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- Oh, ma chérie ! Qu’est-ce qu’il y a ? insiste Dominic, l’air paniqué.
[…]
- Beth, s’il te plaît !
[…]
Folle de rage, je hurle :
- Ne me touche pas ! Ne t’approche pas de moi !
Il recule légèrement, interloqué.
- Tu as dit le safeword…
- Parce que tu étais en train de me tabasser, espèce de connard ! Enflure ! Après tout ce que j’ai fait pour toi ! Tout ce que je t’ai donné, tout ce que j’ai enduré… Putain ! Je n’arrive pas à croire que… (Les sanglots menacent de m’étouffer, pourtant je persiste.) J’ai vraiment été trop conne ! Je t’ai fait confiance, espèce d’ordure ! Je m’en suis remise à toi, et regarde ce que tu m’as fait !
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entierEt en plus, il est gentil ! Tuez- moi sur-le-champ!
Afficher en entier- Vous n’aurez pas le temps de me faire du mal, poursuis-je. Je ne reste que quelques semaines – pas de quoi s’engager dans une relation.
Dominic porte ma main à sa bouche. C’est le baiser le plus exquis que j’aie jamais connu, et il n’a même pas effleuré mes lèvres.
Soudain il relève les yeux et dit :
- Oh, nous avons tout le temps qu’il nous faut, Beth. Croyez-moi.
Alors – enfin ! –, il m’attire à lui et je me retrouve pressée contre la chaleur de son torse, enveloppée par ses bras puissants et par son délicieux parfum. Il m’agrippe l’épaule d’une main et, de l’autre, dessine des cercles langoureux dans le bas de mon dos tandis qu’il m’embrasse.
Sans même me poser de question, j’entrouvre la bouche. Les lèvres de Dominic sont aussi délicieuses que dans mon imagination, mais son baiser dépasse tous mes fantasmes.
Chaud, profond, absolu, il me donne l’impression de me perdre dans la sensation de sa langue qui me caresse et me taquine. Mon corps réagit de lui-même, ma langue entre dans une danse exquise avec la sienne, et je comprends que je n’avais jamais encore été vraiment embrassée. Je ressens une félicité incomparable, comme si nos bouches étaient faites l’une pour l’autre.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entierBeaucoup de gens préfèrent fuir l'amour et se contenter de quelque chose de plus facile, de moins dévorant-de moins dangereux. Comme l'a écrit Shakespeare, les joies violentes ont des fins violentes. Les grandes passions apportent leur lot de souffrances .Pourtant ... est-ce que ça vaut la peine de vivre sans ?
Afficher en entierIl n'y a pas de plaisir sans douleur - Pas de passion sans souffrance. Je préfère la vie à la tranquillité.
Afficher en entier- Qu'est-ce que tu fais ici, Beth ? gronde-t-il à mi-voix avant de jeter un coup d’œil terriblement hostile à James. Et qui c'est, ce connard ?
Afficher en entierChaque jour, chacun d'entre nous croise des centaines de visages sans en être vraiment conscient. On échange des regards dans le train ou le bus, l'escalator ou l'ascenseur , à la caisse d'un supermarché ou d'un magasin, sur le chemin du travail ou du retour. Autant de minuscules connexions rompues sitôt établies. Pendant une poignée de secondes , on reconnaît l'existence d'une personne , le fait qu'elle a une vie , une histoire, un passé qui l'a amenée inexorablement sur notre route à cet instant . Puis on détourne la tête et on se perd, chacun partant vers son avenir propre .
Afficher en entier- Je comprends mieux pourquoi tu ne veux pas de moi, dis-je d'une voix tremblante. Ce qu'on a partagé hier soir ne te suffira jamais. C'était une expérience magnifique pour moi, mais j'imagine que, puisque tu n'as pas pu me tabasser comme un sauvage, tu n'as pas dû trouver ça très satisfaisant.
Afficher en entierAu bout d'un moment, je me rend compte que je pense toujours à l'inconnu d'en face, si séduisant et si gracieux, évoluant tranquillement dans son appartement, sans se douter une seconde qu'il est épié.
Afficher en entier« Nous nous sourions sans rien dire, à peine gênés. Notre connexion d’hier perdure et continue de faire des étincelles.
— Et sinon, qu’est-ce que vous faites ? demande-t-il d’un ton détaché.
— Oh, je prends le soleil. Je profite de ce temps magnifique. Je m’adonne à l’oisiveté la plus totale, à vrai dire.
— J’ai assez travaillé pour aujourd’hui, reprend-il. Est-ce que ça vous dirait de vous joindre à moi ? Je connais un pub génial près d’ici. Ils ont un jardin et servent un Pimm’s à tomber par terre. Je n’imagine pas de plus belle forme d’oisiveté que de m’y rendre en votre compagnie.
— Avec plaisir.
— Super. Je pourrai aussi vous montrer des coins de Londres que vous ne trouveriez peut-être pas toute seule. J’ai juste besoin de repasser chercher quelques affaires chez moi. Est-ce que ça vous convient si on se retrouve à l’entrée dans vingt minutes ?
— C’est parfait, dis-je avec un grand sourire.
Je ne me suis jamais sentie aussi joyeuse. »
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