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Liste des extraits

Extrait ajouté par Samaritain 2015-12-26T09:08:15+01:00

Lepoulet et Duglas étaient restés avec les autres gardiens et buvaient à la santé de Robespierre et de la Grande Faucheuse nationale qui débarrassait la Révolution de ses ennemis. Le sergent continuait ses explications tout en conduisant son visiteur à travers les dédales de la prison, encombrés de détenus appartenant à toutes les classes sociales, certains présentant un aspect particulièrement miséreux, d’autres semblant sortir d’un bal à l’Opéra.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T19:13:07+01:00

Le rapporteur continua encore à fustiger les étranges coutumes de la mère de Dieu, au grand amusement des députés. On n'avait certes pas si bien ri depuis longtemps dans cette salle de la Convention, faite de bric et de broc, véritable théâtre improvisé, où l'on trouvait d'immenses drapeaux, La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, d'austères décors peints en grisaille, des colonnes de faux marbres et une immense inscription La Loi.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T19:05:54+01:00

Selon les ordres de la Convention, dans chaque section dix mères de famille, dix jeunes filles, dix vieillards, dix adolescents et dix très jeunes garçons furent choisis. Les femmes devaient être vêtues de blanc et les adolescents armés de sabres. Le commissaire de chaque groupe dut les rassembler, et tous avaient un rôle important, qu'ils ignoraient encore, à jouer dans la cérémonie.

Ce fut le départ.

Quarante-huit sections s'ébranlèrent de tous les quartiers de Paris. Ce fut comme si tout un peuple se mettait en marche, pour converger vers un point unique. Les commandants des forces armées de chaque division, secondés de leurs capitaines, veillaient à ce que le cortège conserve le décorum requis. Pas de retardataire, pas de bousculade : le peuple libéré devait marcher au pas et bien droit en obéissant aux ordres lancés par les officiers.

Des décennies plus tard, tous ceux qui avaient assisté à cette marée humaine pleine de fleurs, de chansons, de coups de canon et de tambour s'en souviendraient encore.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T18:53:16+01:00

Les clients étaient introduits par Flammermont, solennel. Ils attendaient dans le petit salon de consultation aux murs tendus de noir. Un peu inquiets devant les grimoires mystérieux, les symboles ésotériques placés un peu partout et le fameux tarot, dont on disait qu'il remontait à l'Egypte ancienne, placé en évidence sur la table. La Sibylle apparaissait soudain, sans un bruit, silencieuse, coiffée d'une perruque blonde. Après un long moment, elle daignait s'intéresser à son client et lui murmurait d'une voix sépulcrale :

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T18:40:01+01:00

Selon Mesmer, un fluide magnétique subtil emplit tout l'univers, il occupe l'espace entre toutes choses, entre l'homme, la terre, les plantes, les étoiles, les planètes, et que sais-je encore. Si ce fluide se répartit mal dans le corps humain, des maladies peuvent naître. L'homme que tu as vu a emmagasiné une grande quantité de fluide grâce à une baguette métallique et tente de le transmettre à sa patiente...

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T18:30:05+01:00

Marc Guillaume Vadier, député de l'Ariège, président et doyen du Comité de sûreté générale, le dominait d'une demi-tête. Grand, froid, élégant, portant perruque poudrée et habit de prix, rayé suivant la mode en vigueur, il affichait l'allure d'un riche bourgeois. Il savait rire et plaisanter avec les hommes et leur passait plus d'une fois la main sur l'épaule. Mais c'était pour mieux repérer l'endroit où la Grande Faucheuse ferait son travail. Vadier était un mystère. Il accomplissait sa tâche sans aucune pitié. Sous des dehors bonhommes et bons vivants, il possédait un acharnement insensé à pourchasser ses ennemis, ne pardonnait jamais le moindre affront. Pourtant ses objectifs restaient mystérieux. Pour une raison qui lui était inconnue, Vadier, qu'on surnommait parfois le Grand Inquisiteur, l'avait pris en affection, lui, le petit secrétaire rédacteur, lui parlant avec cordialité et s'inquiétant toujours de sa santé.

Sénart se serait bien passé de telles attentions.

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Extrait ajouté par Talou61 2022-10-30T18:23:48+01:00

Ils sortirent de l'Hôtel de Brionne et laissèrent derrière eux le long bâtiment des Tuileries qu'on appelait dorénavant Palais national et la place du Carrousel. Comme il était d'usage, un gendarme les escorta jusqu'au passage qui menait vers le palais Egalité. C'est en ayant dûment signé le registre qu'ils purent enfin sortir de l'enceinte.

Car c'est dans cet espace réduit, l'ancienne place où les monarques donnaient leurs fêtes dans les palais qu'ils avaient construits, que se tenait le véritable gouvernement de la France de l'an II. D'un côté le Comité de salut public qui régnait sur les Tuileries et de l'autre côté, siégeant Hôtel de Brionne, le Comité de sûreté générale qui agissait dans l'ombre et n'hésitait pas à utiliser ruses, extorsions, chantage pour arriver à ses fins.

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Extrait ajouté par Samaritain 2015-12-26T09:08:30+01:00

Il avait écrit sur un morceau de papier :

 

Citoyen, j’ignore si la ci-devant Lenormand est une affabulatrice ou si elle sait vraiment quelque chose, néanmoins, toute piste méritant d’être vérifiée, je te demande l’autorisation de disposer provisoirement de la prisonnière et de la faire sortir, sous bonne garde, je peux t’en assurer, de la prison. Elle prétend pouvoir me mener à quelque organisation séditieuse qui connaissait la victime. Signé : Gabriel-Jérôme Sénart, Secrétaire rédacteur, Comité de sûreté générale.

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Extrait ajouté par Samaritain 2015-12-26T09:08:00+01:00

prit le haut bicorne surmonté des trois plumes teintes aux couleurs révolutionnaires, revêtit le manteau bleu marine et s’en fut, suivi des deux porteurs d’ordres. Simplement armés de piques, vêtus de la veste épaisse et du pantalon grossier des sans-culottes, des pouilleux dont ils ne se distinguaient que par la rosace qui ornait leurs couvre-chefs déformés, ils ne constituaient pas un aréopage bien impressionnant, mais le Comité aimait s’entourer de tels hommes, facilement corruptibles et dénués de tout scrupule.

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Extrait ajouté par Samaritain 2015-12-26T09:07:46+01:00

Sénart vit un groupe de geôliers se précipiter sur la foule des prisonniers entassés au milieu de la barge. Avec force coups et jurons ils extirpèrent deux malheureux de cette troupe de misère et les jetèrent aux pieds du bourreau.

Le jeune homme remarqua qu’il s’agissait d’un garçon et d’une pucelle de l’âge le plus tendre. Ils avaient été battus et n’avaient même plus la force de supplier. Ils contemplaient leurs gardiens avec un air ébahi et terrifié. Autour, tous ricanèrent.

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