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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par RMarMat 2019-07-24T21:40:34+02:00
Diamant

Romain Gary nous livre ici une autobiographie bouleversante et magnifique parce que ce n’est pas seulement la sienne mais également celle de sa mère chérie, aimée, fusionnelle, débordante d’amour et d’ambition pour son fils.

Ah que j’aime le style, l’écriture de Romain Gary. Encore une foi, j’ai été emporté par cette lecture émaillée de mille anecdotes pétillantes qui toujours désamorcent ses luttes contre l’adversité, sublime ses convictions profondes, son d’empathie envers les hommes et son amour pour notre terre et ses habitants. Je découvre à travers cette lecture que Roman Kacew ne serait pas devenu Romain Gary sans l’amour démesuré de Nina Borisvoskaia, sa mère. Cette femme extravagante, excessive, seule, donnera tout ; sacrifiera tout ; pour donner le meilleur à son fils. Je parlerai même de conditionnement afin que son fils réalise par procuration son rêve de reconnaissance, d’aisance…. Et donc devienne un homme grand, un Français, un artiste, un militaire, un diplomate. L’espérance est haute, le poids de cet amour exigeant pour un enfant qui jusqu’au bout de sa vie refusera de décevoir sa mère.

Spoiler(cliquez pour révéler)

« Il n'est pas bon d'être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c'est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend. Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. »

Même adulte, même privé de cette mère, Romain Gary ne cessera de chercher ; à être à la hauteur de cet amour, de cette exigence. Cet aiguillon le poussera sans cesse à aller au delà de lui-même pour donner un sens à la promesse qu’il a faite à l’aube de sa vie à cette mère.

Spoiler(cliquez pour révéler)

« Encore aujourd’hui, plus de vingt ans après, […] je n’ai qu’à lever les yeux pour voir la cohorte ennemie qui se penche sur moi, à la recherche de quelque signe de défaite ou de soumission.

[…]

Il y a d’abord Totoche, le dieu de la bêtise, […] à chaque explosion nucléaire, son ombre se dresse, un peu plus haut sur la terre…

[…]

Il y a Merzavka, le dieu des vérité absolues […] celui-là est notre plus vieux seigneur et maître ; il y a si longtemps qu’il préside à notre destin, qu’il est devenu riche et honoré ; chaque fois qu’il tue, torture et opprime au nom des vérités absolues, relieuses, politiques ou morales.

[…]

Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés du mépris, de la haine […] C’est un merveilleux organisateur de mouvement de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile, dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes…

[…]

Il y a d’autres dieux, plus mystérieux et plus louches, plus insidieux et masqués, difficiles à identifier ; leurs cohortes son nombreuses et nombreux leurs complices parmi nous ; ma mère les connaissait bien…

[…]

Nous sommes aujourd’hui de vieux ennemis et c’est de ma lutte avec eux que je veux faire ici le récit […] je m’étais promis de la dérober à cette servitude ; j’ai grandi dans l’attente du jour où j e pourrais tendre enfin ma main vers le voile qui obscurcissait l’univers et découvrir soudain un visage de sagesse et de pitié ; j’ai voulu disputer, aux dieux absurdes et ivres de leur puissance, la possession du monde, et rendre la terre à ceux qui l’habitent de leur courage et de leur amour. »

Cette pression, cette influence explique en partie la fin tragique de l’auteur. Au delà du refus de vieillir, d’accepter les fatalités du monde, il avoue avoir eu par trois fois la tentation de se tuer, avouant à demi-mot l’emprise de cette mère sur sa vie, et son bonheur. Mais avant ça il sera devenu un auteur reconnu. Il se verra décerné deux fois le prix Goncourt dont le second sous le pseudo d’Émile Ajar. Il sera au surplus, compagnon de la libération, diplomate.

Rassurez-vous le livre se termine sur une note plus légère, au bord de l’océan, sur la plage de Big Sur et sur une vision qui prend encore plus de sens aujourd’hui : « que l’homme prenne la protection de la nature dans ses propres mains ».

Difficile de fermer ce livre, tant il est beau et cruel, hymne à l’amour d’une mère, berceuse de fraternité, chant de justice dans une France idéalisée ; témoignage d’un homme hanté par l’absolu, par l’idéal, par la bonté des dieux et des hommes en quête de compréhension du monde. Lecture que je n’oubliera pas non plus parce que l’auteur me touche au cœur par sa sensibilité, sa fragilité, son parcourt et sa fin tragique.

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Commentaire ajouté par lea-3 2012-01-08T20:54:01+01:00
Argent

superbe livre bien ecrit qui nous apprend beaucoup historiquement

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Commentaire ajouté par Lulila11 2012-04-30T17:48:30+02:00
Lu aussi

J'ai du lire ce roman pour le collège avec pour thème l'étude d'une autobiographie. Le livre me paraissait prometteur mais j'ai été très déçue notamment en apprenant que la plupart des faits racontés par l'auteur sont en fait de pures fictions. De plus, les descriptions sont beaucoup trop nombreuses ce qui rend la lecture de ce livre ennuyeuse et très, très, TRES longue. En bref, un beau tmoignage sur l'amour maternel gâché par le style quelque peu pesant de l'auteur.

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Commentaire ajouté par Claire-Primerose 2012-10-25T19:07:19+02:00
Lu aussi

Même si certains passages sont un peu longs à lire, le style d'écriture de Romain Gary m'a assez plû et je me suis vite mise dans la peau du perssonage.

Romain était vraiment un enfant qui faisait tout pour plaire à sa mère.

Je suis impressionnée que l'auteur se souvienne de ses souvenirs d'enfance aussi bien ! Certains passages m'ont fait plutôt rire, comme quand Romain a mangé une chaussure en cahoutchou pour Valentine.

La fin m'a surprise, surtout sur le destin de la mére.

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Commentaire ajouté par TralilouLit 2015-11-04T19:30:53+01:00
Diamant

Tout simplement magnifique.

Un véritable chef d'oeuvre ...

J'ai refermé ce livre avec l'envie de le relire aussitôt.

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Commentaire ajouté par MissinWonderland 2015-12-24T11:04:00+01:00
Lu aussi

Une oeuvre remplie de tendresse maternelle et de promesse d'avenir, où l'on suit le chemin tortueux d'un futur écrivain.

Un bon livre.

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Commentaire ajouté par jubyju 2018-07-12T04:27:25+02:00
Diamant

Je ne connaissais pas Romain Gary avant d'ouvrir par le plus grand des hasards la Promesse de l'aube. La perspective d'un roman autobiographique ne m'emballait pas plus que ça, mais j'ai tellement été heureuse d'avoir tout de même décidé de le lire.

Romain Gary trouve notre coeur en racontant son histoire d'immigrant, que le hasard a poussé aux sommets de la France. Gary manie l'autodérision, l'humour noir et une forme d'espoir amer d'une main de maitre. Il sait donner corps à l'amour et à la vie. En apprenant plus tard la fin de romain Gary, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. La promesse de l'aube nous le rend aussi proche qu'un frère. 10/10, pour la poésie et le rire, et pour les mouettes.

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Commentaire ajouté par cam16 2011-02-02T19:19:28+01:00
Argent

C'est plutôt un bon livre mais certains passages son un peu long. C'est un autobiographie et Romain Gary a exprimé ses sentiments (ce qui est normal) mais certains passages m'ont quand même ennuyée. Ça reste un bon livre que je ne regrette pas de l'avoir lu.

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Commentaire ajouté par Emii-12 2011-03-28T20:23:25+02:00
Pas apprécié

Une bonne partie du roman m'a ennuyé. Il n'y a que le début du roman que j'ai apprécié.

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Commentaire ajouté par Pau-line 2012-02-20T20:32:01+01:00
Lu aussi

Un livre qu'on m'a obligé à lire plus jeune. Sur la première lecture, je me suis pas mal ennuyée. Avec un peu de recul et quelques années en plus, je trouve effectivement que certains passages sont longs, ce qui, je trouve est assez difficile à empêcher pour une autobiographie de ce genre. Cependant, Romain Gary signe ici une autobiographie pleine d'émotion et d'amour.

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