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Extrait ajouté par Nico34 2022-10-23T16:43:39+02:00

Les Coeurs vaillants se sont donné pour mission de bâtir un autre monde, un monde meilleur. Vous avez vu ce qui est arrivé au Peuple depuis l'invasion des Blancs. Ils nous ont apporté le choléra, la variole et nous avons perdu plus de la moitié de notre population. A la fin des années 1870, ils avaient éliminé la plus grande partie des troupeaux de bisons, volé ce qui restait de nos terres, tué toujours plus d'Indiens et enfermé les survivants dans les réserves. Aujourd'hui, un siècle et demi plus tard, nous avons des taux sans cesse plus élevés d'alcooliques et de toxicomanes, sans parler de l'inceste, des assassinats et des violences domestiques. Le Peuple s'entretue lui-même. En ville, les bandes rivales de dealers se tirent dessus. Ces choses-là n'existaient pas, dans le temps, vous en êtes bien conscient. Et regardez ce que vous infligez à la nature avec votre mode de vie. La vie sauvage et les milieux naturels se sont appauvris de cinquante pour cent depuis 1970. De mille pour cent depuis 1770. Vous polluez les océans avec vos plastiques et votre pétrole. La pêche est en danger à cause de votre cupidité, de la surconsommation, de la surpopulation. Vous réchauffez le climat au point que d'autres espèces disparaissent, des sociétés humaines s'effondrent, des millions de gens doivent quitter leur foyer sans savoir où aller... et vous osez nous traiter de "sauvages" ?

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Extrait ajouté par Nico34 2022-10-23T16:21:50+02:00

On devrait y être ce soir. Paraît qu'il y a de beaux troupeaux de bisons, là-bas, et que l'herbe d'été est bien haute pour les chevaux. Aye, c'est tout ce dont ils ont besoin pour vivre, nos gars, des bisons et de l'herbe. C'est tellement demander, vraiment ?

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:54:36+01:00

Nous ne voulions pas comprendre que le programme Femmes Blanches pour les Indiens s'était terminé par une boucherie, que leurs nourrissons et pratiquement tous leurs amis étaient morts, massacrés par ce même gouvernement américain qui était chargé de les protéger. Le monde de Susie et Meggie était complétement bouleversé. Pas étonnant qu'elles aient souhaité notre départ. Nous avons toutes gardé le silence pour honorer la mémoire de leurs camarades disparues, des nôtres également, de ces jeunes vies fauchées sans aucune raison... ma propre fille comprise. Quel monde, quel Dieu, quelle sorte d'êtres humains laissent de telles horreurs se produire ?

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:50:54+01:00

Nous nous sommes initiées à une autre vie dans ces grands espaces où nous avons tissé des liens étroits entre nous. Nous avons peu de choses à nous cacher, et encore moins de prétentions. De la part d'une femme, il aurait été fort mal élevé, jusque là, non seulement de parler à haute voix de plaisir physique, mais aussi de reconnaître son existence... Les dames de la bonne société seraient choquées de nous entendre ! Aujourd'hui, nous abordons ces sujets entre amies, très naturellement, sans éprouver ni gêne ni honte. Sans aucun doute,, vivre dans la nature s'accompagne de certaines libertés, impensables dans le prétendu monde civilisé.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:41:25+01:00

Nous sommes un peuple pacifique. Quand les Espagnols sont arrivés, ils nous ont chassés de nos maisons et nous ont transformés en esclaves. Les missionnaires jésuites nous ont forcés à construire leurs églises, ils ont abattu nos arbres sacrés dans la Sierra Madre, et ils ont creusé leurs mines d'or... Tout ça au nom de leur Dieu... Phemie nous a parlé du peuple de sa mère, qui vivait de l'autre côté de la terre. Et c'est la même histoire. Les marchands d'esclaves sont venus, les ont arrachés à leur pays. Ils ont battu, violé, tué, asservi les survivants au bénéfice des Blancs. Ici, chez les Cheyennes, c'est encore la même chose... Les Blancs exterminent les bisons, pour que le Peuple n'ait plus rien à manger, rien pour bâtir ses tipis, rien pour se protéger du froid pendant l'hiver. Ils volent ses terres pour en retirer de l'or, pour élever leurs vaches, ils abattent les arbres dans les régions sacrées des Black Hills pour construire leurs fermes. Ils parquent le Peuple dans des réserves, comme du bétail, avec interdiction d'en sortir. Dans les réserves, il n'y a pas de gibier, encore moins à manger. Et pendant ce temps, le bureau des affaires indiennes revend à d'autres Blancs les terres volées. Les Indiens qui refusent de s'y rendre, ceux qui tentent de s'en échapper, se font assassiner. Voilà pourquoi je déclare la guerre, Molly.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:31:53+01:00

Le village de notre Peuple est détruit, tout ce qu'on avait a brûlé. Nos amis massacrés par les soldats... nos petites filles mortes de froid pendant cette horrible marche dans ces montagnes pleines de cailloux. C'est comme si on sentait plus rien, on est nous-mêmes à moitié mortes. Et de nous, ce qui reste, c'est nos cœurs, des cœurs de pierre maintenant. Maudit soit l’État américain ! Maudite soit son armée ! Cette humanité de sauvages, les Blancs comme les Indiens ! Et le bon Dieu dans les cieux ! Faut pas prendre ça à la légère, la vengeance d'une mère, vous allez voir ce que vous allez voir...

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:24:31+01:00

_ Quand je repense aux bébés shoshones, dit Susie. Nos maris sont allés les tuer, alors qu'ils avaient des nouveaux-nées chez eux. Le soir où on l'a appris, on a décidé qu'on ne vivrait plus avec eux, on voulait même plus les voir. S'en prendre à des nourrissons... Y a-t-il un crime plus ignoble, Phemie ? On peut pas accepter des choses pareilles. On les aimait bien, nos gars, mais en fait ils méritaient de mourir, le lendemain matin. Il a pas tort dans ce qu'il dit, Goodman, hein ?

_ Non, il n'a pas tort, reconnaît Phemie. C'est un homme d'une haute moralité et il a raison : la violence n'engendre que la violence. On sait bien qu'il n'y a pas de limite aux actes odieux commis par les hommes, leur sauvagerie, leurs boucheries... rien de tout cela n'est acceptable. 'Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre', lit-on dans la Bible. Sans doute... mais en attendant, le monde dont nous avons hérité est celui des massacres. Le bien et le mal, d'accord, mais il faut prendre en compte notre survie... Si nous ne luttons pas contre les soldats, ce sont eux qui nous abattent... Mais tuer des bébés, jamais !

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2022-03-03T16:16:44+01:00

"Jamais elle ne dira un mot de plus sur ce qu’elle a subi chez les Crows. Ça ne se fait pas ici. On le sait d’expérience car la même chose nous est arrivée à Susie et moi, à May et à nos amies quand on a été enlevées par les Crows aussi. Alors Pretty Nose sait qu’elle n’a pas besoin d’en parler. On garde ça quelque part au fond de soi où ça sort plus. C’est l’usage dans ce pays… La vie continue de toute façon, on s’arrange au mieux, malgré les épreuves et les embûches, les misères et les douleurs. Avec pas mal de chance, on trouve un peu de bonheur aussi. Jusqu’au jour où ça ne peut plus continuer."

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Extrait ajouté par Iscia 2021-10-06T14:29:38+02:00

– Vous prétendez, capitaine, qu’il n’y a pas de nation cheyenne. Mais les Cheyennes se considèrent comme une nation. Les Lakotas, également, se considèrent comme une nation. Comme ils sont ici depuis bien plus longtemps que nous, ils croient avoir le droit inaliénable de continuer à vivre sur cette terre que leurs ancêtres ont parcourue pendant mille générations. J’ajoute que votre gouvernement, qui en réclame maintenant la propriété, la leur avait accordée par un traité. Ils se sont battus aujourd’hui avec férocité et ténacité, comme vous dites, pour la simple raison qu’ils défendent leur pays envers et contre tout. Ce pays n’est ni le vôtre, ni le mien, ni celui des États-Unis d’Amérique. C’est le leur. Ils en ont assez, des traités bafoués, des terres volées, des assauts de l’armée au milieu de l’hiver quand leurs villages sont sans défense. Assez qu’on assassine leurs femmes, leurs enfants, leurs parents. D’après ce que j’ai compris, capitaine, il semble que vous ayez vous-même participé à un massacre de cette sorte, l’hiver dernier, quand l’armée a attaqué le village de Little Wolf. Votre, comment dirai-je… votre chère amie May Dodd et son groupe y ont trouvé la mort. Me trompé-je, monsieur ?

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Extrait ajouté par Iscia 2021-10-06T14:28:40+02:00

Les Kelly, il est vrai, nous avaient conseillé d’oublier tout ce que nous avions appris jusque-là, car il n’y aurait pas de correspondances. Les Indiens ont une formule à ce sujet : « Le monde véritable se cache derrière le nôtre », comme quoi nous ne voyons et ne comprenons que la surface des choses, alors qu’eux sont capables de voyager au-delà. Et lorsqu’on vit chez eux, les changeurs de forme, les femmes qui parlent aux ours, les hommes qui se transforment en oiseaux et qui volent dans le ciel, tout cela paraît très plausible finalement.

De nouveau confrontée à la civilisation et au rationalisme, je ne puis empêcher ces pensées, ces questions, ces doutes profonds de surgir dans mon esprit. Comme lorsqu’on se réveille au milieu d’un rêve évocateur, dans cet état intermédiaire entre deux mondes où l’on n’est pas capable d’établir une frontière entre l’imaginaire et le réel. Lentement au début, puis d’un seul coup d’un seul, le second l’emporte sur le premier. C’est peut-être ce qui m’arrive en ce moment. Mon rêve était chez les Cheyennes, Seminole en a fait un cauchemar et tout s’évanouit aujourd’hui devant le monde réel, auquel on m’a ramenée si abruptement.

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