sous son bras pendant que nous descendons la rue poussiéreuse.

— Léandre ? crie Gareth.

Il montre ce qui ressemble à une auberge sur notre gauche.

— Prenons une chambre avec de la nourriture et des articles de toilette. Nous vous rejoindrons sous peu.

J’avance d’un pas de géant et je presse mes mains sur mes joues.

— Je ne peux pas le croire. Une vraie. Vivante. Licorne !

L’animal blanc est attaché très lâche à un poteau, ses yeux bleus observant la rue avec sa corne iridescente qui attrape la lumière. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau de toute ma vie.

— Attention, Taylor.

— C’est comme dans Légend.

Léandre me jette un regard vide.

— C’est un super film des années quatre-vingt. Avec Tom Cruise. Et cette fille dans « Ferris Bueller »

Le regard vide ne change pas.

— Dans le film, il y a deux licornes. Les dernières. Et le seigneur des ténèbres veut les tuer afin que le soleil ne se lève plus jamais. La princesse se plante et il y en a une qui perd sa corne et l’autre capturée, et...

Léandre fronce son nez.

— La princesse ne semble pas très maligne.

— Oh, pourtant elle l’est ! réponds-je en m’approchant, et la licorne concentre son regard sur moi avec ses grands yeux bleus. À la fin, elle remporte la victoire sur l’obscurité en se sacrifiant. Les licornes sont sauvées et le soleil se lève.

Je tends la main pour toucher la crinière de la licorne.

— Puis-je, dis-je en prenant une profonde inspiration, te caresser ?

Je m’attends à ce qu’elle me jette un regard hautain ou qu’elle baisse la tête gracieusement en signe d’accord.

Au lieu de cela, elle parle !

— Bien sûr.

C’est une magnifique voix profonde qui me rappelle le son d’une clarinette et je suis morte d’impatience.

— Merci, dis-je en passant ma main tremblante sur sa crinière.

Elle est douce comme du poil de lapin, pas rugueuse comme celle de Kyrin.

— Tu ne m’as pas demandé où, répond-elle en faisant un clin d’œil.

— Oh, je réponds en retirant ma main. Je suis désolée. Où puis-je te caresser ?

Léandre porte sa main à sa bouche.

— Quoi ? lui demandé-je.

— Rien. Il fait un geste vers la licorne. Continue.

Je jure qu’il cache un sourire ou peut-être un éclat de rire, mais je n’ai pas de temps pour lui. Pas quand je suis à côté d’une vraie licorne vivante. Le. Plus. Beau. Jour. De. Ma. Vie.

— Pose gentiment ta main sur mon dos, ordonne la licorne.

Je passe ma main sur son dos, et elle ricane doucement.

— Comme ça ?

— Parfait. Maintenant, remonte doucement vers ma crinière.

— D’accord, dis-je en glissant mes doigts dans ses poils aussi doux que du lapin jusqu’au sommet de sa tête.

— Maintenant, descends jusqu’à mon museau, dit-elle d’une voix encore plus basse.

Un ronflement s’échappe de Léandre.

Je l’ignore. Il est clairement jaloux que j’aie charmé la licorne.

— Comme ça ?

— C'est ça, dit la licorne en se frottant contre moi, ses poils doux comme un coussin moelleux le long de mon visage.

— Tu es si douce.

— Merci, répond-elle en frappant un sabot sur le sol. Maintenant jusqu'à ma corne.

Un frisson me traverse.

— Je peux la toucher ?

— Je t'en prie.

J'y glisse doucement mes doigts, l'iridescente scintillant le long du bout de mes doigts.

— C'est magnifique.

— Enroule ta main autour.

— Vraiment ? Je la regarde dans les yeux, et elle cligne lentement des yeux.

Léandre s'éclaircit la gorge, mais quand je le regarde, il partage un regard avec Kyrin.

— C'est magique, susurre la licorne.

Je saisis la base et glisse ma main le long de celle-ci.

Elle ricane.

— Encore.

Léandre attrape mon poignet et m'arrache la main.

— D'accord. Ça suffit.

— Salut, mec. La licorne se retourne et fixe Léandre. Je ne suis pas en train de gifler ta petite amie, n'est-ce pas ?

— Quoi ? Je trébuche en arrière, et quand je jette un coup d'œil vers le bas, je suffoque et j'attrape Léandre. La licorne est excitée. Vraiment excitée.

— Où vas-tu ? Elle baisse la tête, sa corne devant moi. Continue comme ça. J'allais y venir.

Léandre relève son visage.

— Je crois qu'elle a appris sa leçon sur les licornes.

— Tu as un problème avec les licornes ? Tu débarques, tu interromps ce qu’elle faisait avec sa main comme si tu étais une équipe du swap, dit-elle en tapant ses sabots, ses narines s'évasent. Penche-toi et je vais enfoncer cette corne où...

— Mon Dieu, dis-je en regardant avec horreur ma main dont la paume est toujours iridescente avec horreur. Vous êtes dégoûtant !

— Tu penses que je refuserais l’amour d’une jolie petite Changeling comme toi ? dit-elle en reniflant à nouveau. La prochaine fois, lèche ta paume d’abord. Je préfère.

Avant de pouvoir réfléchir, je la gifle.

Léandre éclate de rire.

— Je viens juste de gifler une licorne, dis-je en laissant Léandre me mettre derrière lui.

— Tu t’es bien amusée. Maintenant, c’est terminé, sale bête, dit Léandre en m’éloignant de la licorne perverse.

Il tire sur ses rênes.

— Tu as de la chance que je sois attaché. J’aurais pris ta copine juste sous tes yeux, ordure du royaume d’hiver. Je l’aurais fait hennir toute la nuit.

— Les licornes sont nulles. Tellement, tellement nulles. Je vais mourir. Je viens de gifler une licorne.

— Tant pis pour toi chérie. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je suis monté comme un cheval.

Kyrin renifle avec dégoût.

Je couvre mes oreilles avec les mains. Mais il est trop tard. Les licornes, c’est fichu pour moi. Mon rêve d’enfance vient d’être brisé par l’érection d’une licorne.

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