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En revanche, lorsque Sage a marqué l’emplacement sur sa langue, Shannon tremblait plus qu’un chiot pendant l’orage. Je ne lui en ai pas voulu de sa trouille, car il avait bien expliqué que, malgré son expérience, il était toujours risqué de percer la langue: on peut toucher une veine. C’était si douloureux qu’elle en a eu les larmes aux yeux. Je lui ai tenu la main. Sage a assuré que ça guérirait vite, dans six semaines environ, ce qui lui a mis du baume au cœur.

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Une fois seule, je sors le pull. Maman achète tous mes vêtements chez Salon Z, le rayon grandes tailles de Saks dans la 5e Avenue. On ne peut pas dire que le style soit moderne ou branché. J’ai parfois l’impression d’avoir la garde-robe d’une femme de cinquante-deux ans, mais maman sait me dénicher des fringues bien camouflantes et, en général, j’approuve ses choix.

À bien y réfléchir, je me fiche de savoir qu’elle aurait emmené Byron s’il n’avait pas été si déprimé. Je me fiche de savoir que le contrôle de demain représentera vingt pour cent de ma moyenne générale de chimie.

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Comme si ma semaine n’était pas déjà cauchemardesque ! On est samedi après-midi. Depuis le mail de Shannon, je supplie mes parents de me laisser partir à Seattle. J’en ai tellement envie que j’en attrape des crampes. Maman a mis d’emblée son veto : il se passe trop de trucs, on a besoin d’un Thanksgiving normal, bla bla bla. Au début, papa a proposé d’utiliser ses points fidélité pour m’avoir un billet d’avion gratuit, mais elle a refusé net. Plus tard, je les ai entendus se disputer.

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Après avoir fourré mes cahiers dans mon casier, j’attrape mon sac à dos et tente une aventure encore inédite pour moi: je franchis le portail de Brewster peu avant onze heures du matin.

Je suis déjà sortie en avance parce que j’avais rendez-vous chez le médecin ou que je ne me sentais pas bien, mais je n’ai jamais séché. Certains élèves font souvent l’école buissonnière (fumeurs de hasch, rebelles, voyous), mais ça m’a toujours paru vaguement dangereux. Un truc que, moi, je n’oserais jamais.

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À la fin du dernier cours, je fonce en salle d’informatique. Krishna nous a permis d’y organiser nos réunions. Il m’a même proposé de régler les problèmes techniques de mise en service et de maintenance du site Internet.

Je suis si excitée du nombre de participants (huit élèves, y compris Alyssa et moi) que je ne me laisserai pas abattre par l’absence de Triton. Ma copine m’adresse un sourire compatissant. Je lui ai raconté notre petit flirt, donc elle croise les doigts et les orteils pour qu’il assiste à la séance.

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Dès que j’arrive à la maison, j’écris à Anaïs. Je lui raconte tout: Byron, mon régime draconien, ma brûlure au doigt, Seattle, mon orteil cassé, Annie Mills. Au final, je remplis neuf pages de papier rose pâle. Puis je les glisse dans une enveloppe et je vais chercher l’adresse de ma sœur.

Le bureau de maman est jonché de feuilles, de Post-it et de livres de psycho sur les adolescents. Après avoir fouillé quelques minutes, j’aperçois son répertoire. Je l’ouvre à la lettre S et bingo ! Anaïs Shreves, association humanitaire au Burkina Faso.

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Si quelqu’un m’avait dit il y a deux ou trois mois qu’on aurait une discussion d’êtres humains normaux, je l’aurais envoyé balader mais, là, j’ai repris confiance et découvert que les gens n’étaient pas toujours ce qu’ils semblaient être. En parlant d’apparences, Brie est pâle, les traits tirés, comme un T-shirt usé à force de passer au sèche-linge. Elle n’est plus aussi intimidante qu’en septembre.

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— Par-dessus le marché, Joy a annoncé que mon adolescente de fille assistait à la conférence et elle t’a demandé de te lever. Elle t’a même appelée plusieurs fois. Tout le monde regardait à la ronde et un journaliste de presse écrite a ironisé sur les réactions imprévisibles des jeunes. J’étais morte de honte.

— Désolée. Je ne savais pas qu’elle allait me prendre à témoin. J’ai juste...

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On nous a demandé de pointer à notre dernier cours de la journée avant de redescendre au rez-de-chaussée. Encore une ruse pour faire cavaler les élèves dans les escaliers. Je suis assise à côté d’AIyssa Wu, la fille que Mlle Kiefer a obligée à chanter Frère Jacques. On suit pile les mêmes cours. Sympa mais bizarre, elle a les cheveux presque au ras des fesses, une minifrange effilée et elle n’arrête pas de tricoter, même en classe.

Quel soulagement d’échapper aux maths! C’est ma deuxième matière préférée, après la littérature, mais, en ce moment, je n’arrive pas à me concentrer. D’ailleurs, mes notes commencent à baisser.

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Je sors juste quand je suis sûre qu’il n’y a personne ou que tout le monde dort. Je me faufile alors à la cuisine, où je grappille des noix de cajou, des biscuits au gingembre ou sirote du Pepsi Max.

Parfois, dans mon nouveau miroir, je me vois me goinfrer entourée d’un tas d’astuces régime. Finalement, dimanche matin, j’arrache les coupures de presse et les jette à la poubelle.

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