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La ressemblance entre les deux hommes était saisissante, mais ce n’était que superficiel. Lorsqu’on les examinait attentivement, il ne pouvait y avoir deux personnes plus différentes.

Rysten était gentil, il riait tout le temps et avait le sourire facile. C’était le bon copain bien foutu sur lequel on fantasmait. Le genre qui tombait toutes les filles, mais qui avait choisi son premier amour de lycée pour la vie. Le type avec qui toutes les filles voulaient sortir, et que tous les gars voulaient comme ami et à cause de tout cela, on ne pouvait s’empêcher de l’aimer. C’était le gars adorable. Le bon gars… mais Julian était totalement différent.

Il ne me donnait pas l’impression d’être le genre de mauvais garçon à passer de femme en femme. Il était plus réservé que cela. Plus prudent. Il dégageait quelque chose de plus fort, de plus dur que l’acier. Plus froid que la glace. Plus sombre que la mort. Julian n’était pas un mauvais garçon ni le bon pote bien foutu. Il était le genre à vivre dans l’ombre, à l’entretenir, à la nourrir. Le genre d’homme contre qui les mères mettent leurs filles en garde. Le genre d’homme à qui aucune fille, tout intelligente qu’elle soit, ne pouvait dire non.

Il était ce genre d’homme qui ne laissait peut-être pas tout un tas de cœurs brisés dans son sillage, mais s’il rencontrait quelqu’un…

Ni le Paradis ni l’Enfer ne pourrait les séparer. Pas même Dieu.

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Je fis une halte au Little Big Burger pour y commander à dîner au drive. Je passai le reste du trajet à essayer d’éloigner Bandit de ma nourriture. Ce satané raton laveur se fichait bien que je sois en train de conduire ou même que ce soit ma nourriture. Non, il était obsédé par mes frites aux truffes. Je lui en donnai quand même une avant d’arracher le sac hors de sa portée, sourde à ses piaillements de protestation tandis qu’il grignotait et engloutissait les frites aussi vite que possible. Au vu des regards qu’il me lançait, on aurait pu croire que j’allais lui voler l’unique frite que je lui avais donnée.

— Espèce d’ingrat petit panda glauque, marmonnai-je en m’engageant dans l’allée.

J’ouvris la portière en grand et Bandit sauta dehors pour se précipiter vers la porte d’entrée, une demie frite pendant de sa gueule.

Au bout de trois secondes, il se mit à pousser de petits cris stridents, car je n’allais pas assez vite à son goût. Je jurai entre mes dents en approchant de la porte, protégeant mon dîner de tout prédateur. Je connaissais son petit jeu. Dès que j’aurai ouvert la porte, il se précipiterait sur ma nourriture, m’attaquant jusqu’à me faire presque tomber jusqu’à ce que je la lâche.

Pas le temps de jouer, boule de poils.

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— On a terminé ? cria Moira pour couvrir le bruit de la pluie.

— Une dernière chose, répondis-je en retirant les mèches de cheveux mouillés de mon visage.

Moira haussa les sourcils et je sortis un marqueur indélébile couleur argent de ma poche arrière.

— Qu’est-ce que…

Elle s’interrompit tandis que je me penchai à l’intérieur de la voiture pour écrire un message sur son volant.

— Oh.

— Oh. Tout à fait, dis-je avec un petit sourire narquois en rebouchant mon feutre.

Moira referma la portière de la voiture et se mit à glousser avec malice.

— Tu sais Ruby, parfois je me dis que nous étions faites pour nous rencontrer.

Elle me prit par la taille et me serra contre elle. Je fis glisser mon bras nu sur ses épaules et nous rejoignirent tranquillement le Blue Ruby Ink, le cœur léger, sous la pluie.

Certains jours j’aimais être moi, d’autres moins.

Mais je faisais mon maximum en choisissant d’être heureuse en affrontant la tempête.

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— Où es-tu ? Je suis à ton salon. Dehors, il y a tout un tas d’humains qui se réveillent et semblent souffrir d’amnésie. Aucun d’entre eux ne paraît savoir pourquoi ils sont là.

— Ils sont… Je… Je t’expliquerai tout quand tu arriveras, dis-je dans un soupir. Je t’ai appelé pour te dire que je suis à la maison. Je fais mes cartons. Moira et moi allons emménager cette semaine.

— Est-ce lié à ce qui ressemble aux débris d’une bombe que je viens de nettoyer avant que quiconque ne les voie ?

Et merde. Je savais bien que j’oubliais quelque chose.

— Je plaide le cinquième amendement.

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Je sortis de l’ascenseur et m’arrêtais émerveillée devant la scène qui s’offrait à moi. Rysten se trouvait dans la cuisine, tentant désespérément de protéger quelque chose. De la nourriture. Un poulet rôti, à en juger par l’odeur. Muni de maniques, il tenait des pinces dans une main et un grand plat qui dégageait encore de petits nuages de vapeur.

Ce ne fut pas ce qui attira mon attention. Pas vraiment.

Mais plutôt le fait qu’il écartait le plat du comptoir en faisant claquer les pinces comme s’il s’agissait d’une arme, tentant de décourager un certain raton laveur qui se trouvait sur le plan de travail.

— Oust, dégage ! Pas de nourriture pour la vermine, houspillait Rysten en donnant de petits coups de pinces vers Bandit.

Il se hissa sur ses pattes arrière et se mit à siffler, en faisant glisser une de ses pattes vers le poulet pour tenter de l’attraper.

Que le Diable me vienne en aide.

— Que faites-vous ? leur demandai-je.

Rysten et Bandit se figèrent en pleine bataille et tournèrent lentement la tête vers moi. Laran sortit de l’ascenseur à mes côtés et se mit à rire aux éclats.

— Qu’est-ce qui te fait rire ? demanda Rysten.

— Vous deux.

— Il essaie de chaparder cette satanée nourriture. Tu voudrais que je fasse quoi ? demanda Rysten.

Bandit laissa échapper un petit gazouillis en tournant lentement pour traverser le comptoir.

— C’est un raton laveur, Rysten. Tu t’imagines quoi ? L’as-tu nourri et lui as-tu donné plein d’eau comme je te l’avais demandé ?

Je fis un geste à Bandit pour qu’il approche, alors il sauta et se mit à courir.

— Oui, j’ai fait tout ce que tu m’as demandé de faire. Il est pire qu’un cerbère quand tu n’es pas là, expliqua Rysten.

Il entreprit de reposer doucement le poulet sur le comptoir, surveillant Bandit de près car il s’attendait à ce qu’il fasse demi-tour pour s’y attaquer. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, Bandit l’avait déjà fait avant.

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