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Extrait ajouté par Jess-jess 2011-09-28T16:33:27+02:00

- Je ne mens pas, affirma-t-elle en soutenant son regard sans ciller. Je suis une nonne. C'est à Gratting que j'ai prononcé mes voeux.

- Voyez-vous ça...

Sa réponse ne trahissait aucune intention particulière. Avalon ne savait comment l'interpréter. Elle fut donc prise au dépourvu quand il la prit dans sesbras et la serra contre lui, glissant une main dans ses cheveux en désordre pour qu'elle ne puisse se soustraire au baiser qu'il lui infligea.

Son corps était massif et dur contre le sien, mais ses lèvres étaient douces et habiles. Elles s'emparèrent des siennes sans lui laisser le temps se reprendre son souffle, avec force et passion, comme pour la punir. Avec plus d'intensité encore qu'à l'auberge, cette brusque intimité électrisa Avalon, la laissant tout à la fois effrayée et en proie à une exaltation de tous les sens. La main de Marcus se fit moins impérative dans ses cheveux, davantages un guide qu'une contrainte. La pression de ses lèvres diminua également. Le baiser se fit plus tendre, plus langoureux - et plus destabilisant encore. Avalon était douloureusement consciente du corps de Marcus contre le sien, de leurs torses, de leurs jambes qui s'épousaient, de ses mains... Tout le reste - les hommes qui les observaient, les circonstances de son enlèvement, l'incertitude de l'avenir - n'avait plus aucune importance.

Marcus posa sa main en coupe contre sa joue. Il ne la retenait plus prisonnière, ne lui imposait plus rien. C'était d'elle-même qu'elle se prêtait à cette étreinte. Contre les siennes, elle sentit les lèvres de Marcus se retrousser en un sourire victorieux. Et lorsqu'il mit fin au baiser, elle dut lutter pour ne pas chercher à le prolonger.

- Aucune nonne n'embrasse comme cela, dit-il.

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Extrait ajouté par fleurbleue1983 2015-11-20T21:47:26+01:00

Mais si je vous disais oui, je devrais renoncer à ce que je suis. Je ne peux sacrifier mon âme ni pour vous, ni pour eux, ni pour quoi que ce soit.

Marcus était désolé de voir à quel point elle se trompait sur son compte. Mais il commençait à comprendre qu'il lui serait impossible de le lui faire admettre.

Tout ce qui avait concouru à les réunir contribuait également à les séparer. Les liens qui les unissaient étaient aussi ceux qui la retenait prisonnière.

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Extrait ajouté par Lolotte2003 2019-08-23T22:20:02+02:00

—       Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Y a-t-il quelque chose que vous attendez de moi ?

Ces paroles innocentes provoquèrent un brusque changement en lui. Ses yeux s'assombrirent. Elle y vit luire une lueur de convoitise. Ses lèvres sensuelles s'incurvèrent lorsqu'il répondit :

—       Il y a bien des choses que j'attends de vous.

Avalon se garda de demander lesquelles. Il n'y avait pas à se tromper sur la nature du sous- entendu. Il lui fallut baisser les yeux pour masquer sa réaction, mais sans doute la brusque rougeur qui lui monta aux joues ne passa-t-elle pas inaperçue.

—       Dites-moi, Avalon... reprit-il d'une voix qui n'avait rien perdu de ses inflexions sensuelles. Qu'allez-vous faire du reste de vos vêtements, à présent que vous avez trouvé ce que vous y cherchiez? Les porter, à la place du tartan ?

Elle n'y avait pas réfléchi. Quand elle avait affirmé aux émissaires qu elle souhaitait porter autre chose, cela n'avait été qu'une ruse pour convaincre Bryce de lui faire parvenir ses malles. Mais le refus de porter le tartan pourrait être interprété comme un rejet du clan lui-même. Ce qui n'était pas son intention. Une autre partie d'elle- même, plus rebelle, lui susurrait qu'elle n'avait pas a se laisser dicter sa manière de se vêtir.

—       Prenez-les également, s'entendit-elle cependant répondre. Vendez-les. Vous en tirerez un bon prix.

À ces mots, Marcus arqua un sourcil. Un genou serré entre ses mains, il se pencha en arrière.

—       J'aime vous imaginer sans vos vêtements, mais ce n'est pas pour cela que je les vendrais.

Résolue à ignorer cette fois le double sens contenu dans ses paroles, Avalon haussa les épaules

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Extrait ajouté par Lolotte2003 2019-08-23T22:20:43+02:00

—       Si cela t'intéresse, ajouta-t-il, j'ai un baume excellent pour soulager cette bosse qui est en train d'apparaître.

—       Ce n'est pas ma tête qui me fait souffrir.

—       Ah... Dans ce cas, je ne peux rien pour toi. Je n'ai pas de baume contre les blessures d'amour- propre

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Extrait ajouté par MissBibli 2018-01-14T21:22:24+01:00

- Tout ce que je voulais, c'était vous rendre heureuse, Avalon. Vous, pas une créature de légende, pas un mythe. Vous. C'est vous que j'aime.

Marcus vit les doigts d'Avalon se dénouer et retint son souffle. Elle s'apprêtait à réduire en morceaux sa vie entière, et il ne pouvait qu'attendre son bon vouloir.

La jeune femme essuya nerveusement les paumes de ses mains sur son plaid.

Spoiler(cliquez pour révéler)- Je vous préviens, commença-t-elle d'une voix voilée par l'émotion. Si jamais vous vous avisez de me faire du mal un jour...

Elle n'en dit pas d'avantage. Marcus fronça les sourcils. Lentement, délibérément, il secoua la tête, niant la possibilité même d'une telle éventualité. Il serrait les dents si fort qu'il eut été incapable de prononcer les supplications qui se bousculaient en lui.

Avalon le dévisagea longuement, plus que jamais clair de lune,

fleur de bruyère et jais. Enfin, elle lâcha dans un soupir :

- Très bien. Je vous épouserai.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T01:22:49+01:00

Avalon aurait pu mourir avec Ona, au pied du bouleau, la gorge tranchée comme elle, si loncle Hanoch n'avait surgi à point nommé pour la sauver. Au péril de sa vie, il s'était frayé un passage jusqu'à elle au milieu des lances qui se dressaient, des flèches qui volaient et des cadavres. Un à un, il avait tué tous les gobelins qui la cernaient et n'avait cherché, ce faisant, qu'à sauvegarder la future femme de son fils.

Immédiatement après, il l'avait emmenée chez lui, au glacial pays d'Écosse. Dans les bras de son sauveur, Avalon avait vu Trayleigh disparaître peu à peu derrière eux. Elle criait si fort qu'il avait fini par lui fourrer une loque dans la bouche pour la faire taire. Un bout de chiffon qui avait le goût du sang, de la fumée et de la mort...

Cette belle journée d'automne qui la voyait rentrer chez elle n'aurait pu sembler plus éloignée du jour funeste où elle en était partie. Le paysage riant et tranquille inspirait la paix. Et tout comme la jeune femme qu'elle était à présent, le vieux château dans son écrin de verdure semblait s'être remis de ses blessures. Pourtant, tout au fond d'elle-même, Trayleigh demeurait pour elle dans le triste état où elle l'avait découvert, douze ans plus tôt, du haut d'une branche de bouleau.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T01:22:39+01:00

Trayleigh, Angleterre, septembre 1159

Le convoi qui cheminait vers le château de Trayleigh était remarquable à bien des égards. Tout d'abord, l'oriflamme aux couleurs de la famille Farouche - rouge, vert et blanc - aurait difficilement pu passer inaperçue. Ensuite, le nombre de gardes composant l'escorte - une quarantaine, au bas mot - était tout aussi impressionnant que son armement. La troupe, montée sur de fiers destriers, équipée d epées et de cuirasses étincelantes, ressemblait à quelque bête caparaçonnée sinuant à travers la campagne.

Mais l'élément le plus étonnant de ce convoi restait celle qu'il était chargé de protéger. Entourée d'hommes armés, lady Avalon chevauchait presque en tête. Dès le départ, elle avait renoncé à prendre place dans la voiture couverte qui lui était destinée. La capuche de son manteau rabattue, elle laissait flotter au vent ses cheveux dans lesquels jouait le soleil. Dans le secret de leurs pensées, nombre d'hommes fascinés comparaient cette chevelure d'un blond doré au halo d'un ange. Mais ceux qui avaient eu affaire à elle au début du voyage savaient qu'un ange n'aurait jamais fait preuve d'une telle obstination.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T01:22:16+01:00

En traversant le salon, Avalon répondit mécaniquement aux saluts qui lui étaient adressés. Elle, une sorcière? Sûrement pas ! Même si la plupart des membres de cette cour frivole étaient convaincus du contraire. Nul besoin de sorcellerie pour remarquer les cernes profonds qui soulignaient les yeux de Nicolas Latimer. Il ne fallait pas chevaucher un balai pour discerner sur son visage une expression d'hébétude, et dans ses yeux les dantesques visions qui s'y attardaient même en plein jour. Tout le monde pouvait constater cela. Nul besoin d'être adepte du démon.

En fait, Avalon Farouche ne croyait pas à l'existence des sorcières. En guise de sorcellerie, il n'y avait que la peur des hommes incapables de concevoir l'inconcevable, face à de pauvres femmes solitaires et sans protection, victimes de leurs persécutions. Dans ce portrait, Avalon ne se reconnaissait nullement. Tous les jours, on massacrait ces malheureuses en public et elle était sûre de ne jamais devenir l'une d'elles. Avalon n'était ni pauvre ni solitaire, et elle avait sous la main le plus fiable des protecteurs: elle-même.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-03T01:21:58+01:00

Londres, Angleterre, août 1159

— Folie !

Debout dans le grand salon royal, le courtisan avait prononcé ce mot avec une délectation manifeste.

— On dit qu'elle tient ça de sa mère. Une tare écossaise !

Lady Avalon Farouche n'avait rien manqué de cet échange qui avait cessé à son approche. Aux trois jeunes hommes qui s'inclinèrent devant elle, évitant son regard, elle adressa un sourire appuyé. Délibérément, elle fit halte devant eux, faisant mine de chasser un grain de poussière sur sa robe. Surpris de la voir s'attarder, les trois courtisans se troublèrent, s adressant des regards inquiets avant de relever les yeux vers elle.

De nouveau, Avalon les gratifia d'un sourire dont elle ne chercha pas à dissimuler la froideur. Elle ne s'accordait jamais ce genre de petit plaisir - cela n'aurait fait que nourrir les rumeurs. Mais ce soir, il était difficile de résister à la tentation.

Si l'un des trois membres du trio lui était inconnu, les deux autres la poursuivaient de leurs assiduités depuis ses débuts à la cour, un an et demi plus lot. Ils l'avaient courtisée alors que ses fiançailles étaient connues de tous. Dans un premier temps, ils n'avaient fait que se rendre importuns. Mais lorsqu'elle les avait poliment et fermement repoussés, ils s'étaient déchaînés contre elle, unissant leurs forces pour répandre le poison de la calomnie jusqu'à ce qu'il intoxique tout leur entourage.

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