Commentaires

Ça commence par un jeu tout banal dans un cour d'histoire et pour finir en dictature. Ce livre peut être lu d'un trait.

Un livre incroyable qu'on m'avait à multiple reprise conseillé. J'ai enfin pris le temps de le lire. Ce qui est effrayant dans l'histoire c'est de savoir que c'est tiré d'une histoire vraie, et qu'il peut être si facile de retourner la tête de personne sans qu'elles s'en rendent vraiment compte. Un livre que je recommande vivement !

Un livre intéressant, qui explique de manière pratique comment un groupe de personnes peut facilement renier son exercice de la libre-pensée pour se fondre dans une masse pensante plus grande. Tout cela permet en partie de répondre à l'interrogation que nombre d'entre nous se sont posés sur les bancs de l'école : qu'aurions-nous fait, qui aurions-nous été si nous avions vécu la montée du nazisme ?

Un excellent roman, à lire absolument !

Ce livre soulève des questions troublantes sur la nature humaine, la manipulation sociale et le danger latent des idéologies extrémistes. Il sert de mise en garde puissante contre la propension de l'homme à abandonner son jugement critique au profit de la conformité aveugle. "La Vague" nous rappelle avec force que même dans les sociétés modernes et éclairées, les dérives autoritaires peuvent émerger si nous ne restons pas vigilants.

C'est un roman saisissant et percutant qui provoque une réflexion profonde sur les mécanismes de pouvoir, la manipulation psychologique et les conséquences dévastatrices de la soumission aveugle à des idéaux destructeurs. Une lecture incontournable pour comprendre les complexités de la psyché humaine et les dangers potentiels qui guettent nos sociétés.

Il est terrifiant de voir à quelle vitesse et avec quelle facilité, une dictature peut faire son apparition, comme il est facile de perdre tout sens critique face à l'effet de groupe, ou comme la liberté individuel et la liberté de pensé ne tient qu'à un fil.

La sollicitation de la pensée critique fait partie des outils qui permettent de déjouer les pièges du système, qu’elle peut être une sorte de rempart contre la barbarie et la déshumanisation, un garde-fou contre soi-même.

Jusqu'où peut-on aller pour la foi absolu en un mouvement ?

À quel point l'esprit humain est-il maleable ?

Jusqu'où peut-on aller pour se sentir appartenir à un groupe, se sentir plus confiant, plus fort ou plus puissant ?

Le pouvoir séduit les hommes, les aveugles, les laissant chercher en vain à satisfaire leur ego démesuré.

Le groupe, le lien communautaire forme une unité, une énergie forte assez puissante pour insuffler la peur ou l'exclusion, à tous ceux qui ne partagerons pas cette énergie et qui ne suivrons pas le mouvement.

Poussant même à instaurer l'autoregulation au sein du groupe, afin de se surveiller et se dénoncer les uns les autres.

Une union qui complote dans l'erreur contre l'humanité, avec la conviction d'agrir pour une bonne cause ou avec la persuasion de détenir la vérité absolue et de valoir mieux que les autres fait oublié à chacun ce qu'il est vraiment.

Il en a fallu peu pour que cela dérape...

A travers le regard d’un professeur d’histoire et de ses élèves on assiste à la construction d’un mouvement prenant exemple sur les jeunesses hitlériennes, à la base une expérience mais devient vite réalité. Les élèves, ainsi que le professeur, se prennent rapidement au jeu sans se rendre compte des conséquences possibles. Les jeunes se laissent entraîner dans ce tourbillon qu'ils créent eux-mêmes, quitte à aller trop loin, au risque de faire du mal aux autres, sans s'en rendre compte.

C’est terrifiant de voir comment un mouvement peut aussi vite devenir dangereux et violent, sans que les membres en aient conscience

J'ai lu la Vague en tombant dessus par hasard. J'avais déjà eu l'occasion de voir auparavant l'adaptation un certain nombre de fois. Le film m'avait marqué, jeune, m'expliquant bien le système de l'Allemagne nazie et des Jeunesses Hitlériennes, sujet intéressant mais complexe. Je n'ai donc pas résisté à lire l'ouvrage dont le film était tiré.

On peut dire que je ne suis pas déçue, c'est même l'inverse.

On comprend parfaitement les réactions, la montée en puissance du mouvement et la manière de penser de chacun. On finit par comprendre ce qui nous aurait semblé irréalisable. On comprend de fait en ayant lu le point de vue des personnages que nous même nous aurions pu tomber dedans et rentrer dans un tel mouvement.

La justesse des propos, la réalisation de ce mouvement ne peuvent que nous étonner et nous marquer, nous entraînant toujours plus loin dans ce système de pensée.

J'ai adoré ce livre, très fluide et prenant et je ne peux que le recommander. C'est une histoire qui fait réfléchir et vous pousse à vous rappeler de ce qui est important.

« Comment les Allemands ont-ils pu laisser les nazis assassiner des gens presque sous leurs yeux pour ensuite affirmer qu’ils n’en savaient rien ?

Comment ont-ils pu faire une chose pareille ?

Pourquoi n’avoir rien fait pour les arrêter ?

Pourquoi affirmer ne pas être au courant ? «

Voici les questions soulevées par les élèves de Terminale à Palo Alto, Californie, en 1969.

Leur professeur, Ron Jones, n’ayant pas de réponse satisfaisante à leur apporter, décide alors de créer un jeu innocent ou une simple expérience, qui se termine en dictature.

En quelques jours seulement, ces jeunes lycéens se transforment inconsciemment en nazis. Ce qui aurait pu être une brillante idée se transforme en une situation incontrôlable.

Il est fort intéressant de constater qu’une minorité se révolte et continue de penser par elle-même, venant même à démontrer le danger et les aspects négatifs de cette vague. Tandis que le reste des lycéens voit cette expérience comme quelque chose de positif et de productif.

Sans être trop approfondi, ce livre reste intéressant à lire et mène sans aucun doute à une profonde réflexion.

Qu’auriez-vous fait à la place des élèves ?

Auriez-vous adhéré au mouvement sans aucune contestation ?

Ou auriez-vous, au contraire, résisté à ce pouvoir oppressant ?