Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 592
Membres
1 018 052

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Paraffine 2022-03-24T12:00:05+01:00

Un jour, mon appartement a brûlé, et avec lui, toute ma bibliothèque.

Tous les auteurs que j’aimais, ceux qui m’avaient aidée à me construire, ceux qui m’avaient accompagnée comme une famille, ceux qui avaient bercé mes moments de solitude, tous sont partis en fumée. Comme dans un mauvais rêve, une sorte d’holocauste. Sont morts des poètes russes, américains, des romanciers français, anglais, allemands. Et, d’une certaine manière, moi aussi, je suis morte avec eux.

À partir de ce moment ma vie a changé. Je n’ai plus cru en rien, ni au bonheur, ni à l’immortalité, ni que la vie puisse avoir une signification. Le fait qu’un appartement et tous les souvenirs qu’il renferme, tous les secrets, se transforment en cendres, le fait d’échapper de justesse à la mort me sont apparus comme l’événement le plus sinistre, le plus dénué de sens qui soit. L’épreuve n’a pas fait de moi une meilleure personne. Je ne suis pas devenue plus sage, plus généreuse, je n’ai pas eu de révélation. Je me suis sentie amoindrie, amère. Je me suis refermée sur moi-même pour lécher mes plaies.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Paraffine 2022-03-24T11:59:05+01:00

Tout à coup, la sensation atroce d’être sur la grande échelle m’est revenue brusquement. En équilibre dans la nuit noire et la fumée, vingt mètres au-dessus du vide, avec un jeune homme casqué, lui-même passablement effrayé, me guidant pour descendre, tandis que j’entendais mes propres gémissements à l’intérieur de moi-même, assourdissants. Le souvenir de la mort fumeuse, gigantesque, si proche.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Paraffine 2022-03-24T11:57:53+01:00

La ville s’animait lentement sous la chaleur qui montait, inexorable. J’ai pris Washington Street dans l’autre sens et j’ai abouti sur Tremont. J’ai traversé le Common, cette fois jusqu’au bout. À l’angle de Beacon Street et de Charles Street, il y avait ce monument en bronze aux Pilgrims, ces pèlerins pères fondateurs de la ville de Boston en 1630. On y voyait ces mêmes hommes en chapeau haut que dans le roman de Hawthorne, avec des chaussures à boucles et des fraises autour du cou, accostant sur un rivage d’où les observent deux Indiens. À l’arrière-plan, une femme en vêtement ordinaire et bonnet de coton. Au loin, des hommes tirent une chaloupe sur le sable, tandis qu’au fond un navire a mouillé l’ancre. Vision idyllique de la création d’une nation.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Paraffine 2022-03-24T11:56:30+01:00

– Vous avez le droit d’être en colère, vous savez. De me détester. Mais vous ne trouverez pas de meilleur guide en matière de transcendantalisme.

– De quoi ?

– De transcendantalisme. Les Transcendantalistes étaient un groupe d’écrivains et de penseurs de Nouvelle-Angleterre au milieu du XIXe siècle. Les pères de notre littérature. Vous, vous avez vos romantiques, Musset, Lamartine, Hugo, Chateaubriand. Nous, nous avons les nôtres, Thoreau, Emerson, Melville et Hawthorne, l’auteur de La Lettre écarlate.

– Et comment savez-vous tout cela ?

J’étais agacée mais intriguée.

– Parce que je l’ai enseigné, sweetie pie ! À des adolescents dans une senior high school, que ça ennuyait terriblement. Ce fut une certaine période de ma vie. Professeur d’anglais et de littérature. Après, j’ai fait autre chose de moins ingrat !

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode