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Extrait

Extrait ajouté par partemps 2020-03-26T01:58:11+01:00

Avril est le plus cruel des mois, il engendre

Des lilas qui jaillissent de la terre morte, il mêle

Souvenance et désir, il réveille

Par ses pluies de printemps les racines inertes.

L’hiver nous tint au chaud, de sa neige oublieuse

Couvrant la terre, entretenant

De tubercules secs une petite vie.

L’été nous surprit, porté par l’averse

Sur le Starnbergersee ; nous fîmes halte sous les portiques

Et poussâmes, l’éclaircie venue, dans le Hofgarten,

Et puis nous prîmes du café, et nous causâmes.

Bin gar keine Russin, stamm’aus Litauen, echt deutsch.

Et lorsque nous étions enfants, en visite chez l’archiduc

Mon cousin, il m’emmena sur son traîneau

Et je pris peur. Marie, dit-il,

Marie, cramponne-toi. et nous voilà partis !

Dans les montagnes, c’est là qu’on se sent libre.

Je lis, presque toute la nuit, et l’hiver je gagne le sud.

Quelles racines s’agrippent, quelles branches croissent

Parmi ces rocailleux débris ? Ô fils de l’homme,

Tu ne peux le dire ni le deviner, ne connaissant

Qu’un amas d’images brisées sur lesquelles frappe le soleil :

L’arbre mort n’offre aucun abri, la sauterelle aucun répit,

La roche sèche aucun bruit d’eau. Point d’ombre

Si ce n’est là, dessous ce rocher rouge

(Viens t’abriter à l’ombre de ce rocher rouge)

Et je te montrerai quelque chose qui n’est

Ni ton ombre au matin marchant derrière toi,

Ni ton ombre le soir surgie à ta rencontre ;

Je te montrerai la peur dans une poignée de poussière.

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