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J'avoue que j'ai débuté cette lecture avec une sorte d'a priori. A priori non lié à l'auteur (je ne le connaissais pas), à la quatrième de couverture (qui éveille plutôt ma curiosité) ou aux thèmes annoncés (qui me parlent assez). Mais un a priori lié au choix des citations en début d'ouvrage. L'une d'elle est extraite de La ballade de l'impossible de Haruki Murakami. Et comment dire... Je n'ai pas de mot pour expliquer ce que représente ce livre pour moi. C'est l'un des plus importants de ma vie de lectrice, l'un de ceux qui m'a le plus touché, le plus marqué. Autant dire, donc, que quand j'ai vu que l'auteur avait l'ambition de s'inscrire dans la même veine, je savais pertinemment que, pour moi, il n'y arriverait pas. Que jamais son livre ne me marquera autant que celui de Murakami, et donc qu'il était un peu condamné à ne pas me transcender.

Sans aucune surprise, je ne me suis pas trompée sur ce point ! Cela dit, point positif, ne pense pas pour autant que c'est un mauvais livre, car il a de vraies qualités. Ça aurait pu être un roman d'apprentissage classique, autour d'un ado quelconque. Mais le choix de cet univers, de la musique classique, lui confère une singularité remarquable. Pour ma part, n'étant pas musicienne, c'est une grande découverte ; et j'avoue que ça m'a franchement surprise. Je ne m'attendais pas à une telle dureté, à une telle compétition, à un tel stress pour ces jeunes. Et l'auteur arrive totalement à nous faire plonger dedans, avec de vrais instants d’adrénaline et d'émotion. Il nous parle aussi et surtout de musique classique avec passion. Ce livre peut vraiment faire comprendre à n'importe qui ce que représente, par exemple, le fait de faire ses débuts ou d'être obsédé par la répétition d'un morceau. Et ce n'est franchement pas une évidence, tant cet univers peut sembler élitiste et inaccessible au départ.

Mais là où le livre me déçoit vraiment, c'est que je ne m'attendais pas à ce que les références à Murakami aillent plus loin que la citation dans la préface. Et pourtant... Après un départ original, on s'enlise peu à peu dans des similitudes de plus en plus grosses avec l'intrigue de La ballade de l'impossible ; et oubliant petit à petit les thèmes qui étaient, eux, différents de cette inspiration Spoiler(cliquez pour révéler)(le deuil de la mère, les problèmes financiers du père, la vie décousue de la sœur, etc...). La fin en devient même assez ridicule et prévisible pour tous ceux qui auront lu cet autre livre, tant les parallèles deviennent énormes.

Pendant une bonne moitié du bouquin, j'ai eu le sentiment d'un auteur qui aurait aimé retranscrire l'ambiance et l'émotion d'un livre qu'il a lui aussi aimé, mais sans jamais y arriver. Car au-delà de la copie, la finesse de Murakami n'y est jamais. Globalement, c'est une intrigue dramatique crédible et bien pensée. Sur le papier, c'est typiquement le genre d'intrigue susceptible de me toucher. Mais trop peu de recherche, trop peu de poésie et trop de répétitions dans les descriptions viennent pour ainsi dire tout gâcher.

Prenons pour exemple la relation entre le narrateur et Anja. Ce premier amour de jeunesse qui est contrarié et teinté de rivalité, pourrait vraiment nous embarquer avec lui et nous bouleverser. Sauf que les descriptions de cette relations sont toujours les mêmes : "j'aime Anja", "Anja est belle", "Je veux passer la vie entière à ses côtés". On lit ces phrases 10 fois par chapitre ! Ça en devient juste vide de sens. A un moment stop, on a compris. Si on fait preuve de finesse sur les aspects musicaux, ici on est franchement tarte à la crème.

Par ailleurs, la palette de personnages a été mal exploitée à mon sens. D'une part, tout tourne, de façon assez narcissique, autour du personnage d'Aksel. Mais paradoxalement, on n'arrive jamais véritablement à nous le rendre sympathique. D'autre part, les personnages secondaires ont souvent des profils assez intriguant, mais qu'on n'exploite malheureusement pas. On aurait pu aller plus loin, plus pousser les personnages dans leurs retranchements, car ils ont tous quelque chose d’intéressant à exprimer. Je pense à la jalousie de Margrethe Irene, au côté gosse de riche qui a quelque chose à prouver de Rebecca, ou encore à Synnestvedt, qui a mon sens est le personnage de roman par excellence (comment il vit le fait qu'il enseigne le piano à une personne clairement plus douée que lui, qui doit en permanence le renvoyer à sa propre médiocrité ?), mais qui est relégué à un rôle transparent (je crois pas qu'on lui fasse dire plus de trois mots de tout le livre) et grotesque (sa mauvaise haleine, par exemple)Spoiler(cliquez pour révéler), même sa mort est traitée par-dessus la jambe et n'apporte aucune émotion au livre.

Par conséquent, si l'ouvrage dans son ensemble me laisse une bonne impression, si je lui trouve des qualités et une vraie originalité, du moins dans son fil rouge de la musique classique, il ne m'a pas touché et marqué autant qu'il aurait pu potentiellement le faire. J'ai passé un bon moment, mais pas suffisamment pour classer ce livre plus haut dans ma bibliothèque, ou pour me donner une réelle envie de me plonger dans les deux livres qui font suite à celui-ci. Spoiler(cliquez pour révéler)Disons le clairement, le résumé du tome suivant annonce d'ors et déjà une relation entre Aksel et la mère d'Anja : c'est juste tellement attendu au vu de ce qui se passe dans ce premier tome, que ça ne me donne aucune envie de le lire.

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