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Commentaire ajouté par hcdahlem 2016-09-22T20:16:27+02:00
Diamant

Ils ne sont finalement pas très nombreux ces romanciers dont on attend avec impatience le nouvel opus, avec la certitude que l’on prendra à chaque fois beaucoup de plaisir à les lire. Jean-Paul Dubois fait partie de cette catégorie et «La succession» ne déroge pas à la règle. Après «Le cas Sneijder», voici donc le cas Katrakilis, qui comme dans presque tous les romans de l’auteur se prénomme Paul.

Depuis plusieurs générations, la famille Katrakilis s’adonne à un passe-temps peu joyeux, le suicide. Quand Paul, le narrateur de ce délicieux roman, reçoit un courrier sibyllin de son père, composé d’une photo de sa voiture américaine et du compteur kilométrique marquant 77777, il ne sait pas encore qu’il est le dernier survivant de la dynastie. Car Paul vit en Floride et n’a quasiment plus aucun contact avec son géniteur.

Après des études – réussies – de médecine, ce Toulousain a en effet choisir de s’exiler aux Etats-Unis pour y pratiquer une variante de la pelote basque au Jaï-alaï de Miami. De 1983 à 1987, il passera les plus belles années de sa vie, sorte de parenthèse enchantée jusqu’à l’annonce du suicide paternel et son retour en France pour s’occuper des obsèques et de la succession.

Un voyage qu’il effectuera en compagnie de Watson, le chien qu’il a sauvé de la noyade entre Miami et Miami Beach, nageant au milieu de nulle part.

À Toulouse, il hérite de la grande maison familiale, dont on ne saura jamais vraiment avec quel argent elle aura été payée par le grand-père Spyridon, fuyant la purge post-stalinienne après avoir été l’un des médecins du leader communiste. Une maison bien trop grande pour un homme seul, d’autant qu’elle est «chargée» de l’histoire familiale et de tant de drames. Après le grand-père, c’est l’oncle qui, au volant d’une moto Ariel 1000 centimètres cubes, choisira de foncer contre un mur le 9 mai 1981, veille de l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Il avait 50 ans et vivait aux côtés de sa sœur, la mère de Paul, dans la grande demeure. Cette dernière ne supportera pas cette absence et choisira de la rejoindre dans la mort deux mois plus tard.

On comprendra dès lors que Paul n’a qu’une envie, c’est de repartir en Floride pour oublier ce poids du passé, même si le portrait que l’on dresse alors de son père est autrement plus sympathique que l’image qu’il en avait conservé.

Seulement voilà, à Miami, les joueurs de pelote revendiquent de meilleurs salaires, créent un syndicat et se mettent en grève. Paul doit rapidement trouver du travail pour subvenir à ses besoins, fussent-ils modestes.

Engagé au Wolfie’s, il va faire tomber amoureuse de la patronne, une norvégienne de 25 ans son aînée qui répond au doux nom de Ingvild Lunde. Mais leur liaison s’arrêtera presque aussi vite qu’elle a commencé et il se retrouvera alors sans autre alternative que de retourner en France et reprendre le cabinet de son père.

«Il ne faut jamais son tromper de vie. Il n’y a pas de marche arrière.» lui avait enseigné son oncle. Si cette phrase l’a sans doute envoyé à Miami, elle continuera à le hanter. Echappera-t-il à la fatalité ? Réussira-t-il à briser la malédiction des Katrakilis ? A vous de le découvrir…

La Succession est pour moi l’un des plus beaux romans de Jean-Paul Dubois, celui dont la petite musique résonne le plus à mon oreille. Pourquoi ne serait-il pas celui de la consécration pour cette plume aussi attachante qu’érudite, parvenant avec tant de délicatesse à mettre du loufoque dans le tragique et de la mélancolie dans la gaieté.

http://urlz.fr/43BQ

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Commentaire ajouté par Amita 2016-11-11T12:14:20+01:00
Lu aussi

Je n'ai pas vraiment accroché, je l'ai trouvé lourd, plat, lent.

En même temps, les thèmes abordés ne m’intéressaient pas vraiment, peut-être est-ce pour cela ?

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Commentaire ajouté par Corentin17 2016-12-17T00:57:24+01:00
Lu aussi

Au début tout me semblait long et lourd. J'avais peur de ne jamais rentrer dans ma lecture et d'avoir du mal à finir le livre. Mais petit à petit je me suis intéressé à l'univers. Notamment du côté de la cesta punta que je n'avais jamais vu traité ainsi nul part.

Je me suis pris à aimer tout ce qui était autour du personnage de Paul mais Paul lui même m'était complétement indifférent.

L'histoire de sa famille, du jeu aux États-Unis et de ses amours sont intéressantes et originales mais Paul reste très détaché de tout ça. On perçoit à peine ses sentiments, il prend de grandes décisions d'un claquement de doigt. Aussi attachant qu'il puisse être, le personne montre vite ses limites.

La fin m'a au début déçu. Je ne voyais pas où le roman voulait en venir. Puis en y réfléchissant, j'ai découvert plein de pistes de réflexions sur la fatalité ou comment trouver sa place dans le monde. Plus le temps passe et plus je vois les qualités de ce roman.

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Commentaire ajouté par jeanpierrecattelain 2021-05-13T12:45:46+02:00
Bronze

Etrange, ce livre.

Etrange par l'accumulation outrancière des thèmes. J'ai parfois eu l'impression que l'auteur cherchait à se montrer collectionneur de tout le savoir du monde, une sorte d'encyclopédie: on en apprend, sans l'avoir demandé, sur l'histoire des marathoniens, les carburateurs de voitures anciennes, les ingrédients nécessaires au suicide médicamenteux, les arcanes du jai-alai (variante de la pelote basque), la géographie sociale de Miami Beach, l'agonie de Staline, l'euthanasie, le coût des transferts d'animaux par avion, les signes cliniques de l'épilepsie... Il y a des moments où trop, c'est trop...

Il y a aussi, heureusement, des portraits de gens qui tous se révèlent hors-normes: le médecin au comportement bizarre, le peloteri survolté, les membres de la famille qui tous ont mis fin à leurs jours sans signe annonciateur, ... et puis notre héros qui essaie de trouver sa voie dans les débris d'une vie de famille bien morne, entre rêves inatteignables et renoncements douloureux.

Notre héros n'échappe pas à la succession qui lui a été promise par une famille (et un monde) dysfonctionelle: il met ses affaires enchevêtrées en ordre avant de sauter du 11e étage.

Roman picaresque, loufoque, tragique aussi.

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Commentaire ajouté par rabanne73 2022-03-09T16:20:19+01:00
Bronze

Lu en 2019. Je découvrais tardivement Jean-Paul Dubois. J'avais beaucoup apprécié ce récit sur l'héritage inconscient, moral et affectif. La plume fluide de l'auteur, profondément humaine, m'avait permis de dépasser le pessimisme probant du sujet, ainsi que cette fin presque "inévitable".

Un récit parlant de secrets de famille, de non-dits révélateurs, d'une relation père-fils faussée dès le départ, de culpabilité et de reproduction fatale... Un héritage (atavisme) bien lourd à porter quand on doit, en plus, faire le deuil d'un amour impossible. La présence complémentaire et réconfortante du chien Watson m'avait vraiment touchée...

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