Ajouter un extrait
Liste des extraits
En 1840, enfin, il est élu président des États-Unis d’Amérique, mais sa présidence sera de courte durée. Le jour de la prestation de serment, le 3 mars 1841, William Henry Harrison prononce un trop long discours en plein courant d’air : il prend froid et le rhume se complique en une pneumonie, qui l’emporte quelques semaines plus tard, le 4 avril 1841, après un mandat officiel de 32 jours, 12 heures et 32 minutes.
Afficher en entierLe 13 décembre 1974, le groupe berlinois Tangerine Dream et Nico se produisent en la vénérable cathédrale de Reims. La belle Allemande interprète son répertoire en s'accompagnant à l'harmonium. L'effet produit est magnétique, lorsqu'elle chante "This Is The End", de son camarade Jim Morrison, ou encore une version bien à elle de "Deutschland Über Alles". Cinq mille personnes assistent à cette messe psychédélique. Un opaque nuage de fumées malhonnêtes stagne à mi hauteur de la nef. A la suite de cette prestation, l'archevêché renonce à organiser des concerts de musique profane dans l'édifice.
Afficher en entierOn l'ignore souvent mais Henri de Bourbon n'aurait jamais dû devenir roi de Navarre et encore moins roi de France, sous le nom d'Henri IV. En effet, il n'est que le deuxième fils de Antoine de Bourbon et c'est son frère aîné, Louis-Charles de Bourbon, qui était promis à régner. Mais le destin en décidera autrement. En effet, à peine âgé de deux ans, sa nourrice et un gentilhomme s'amusait à se lancer le nourrisson solidement emmailloté dans son linge. Une pratique locale semble-t-il destinée à vivifier le nourrisson. Mais, au cours de la partie, le gentilhomme tente une feinte et le bébé passe par la fenêtre du premier étage du château de Pau. Charles-Louis de Bourbon meurt des suites de ses blessures une semaine après l'accident. Le Béarn est une terre de rugby.
Afficher en entierCeci est un livre d'amis.
Nous autres, ses auteurs, pour ne pas dire ses responsables, avons pris de déjeuner tous les six, plusieurs fois dans l'année. Ces repas, peu diététiques, nous donnent l'occasion d'échanger des anecdotes historiques comme nous les aimons, bizarres et drôles, biscornues, inattendues et chacune, toutefois, emblématique de son temps.
C'est au cours de ces agapes qu'au printemps 2011, la conversation s'est mise à rouler sur les morts stupides de l'histoire. Nous plongions alors dans l'euphorie. Chacun y allait de son anecdote. Eschyle, estourbi par une tortue tombée des serres d'un rapace... Euripide, parti chasser avec le roi de Macédoine et dévoré par les chiens... Sophocle, lauréat d'un concours d'art dramatique et qui en crève de joie...
Afficher en entier