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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-07T11:52:19+01:00

La paix intérieure vient de n'avoir personne à ses trousses, personne qui vous caricature ou qui vous snobe, ou qui vous méjuge.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-07T11:52:01+01:00

Ce que nous savons, hors clichés, c'est que personne ne sait rien. On ne peut rien savoir. Même les choses que l'on sait, on ne les sait pas. Les intentions, les mobiles, la logique interne, le sens des actes ? C'est stupéfiant, ce que nous ne savons pas. Et plus stupéfiant encore, ce qui passe pour savoir.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-07T11:51:45+01:00

La mort intervient pour tout simplifier. Les doutes, les états d'âme, les incertitudes, les voilà balayés par cette grande niveleuse qu'est la mort.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-07T11:51:28+01:00

Rien ne dure et pourtant rien ne passe. Et rien ne passe justement parce que rien ne dure.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-07T11:46:55+01:00

Depuis sa plus tendre enfance, tout ce qu'il avait voulu, c'était être libre : pas noir, pas même blanc, mais indépendant, libre. Il ne voulait insulter personne par ce choix.....

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T18:25:00+01:00

Mais en Amérique en général, ce fut l'été du marathon de la tartuferie : le spectre du terrorisme, qui avait remplacé celui du communisme comme menace majeure pour la sécurité du pays, laissait la place au spectre de la turlute ; un président des Etats-Unis, quadragénaire plein de verdeur, et une de ses employées, une drôlesse de vingt et un ans folle de lui, batifolant dans le bureau ovale comme deux ados dans un parking, avaient rallumé la plus vieille passion fédératrice de l'Amérique, son plaisir le plus dangereux peut-être, le plus subversif historiquement : le vertige de l'indignation hypocrite.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T18:25:00+01:00

Ce qui est arrivé à Coleman, avec ce mot de "zombies", s'inscrit dans le même échec colossal. Du temps de mes parents, et encore du mien et du vôtre, les ratages étaient mis sur le compte de l'individu. Maintenant, on remet la matière en cause. C'est trop difficile d'étudier les auteurs de l'Antiquité, donc c'est la faute de ces auteurs. Aujourd'hui, l'étudiant se prévaut de son incompétence comme d'un privilège. Je n'y arrive pas, c'est donc que la matière pèche. C'est surtout que pèche ce mauvais professeur qui s'obstine à l'enseigner. Il n'y a plus de critères, monsieur Zuckerman, il n'y a plus que des opinions.

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Extrait ajouté par Amiiii 2023-11-11T21:13:27+01:00

Amer, indigné, isolé, oui - mais fou ? Les gens de l'université savaient pertinemment qu'il ne l'était nullement, et pourtant, comme lors de l'affaire des zombies, ils étaient prêts à faire comme s'ils le croyaient. Il suffisait de formuler une accusation pour la prouver. D'entendre une allégation pour la croire. L'auteur du forfait n'avait pas besoin de mobile, au diable la logique, le raisonnement. Il suffisait d'une étiquette. L'étiquette tenait lieu de mobile. Elle tenait lieu de preuve. Elle tenait lieu de logique.

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Extrait ajouté par MARTZLOFFEMMY 2018-06-18T16:15:40+02:00

Mais en Amérique en général, ce fut l'été du marathon de la tartuferie ( l'auteur parle de 1998 où Clinton a dû avouer son aventure avec Monica Lewinsky) : le spectre du terrorisme, qui avait remplacé celui du communisme comme menace majeure pour la sécurité du pays, laissait la place au spectre de la turlute ; un président des Etats-Unis, quadragénaire plein de verdeur, et une de ses employées, une drôlesse de vingt et un ans folle de lui, batifolant dans le bureau ovale comme deux ados dans un parking, avaient rallumé la plus vieille passion fédératrice de l'Amérique, son plaisir le plus dangereux peut-être, le plus subversif historiquement : le vertige de l'indignation hypocrite. (…)

Vous ne vous battez plus dans un monde où vos collègues essaient de vous détruire , de vous chasser de votre poste pour vous remplacer par un homme à eux. Vous ne vous battez plus contre un gang d'élitistes égalitaires bien élevés, qui dissimulent leurs ambitions personnelles derrière de nobles idéaux. Cette fois, vous vous battez dans un monde où la brutalité ne prend pas la peine de se draper dans la rhétorique humaniste. (…)

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Extrait ajouté par fanfan50 2018-06-14T09:39:53+02:00

Les Silk habitaient leur pavillon depuis 1925, soit un an avant la naissance de Coleman. A leur arrivée, le reste de la rue était habité par des Blancs, et ils avaient acheté la petite maison de bois à un couple en délicatesse avec ses voisins, qui tenait à la vendre à des gens de couleur pour les contrarier. Cependant, aucun des riverains ne s'était enfui à leur arrivée, et s'ils n'entretinrent jamais de rapports personnels avec leurs voisins, tout le monde se montra agréable sur cette portion de rue qui menait à l'église épiscopale, avec son presbytère. Agréable, oui, malgré l'attitude du curé : lorsqu'il était arrivé, quelques années plus tôt, et que, ayant jeté un coup d'oeil sur ses fidèles, il avait repéré pas mal de gens des Bahamas et de la Barbade, anglicans (nombre d'entre eux étaient au service des Blancs riches d'East Orange ; c'étaient des Antillais qui restaient à leur place, au fond de l'église, et se considéraient comme acceptés), penché sur sa chaire, il avait déclaré avant d'entamer le sermon de son premier dimanche : "Je vois que nous avons plusieurs familles de couleur, il va falloir que nous remédions au problème." Après avoir consulté le séminaire, à New York, il s'était arrangé pour que les messes et l'enseignement du cathéchisme soient assurés au domicile des gens de couleurs, en marge de toute loi élémentaire de l'Eglise. Par la suite, le surveillant général du lycée avait fermé la piscine de son établissement pour que les jeunes Blancs ne soient pas obligés de se baigner avec les jeunes Noirs. C'était une grande piscine, qui servait aux cours et à l'équipe de natation du lycée depuis des années, mais puisque certains parents blancs, qui employaient les parents noirs comme bonnes, chauffeurs, gardiens et jardiniers, y trouvaient à redire, la piscine fut vidée et bâchée.

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