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J'aime les collines et je les déteste à la fois. Elles donnent beaucoup et vous prennent tout. Elles sont belles et en même temps désolées. Dieu a béni cette terre et a maudit ses habitants. Je désire y rester, et parfois la quitter.

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Quelle aberration avait pu entrainer ma mère à épouse Luke Casteel ? Quelle folie avait pu la pousser à quitter un endroit comme Boston pour aller s'enterrer ici, où l'éducation et la culture étaient inexistantes ? Il n'y avait qu'une règle : "La vie et courte... attrape ce que tu peux et cours le plus vite possible." C'était leur façon de tenter d'échapper à la misère, à la laideur et à la brutalité.

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- Granpa, dis-je, tu le défends parce qu'il est ton fils. Qu'il ait vendu deux de ses enfants et qu'il ait abandonné les autres ne semble avoir aucune importance pour toi. A partir d'aujourd'hui, je ne le considérerai plus comme mon père, je ne l'appellerai plus jamais Pa. Il sera Luke Casteel, un homme fourbe et sans cœur. Un jour viendra où il paiera pour cela, j'en suis sûre. Je le hais, Granpa, je le hais si fort que j'en ai mal au ventre.

Sa pauvre figure devint blanche. Il était déjà pâle et souffreteux, mais il eut l'air de se tasser davantage sur lui-même.

- Heaven, dit-il, la Bible nous dit : "Honore ton père et ta mère…" Souviens-toi de cela, ma fille.

- Et pourquoi ne dit-elle pas d'honorer aussi ses enfants, Granpa ?

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Keith était loin derrière, nous étions vraiment seuls. Je gardai mes pensées pour moi. Les garçons de la vallée s'imaginent que les filles de la colline étaient toutes faciles. Fanny, si jeune pourtant, avait cette précocité particulière aux milieux défavorisés; Elle était dur, peut-être, à ce que nous nous côtoyions quotidiennement, dans notre cour, et à la promiscuité qui régnait dans la cabane. Nous n'avions pas besoin d'éducation sexuelle, dans nos collines. Les choses du sexe vous arrivaient en pleine figure, dès que vous étiez capables de reconnaître un homme d'une femme.

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Lundi matin, Tom, Fanny, notre Jane, Keith et moi, nous nous sentîmes tout excités. Tom me montra le nouveau venu, qui m'avait regardée, la veille, dans le drugstore. Je me tournai vers le terrain de football et retins mon souffle. Il se tenait un peu à l'écart des autres, et portait des vêtements plus élégants que ceux de la vallée. Le soleil faisait comme un halo autour de ses cheveux sombres, si bien que je distinguais mal son visage, qui était dans l'ombre. Il était mince et grand. Il n'avait pas les épaules tombantes, comme certains garçons de la montagne embarrassés par leur taille. Je sus qu'il me plaisait. Il était stupide d'aimer un inconnu parce qu'il montrait une certaine confiance en lui ; ce n'était pas de l'arrogance, mais de la force et de l'équilibre. Je regardai Tom et je sus pourquoi ce garçon me plaisait tant. Logan et Tom avaient la même aisance, la même grâce naturelle qui venaient du fait qu'ils savaient qui ils étaient .

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"- C'était elle, ta maman, l'ange de Luke. Elle s'appelait Leigh. Cette poupée lui ressemblait exactement. Il me semble la revoir, quand elle arriva ici après avoir épousé ton Pa. Ses derniers mots furent : "Donnez ce que j'ai apporté avec moi à ma petite fille." Je l'ai fait.

Ce présent changea le cours de ma vie."

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Je m'efforçais d'aimer ce père solitaire. Il s'asseyait souvent, l'air sombre, et regardait dans le vide, comme si la vie l'avait escroqué. Il avait des cheveux d'ébène, hérités d'un ancêtre indien qui avait enlevé une jeune fille blanche. Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux. Son teint était basané, hiver comme été, et sa barbe ne faisait pas de plaques sombres comme celle des hommes au poil très noir. Ses épaules étaient merveilleusement larges et, quand on le regardait balancer une hache pour fendre du bois, on pouvait admirer le jeu de ses muscles. Alors, Sarah, penchée au-dessus d'une bassine, levait la tête et le contemplait avec un tel amour et un tel désir que cela me brisait le cœur. Il ne s'en souciait pas et peu lui importait qu'elle pleurât quand il rentrait à l'aube.

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Fanny arriva un an après Tom. Elle avait des cheveux de jais, comme ceux de Pa. Ses yeux, d'un bleu foncé, virèrent au noir avant qu'elle eût un an. On aurait dit une petite Indienne; elle était brune comme un pruneau et jamais contente de rien.

Quatre ans après, ce fut Keith. Sarah lui donna le nom de son père mort depuis longtemps. Keith avait les cheveux auburn. On ne pouvait s'empêcher de l'aimer; c'était un petit garçon sans problèmes. Il était très calme, ne pleurait pas et n'essayait pas d'attirer l'attention sur lui, comme Fanny le faisait sans cesse. Les yeux de Keith devinrent dorés; son teint n'avait rien à envier à ce qu'on appelait ma peau de pêche, même si je n'avais pas souvent l'occasion de me regarder dans un miroir.

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Sarah mesurait un mètre quatre-vingt-trois, sans chaussures. C'était une amazone, bien assortie à un homme aussi grand et puissant que Pa. Elle n'était jamais malade. D'après Granny, que Tom appelait quelquefois la voix de la sagesse, la naissance de Tom avait donné à Sarah un buste si plantureux qu'il paraissait déjà appartenir à une matrone, alors qu'elle n'avait que quatorze ans.

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Je spéculais sur la raison pour laquelle Pa avait épousé Sarah deux mois après la mort de ma mère. Sarah mit au monde le fils que Pa désirait tant.

J'étais trop jeune pour me souvenir de sa naissance. Il fut baptisé Luke Casteel le Second. On lui donna, d'après ce que l'on m'en dit, le même berceau que moi. Et, comme des jumeaux, on nous berça, on nous soigna et on nous éleva ensemble. Mais on ne nous aima pas également. Cela, personne n'eut à me le dire.

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