Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 917
Membres
1 014 301

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Et, sans savoir pourquoi, sans doute parce que le tiroir est entrouvert, je m’arrête devant le bureau de Jillian. Et si j'allais trouver des notes, des souvenirs, quelque chose que Jillian aurait écrit pendant ses jours de démence ? J’ouvre le tiroir, souffle sur la poussière et n’aperçois que du papier à lettres, des stylos, de l’encre. Rien de bien intéressant, à moins que... D'un geste vif, je m’empare d’un sachet d'étoffe repoussé tout au fond du tiroir.

Il y a un livre à l'intérieur. Je le retire délicatement de son étui et retiens mon souffle en lisant les caractères imprimés sur la couverture : JOURNAL DE LEIGH Le journal de ma grand-mère! Je l’ouvre... et le présent s'efface, comme si le temps remontait en arrière.

Captivée, je me laisse entraîner dans le passé.

Afficher en entier

Depuis le matin je me répétais farouchement que je haïssais Tony Tatterton, mais, à cet instant-là, un frisson électrique me parcourut tout entière. Je ne m’étais jamais trouvée dans une situation aussi romanesque, et au cœur de l'intrigue, par-dessus le marché. Quel beau couple ils formaient, maman et lui ! Je ne pouvais pas les quitter des yeux, les autres non plus, d'ailleurs. Il se fit un grand silence dans la salle, comme si chacun laissait échapper un soupir... puis tout le monde se remit à parler à la fois. Tony tourna vers moi son regard bleu, lumineux comme un ciel d'été.

Afficher en entier

Éperdue d’admiration, je tournais en rond dans la pièce, le nez en l'air, retenant mon souffle. Je n’avais pas vu l’homme assis sur le canapé, face à la porte, mais lui devait nous observer depuis longtemps. Quand je découvris sa présence, je rougis et me rapprochai vivement de maman, ce qui le fit rire. Il était jeune, avec les yeux bleus les plus étincelants que j’eusse jamais vus. Il avait d’épais cheveux bruns, des lèvres pleines au tracé sensuel et un teint hâlé de star de cinéma. Sa veste en velours aubergine et son pantalon anthracite soulignaient son élégance naturelle.

Quand il se leva, je pus voir qu’il était de haute taille, plus grand que papa. Je remarquai aussi sa carrure, la finesse de ses longues mains et, surtout, son assurance. Comment un homme aussi jeune pouvait-il afficher tant de confiance en soi ? J'étais impressionnée.

Afficher en entier

Je mis mon soutien-gorge, un de mes nouveaux chandails en cachemire et la jupe assortie. Puis je brossai mes cheveux en arrière, posai une touche de rouge sur mes lèvres selon les conseils de maman et chaussai mes souliers à hauts talons. Après quoi, je me campai devant mon miroir.

J’étais méconnaissable, à croire que j’avais changé pendant la nuit. Les gens qui ne me connaissaient pas ne pourraient jamais deviner mon âge. C’était très excitant, et en même temps un peu effrayant. J’avais l’air d’une jeune fille... mais saurais-je me comporter comme telle ? J’observais toujours maman en public, son aisance surprenante à changer de personnage selon les circonstances. Elle pouvait rire comme une petite folle ou arborer le port hautain et distingué d’une princesse du sang. Mais elle était toujours et partout la plus belle.

Afficher en entier

—Il dépend de toi d’obtenir ce que je n’ai jamais eu, Leigh, si tu sais t’y prendre avec ton père. M’a-t-il jamais emmenée à la Jamaïque, comme je le souhaitais ? Ou à Deauville, pour les courses ? Nous possédons des paquebots de luxe, mais ai-je un yacht pour aller sur la Riviera ? Non, mais nous avons eu droit à trois voyages à Londres, sous prétexte de joindre l’utile à l’agréable. Et moi, j'étais censée distraire les passagers, un peu comme une gérante d’hôtel ! Je voudrais avoir au moins une fois de vraies vacances, Leigh. Comment puis-je t’introduire dans la haute société, si nous n’allons jamais aux bons endroits ?

Afficher en entier

—Mes sœurs étaient terriblement jalouses de l’amour que mon père me portait, tu sais ? Il me faisait souvent de très jolis cadeaux, alors qu'à elles il n'offrait que des choses utiles, comme des nécessaires à couture et tout ça. Elles ne demandaient jamais de rubans, de boucles d’oreilles ni de peignes, d’ailleurs. Qu’en auraient-elles fait ? Elles m'ont toujours détestée parce que j’étais jolie, tu comprends ? Et elles continuent à me jalouser.

Afficher en entier

Le jour de mes douze ans, j’ai commencé ce journal, mon plus précieux cadeau d'anniversaire. Papa l’avait glissé au dernier moment dans la montagne de présents luxueux qu’ils m’avaient achetés, maman et lui. Je savais qu’il l'avait placé là lui-même après que maman eut tout disposé, car elle paraissait aussi intriguée que moi. D’ordinaire, papa s’en remettait entièrement à elle pour l’achat des cadeaux, comme pour tout ce qui concernait la maison ou ma toilette, admettant volontiers « qu’il ne connaissait rien à tout ça ». Il disait que maman était une artiste, donc mieux placée que lui pour choisir la décoration, les styles, les couleurs... mais à mon avis, il n’était pas fâché d’échapper ainsi à la corvée des magasins et des boutiques de mode.

Afficher en entier

Je ne pouvais pas m’arrêter de crier, j'en perdais la voix, le son s’étranglait dans ma gorge. Alors, enfin, ils tournèrent vers moi leurs visages empreints de stupéfaction. Je voulus appeler papa pour qu’il me serre contre lui, me couvre de baisers et me protège comme il l’avait toujours fait... mais avant que j'aie eu le temps d’ouvrir la bouche, je lus le dégoût dans son regard. J’en frémis d'horreur... et il disparut. Il ne restait plus que maman, ou du moins une femme qui ressemblait trait pour trait à maman, sauf les yeux. Celle-ci avait un regard glacé, calculateur, sans trace de cette chaleur et de cet amour que je voyais chaque jour dans celui de maman. Qu'était-il arrivé ? Pourquoi me regardait-elle ainsi ? Ma jolie maman ne m’aurait jamais dévisagée avec une telle haine et même... avec jalousie ! Maman ne m’aurait jamais refusé son aide en un pareil moment de désespoir. Et pourtant, elle ne faisait rien. Tout d'abord, elle me jeta un regard de dégoût, le même qu’avait eu papa, aussitôt remplacé par un rictus. Oui, un rictus de satisfaction. Puis elle me tourna le dos et s’éloigna, s'éloigna de plus en plus, me laissant toute seule dans le noir.

Afficher en entier

Je crois que tout a commencé par un rêve, ou plutôt par un cauchemar. J'étais avec mes parents, mais où ?... Ils parlaient entre eux et se tournaient de temps en temps vers moi pour me dire quelque chose. Seulement, quand je voulais leur répondre, ils paraissaient ne pas m’entendre. Je voulais me mêler à leur conversation et portais la main à mon front pour repousser mes cheveux en arrière. Mais je n’y parvenais pas et découvrais avec horreur qu'une grosse mèche me restait entre les doigts. Je recommençais, encore et encore, et à chaque fois une nouvelle poignée de cheveux se détachait de mon crâne. Atterrée, je fixais les mèches que je tenais à la main. Que m’arrivait-il ?

Afficher en entier

Luke et moi franchissons le grand portail en fer forgé, passant sous le fronton cintré où s'inscrit en hautes lettres le nom de Farthinggale Manor. La rouille a rongé les caractères, les grilles ont basculé sous les assauts du vent de mer et de la bise. Leur silhouette gauchie se découpe sur le ciel gris et la grande maison elle-même semble se tasser sous le poids du temps et du passé tourmenté qui hante encore ses vastes pièces vides. On a gardé quelques domestiques et employés, mais aucun d'eux n’a vraiment le cœur à l’ouvrage ; et le domaine, comme la maison, est pratiquement à l’abandon.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode