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La plupart des morts avaient été dépouillés de leurs vêtements, soit par des soldats dont les uniformes n'étaient plus que des loques, soit par des villageois cherchant une compensation quelconque à tous les dommages qu'ils avaient subis dans l'enfer de la bataille [Waterloo, 1815].

P.

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[...] Au fond je suis pleine de contradictions. [...] Je ne me prends pas pour une romantique, mais la vue des officiers en uniforme rouge m'enchante, alors que j'ai toujours été contre la guerre. Et cependant, l'une des raisons qui m'ont amenée à Bruxelles n'était autre que ma fascination pour les événements historiques qui se déroulaient tout près de l'Angleterre. Je me croyais insensible à un flirt avec quelqu'un de votre genre et, au lieu de vous tourner le dos, je vous ai encouragé. J'aurais juré qu'il m'aurait été impossible de me lier d'amitié avec vous... et vous voyez, je vous considère maintenant comme le meilleur ami que j'aie jamais eu. Vous voyez, en effet, que je ne suis pas à une contradiction près... Il semblerait que je ne me connaisse pas moi-même.

P. 162.

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Morgan, comme tous les Bedwyn, raillait les conventions. Jamais elle n'avait pensé que certains sujets devaient être évités aux délicates oreilles féminines, et elle n'hésitait pas à discuter de la situation et de ses éventuels développements avec les membres de sa famille.

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Elle était cependant contente d'avoir vécu tout cela. Car, en dépit de sa réticence à participer à une saison à Londres, elle avait besoin d'être stimulée pour entretenir son esprit aventureux et sa vive intelligence. Et soudain, un incroyable événement l'avait mise en alerte. Napoléon avait réussi à s'échapper de 'île d'Elbe et était revenu en France. On ne parlait plus que de cela dans les salons londoniens, qu'allait-il se passer maintenant ? Les supputations allaient bon train. L'opinion générale était que les français ne voulaient plus entendre parler de lui. Ce qui n'avait pas été le cas, bien au contraire. Et l'on recommença à parler de guerre. Était-il possible que les Alliés, tranquillement installés à Vienne pour y parler de paix, soient obligés de se battre encore une fois contre Napoléon ?

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Curieux comme la chance pouvait tourner en sa faveur. Ce n'était pas trop tôt. Jamais Gervase ne s'était autant rapproché de l'Angleterre que depuis qu'il était en Belgique. Son père était mort depuis plus d'un an et sa mère le suppliait de rentrer au domaine de Windrush, dans le Kent. Il était temps qu'il vienne réclamer son héritage et prenne en charge les devoirs et les responsabilités qui l'attendaient en tant que nouveau comte de Rosthorn.

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Pendant près d'un an, avant d'atteindre son dix-huitième anniversaire, elle avait lutté de toutes ses forces pour éviter d'être présentée à la reine et de passer la saison à Londres, mais son frère aîné Wulfric, le duc de Bewcastle - le chef de la famille - n'avait rien voulu entendre. La perspective de devoir minauder et rire bêtement n'attirait nullement la jeune fille. Elle n'avait aucune envie de participer à cette foire au mariage et de se voir scrutée de la tête aux pieds par les blancs-becs boutonneux qui devaient abonder à Londres. Il y avait tout de même autre chose dans la vie que le mariage !

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Lady Morgan Bedwyn, en dépit de son arrogance, devait certainement être la plus innocente des jeunes filles. Après avoir été sous la surveillance de sa gouvernante jusqu'à sa présentation à la reine, elle n'avait certainement pas cessé, depuis, d'être tout le temps entourée de chaperons.

Le comte de Rosthorn, de douze ans son aîné, ne s'était jamais intéressé qu'à des femmes expérimentées, dans une tranche d'âge avoisinant le sien. Mais s'il décidait de séduire cette candide jeune fille, il réussirait peut-être à lui faire oublier l'officier en uniforme écarlate ?

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En un éclair, il comprit que, neuf ans après, sa soif de vengeance était toujours là. Il rêvait de faire au duc autant de mal que ce dernier lui en avait fait. Non, sa haine n'avait pas disparu, il avait seulement tiré un trait, et soudain elle ressurgissait, intacte.

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Le grand frère... Wulfric Bedwyn, duc de Bewcastle. Même s'il ne l'avait pas vu depuis neuf ans et que, ces derniers temps, il ne pensait plus guère à lui, Gervase se sentit envahi de fureur et de haine. Car c'était à cause de Bewcastle qu'il était si gêné au milieu de tous ces Anglais dont les visages et les voix lui semblaient presque étrangers. Pourtant, il s'agissait de ses compatriotes, il s'agissait de son pays, du pays de son père. Un pays que, banni par l'auteur de ses jours, il avait dû quitter à vingt et un ans à peine. Il avait erré ici ou là, sans même se trouver à l'aise en France, dont sa mère était pourtant originaire. Mais n'était-il pas né en Angleterre, n'y avait-il pas été élevé ? N'était-il pas l'héritier d'un titre et d'un vaste domaine ? En réalité, au fond de lui, il se sentait britannique et n'avait jamais éprouvé un total sentiment de sécurité sur le continent européen. Était-ce seulement possible pour un Anglais dans des contrées sous occupation française ?

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L'exquise simplicité de sa mise contrastait avec les uniformes chamarrés des deux officiers. Elle portait une robe à taille haute et à manches courtes, profondément décolletée, en satin blanc recouvert de dentelle arachnéenne. À vrai dire, ce n'était pas la robe qui intéressait Gervase, mais ce qu'il devinait dessous : un corps mince et nerveux, de longues jambes, et la grâce encore délicieusement maladroite d'un jeune poulain. Ses cheveux noirs étaient coiffés en un élégant chignon orné de pierres - peut-être des diamants ? - qui étincelaient sous la lumière des lustres. Elle sourit à l'un des jeunes officiers. Un sourire qui la rendit rayonnante, tandis qu'elle levait son éventail en dentelle blanche à la hauteur de son menton.

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La plupart des officiers étaient en uniforme. Si certains étaient en vert, d'autres en bleu, la majorité paradait en rouge écarlate. Et ils étaient superbes avec leurs parements et leurs galons. Tels des paons, ils éclipsaient les dames vêtues de robes pastel, des robes fluides à taille haute qui, en contraste, paraissaient très féminines.

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