Bruno Fuligni

De prime abord le choix de narration par le diable est un peu perturbant mais il est bien vite relégué au second plan. Le contenue est intéressant, il revient sur les évènements avec pprécision, toutefois les longues parties retranscrivent les débats politiques sont un peu reberbatifs.

Au vu du 4ème de couverture, je m'attendais à des portraits plus mordants et à un style plus ironique et plus léger. Malheureusement, certains des auteurs ont écrit de manière trop didactique, voire trop scolaire, ce qui n'est pas un mal en soi, mais qui à mon avis, ne convient pas vraiment à ce genre de petites histoires dans l'Histoire.

Une plongée fascinante dans la police de cette époque.

Une première partie très enrichissante qui nous montre le fonctionnement et les dessous de la police d'antan puis des récits, toujours personnels et captivants, sur des crimes et des criminels célèbres.

Le récit sur l'enquête et la capture de Landru est incroyablement haletant.

Précisons tout de même que le livre est construit autour des extraits de nombreux mémoires rédigés par les plus grands policiers du XIXe siècle. Et ces derniers ne sont pas maladroits pour nous embarquer dans leurs enquêtes les plus mémorables.

Tout a-t-il été raconté sur Henri désiré Landru, présenté comme le Barbe-bleue moderne et surnommé le Sire de Gambais ? Issu d’une famille modeste, ses parents le pressentent pour le séminaire. Sa vie en sera tout autre. Après son mariage, on sait qu’il a pratiqué diverses activités professionnelles. La charge de quatre enfants a progressivement placé le couple dans une situation financière difficile. Afin de pallier au manque d’argent, le chef de ménage s’est rapidement mis en tête de pratiquer maintes petites escroqueries en empruntant de fausses identités. Il s’est progressivement pris au jeu de ces travestissements, au point de se croire infaillible. Doté d’une intelligence supérieure à la moyenne, il bénéficiait d’un véritable talent de parole, capable d’envoûter ses victimes. Pour augmenter ses revenus, il a emprunté dès le début de la guerre une tangente qui ne pouvait que le mener à l’échafaud. Le départ des hommes au front et le décès de beaucoup d’entre eux ont eu pour corolaire d’abandonner énormément de femmes à une sinistre solitude. S’exhibant sous ses meilleurs attraits, il a tôt fait de rencontrer via des petites annonces des veuves, qu’il s’est empressé de séduire avant de leur faire signer des procurations dans le but de mettre le grapin sur leurs avoirs. Puis, mystérieusement, chacune disparaissait sans laisser la moindre trace. Frappée par des avis de disparition inquiétante, la police a eu tôt fait de relier chaque affaire au mystérieux personnage. Arrêté et jugé, il a toujours nié les griefs qui lui ont été reprochés. A savoir : avoir occis ses conquêtes successives et avoir brûlé leurs cadavres. Bruno Fuligni revient sur le cas Landru, l’un des premiers supposés tueurs en série du XXe siècle. Si tous les indices convergeaient à le désigner comme étant coupable, aucune preuve n’a jamais pu étayer les soupçons des enquêteurs, puisqu’on ne retrouva jamais les corps chez lui ou ailleurs. Cette biographie se lit comme un thriller, avec un découpage soigné et haletant.

Les séries Folle Histoire se lisent bien mais pour celui ci je ne saurais dire j'ai eu un peu de mal à accrocher j'ai trouvé l'écriture un peu poussive. J'ai néanmoins appris pleins de choses !

Très beau livre avec une couverture-jaquette originale qui nous apprend énormément de choses insolites, inimaginables sur des territoires français proches ou lointains. Agrémenté de beaux dessins on voyage en imaginant visiter ces îles, contrées et confettis de terres.

Livre intéressant relatant plus de 200 ans de crimes et de faits divers à New York. Les cas sont bien expliqués, appuyés par des photos.

Histoire bien racontée, avec un style "pince sans rire". Un peu trop d'humour par rapport au sujet je trouve

En 1919, l’inspecteur Dautel recherche deux femmes portées disparues. Et par un heureux hasard, il soupçonne un homme d’être l’auteur des disparitions de ces femmes, de là il va découvrir que cet homme aux multiples noms d’emprunt, se nomme Henri Désiré Landru. Il est recherché pour différentes escroqueries, abus de confiance et autres. L’inspecteur fera le rapprochement avec disparitions de femmes 11 au totale, toutes sont passées par la maison de Landru à Gambais, toutes y sont allées mais ne sont jamais revenues.

L’histoire de Landru y est racontée comme les mémoires de l’inspecteur Dautel. Il y détaille l’enquête, le procès et la condamnation de Landru. Assez bien écrit quelques fautes de frappe au court du livre. Un homme hors du commun qui a escroqué 283 femmes, en a tué 11 dont le fils d’une d’entre elle, un adolescent. Il n’a jamais avoué les meurtres, mais gardait des souvenirs (mèches de cheveux, rubans, …) et tenait un carnet avec toutes les dépenses notées qui la confondu, malgré tout il n’a jamais dit pourquoi il tué.

Une lecture facile et "distrayante", si l'on peut dire compte tenu du sujet... Les styles des différents auteurs sont très inégaux.