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Extrait ajouté par RMarMat 2015-10-07T19:34:24+02:00

L'homme se trouvera enchainé par la société technique pendant de longues années. Mais il ne périra pas dans les chaines. La société technique peut créer du confort. Mais elle ne peut pas créer de l'Esprit. Et sans esprit il n'y a pas de génie. Une société dépourvue d'hommes de génie est vouée à la disparition . La société technique qui prend la place de la société occidentale et qui va conquérir toute la surface de la terre, périra elle aussi.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-05-31T14:56:14+02:00

Ioan Moritz est roumain. Il veut se rendre aux Etats-Unis trois ans pour gagner sa vie et avoir suffisamment d’argent pour acheter un terrain et se construire sa maison. Il aime Suzana, espère se marier et avoir des enfants. Mais voilà que le père de Suzana un homme violant est contrarié par sa fille et près à la tuer, alors Iohann Moritz estime devoir renoncer à l’Amérique pour protéger Suzana. Suzana est belle et un gendarme aimerais avoir une relation intime avec elle, mais a plusieurs reprises elle refuse, même sous le menace, alors le gendarme se décide à se venger, son idée est de déclaré Iohann juif ainsi il sera réquisitionné et envoyé aux travaux forcés. Ainsi Iohann Moritz, innocent ne méritant pas d’être puni, passe dans divers camps de concentrations 13 années durant se déclarant non juif mais citoyen roumain, mais il n’est pas écouté car les requêtes d’individus n’ont aucun poids par rapport aux rapports établi par le pouvoir qui regarde les choses suivant des règles et une vue globalisée.

Iohann Moritz a un ami de confiance, Alexandru Koruga, Prêtre orthodoxe dont l’unique fils a épousé Eléonora West une jeune juive. Le fils Traian et son épouse sont emprisonné car malgré les précautions prises, le pouvoir est arrivé à savoir qu’elle était juive. Ils ont poussé le cynisme au point de les emprisonner dans deux camps distincts séparés géographiquement sans que l’un ou l’autre sache la position du conjoint. Le Père Koruga a son fils à ses côtés lorsqu’il s’éteint, faisant au préalable toutes recommandations sur la société et ce qui manque pour la dignité humaine.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-05-31T07:44:06+02:00

- L'amour est une passion, Mr. Lewis, dit-elle. Vous avez dû l'entendre dire, ou au moins l'avez-vous lu vous-même quelque part.

- Mais nous sommes de nouveau d'accord, dit-il. L'amour est une passion.

- Mais vous êtes absolument incapable d'éprouver aucune passion, dit Nora. Et pas seulement vous. Aucun homme de votre Civilisation n'est capable d'avoir de la passion. L'amour, cette suprême passion ne peut exister que dans une société qui estime que chaque être humain est irremplaçable et unique. La Société à laquelle vous appartenez croit justement que chaque homme est parfaitement remplaçable. Vous ne voyez pas dans l'être humain, et par conséquent dans la femme que vous prétendez aimer, un exemplaire unique créé par Dieu ou par la nature - en une seule édition. Chez vous, chaque homme est créé en série. À vos yeux une femme en vaut une autre. En ayant cette conception vous ne pouvez pas aimer.

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Extrait ajouté par passiondulivre88 2016-02-03T16:26:15+01:00

J'ai été enfermé dans quatorze camps. Je crois que le moment est venu de vous demander ce que vous avez à me reprocher.

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Extrait ajouté par ides60 2012-06-11T10:53:51+02:00

- Ne partez pas, lieutenant, je ne suis pas fou ! dit Traian. N'ayez pas peur. Ma question concernant la nausée est stupide. Bien entendu, vous ne pouvez pas avoir la nausée. Si, dès le début, on prend le parti de fermer les yeux et de se boucher le nez, on ne risque plus rien. L'être humain s'habitue à tout, même à la nausée. C'est seulement une question de volonté. Moi je n'ai pas de volonté. Et c'est sans doute pourquoi j'ai été pris de nausée. Il y a des ouvriers qui prennent leur petit déjeuner, leur déjeuner et leur dîner auprès des bouches d'égout ou dans les latrines. Cela ne leur fait plus rien. Ils sont habitués. Je les ai vu de mes propres yeux manger leur saucisson et leur pain beurré à deux pas des trous de cabinet. Ils s'en léchaient les lèvres. Ils étaient très gais et se racontaient des blagues. Même avec un odorat très raffiné on finit par s'habituer. Les allemands brûlaient les cadavres de prisonniers des camps de concentration et dès qu'ils refermaient la porte du four crématoire ils s'en allaient allègrement déjeuner sans avoir la moindre trace de nausée. Il y a ici des hommes qui ont fabriqué des matelas avec la chevelure des femmes tuées dans les camps de concentration et ces mêmes hommes se sont servis de ces matelas pour y coucher avec leurs maîtresses, et y faire l'amour. C'est sur ces matelas qu'ils ont fait des enfants à leurs femmes, sur ces matelas qui contenaient les cheveux de femmes assassinées et brûlées. Et cela ne les a pas dégoûtés. Cela ne leur a pas soulevé le coeur. Ils ont très bien pris la chose et même ils étaient joyeux. J'ai été dans la même prison qu'une femme qui avait eu dans sa chambre à coucher et dans son boudoir des abat-jour en peau humaine. Ils filtraient une lumière jaune et lascive. Et c'est à la lumière des abat-jour en peau humaine que cette femme a fait l'amour, a mangé, a dansé, a bu, s'est abandonnée entre les bras d'un homme qui s'est penché sur elle et l'a embrassée. Elle a été heureuse. Les êtres humains s'habituent à la nausée. Ce n'est qu'une simple question d'habitude et de volonté.

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Extrait ajouté par Gambit 2010-03-24T03:03:09+01:00

« De toute ma vie, je n'ai désiré que peu de choses : pouvoir travailler, avoir où m'abriter avec ma femme et mes enfants et avoir de quoi manger. C'est à cause de cela que vous m'avez arrêté ? Les Roumains ont envoyé le gendarme pour me réquisitionner -- comme on réquisitionne les choses et les animaux. Je me suis laissé réquisitionner. Mes mains étaient vides et je ne pouvais lutter ni contre le roi ni contre le gendarme qui avait des fusils et des pistolets. Ils ont prétendu que je m'appelle Iacob et non Ion comme m'avait baptisé ma mère. Ils m'ont enfermé avec des juifs dans un camp entouré de barbelés, -- comme pour le bétail -- et m'ont obligé à faire des travaux forcés. Nous avons dû coucher comme le bétail avec tout le troupeau, nous avons dû manger avec tout le troupeau, boire le thé avec tout le troupeau et je m'attendais à être conduit à l'abattoir avec tout le troupeau. Les autres ont dû y aller. Moi je me suis évadé. C'est à cause de cela que vous m'avez arrêté ? Parce que je me suis évadé avant d'être conduit à l'abattoir ? Les Hongrois ont prétendu que je ne m'appelais pas Iacob mais Ion et ils m'ont arrêté parce que j'étais Roumain. Ils m'ont torturé et m'ont fait souffrir. Ensuite ils m'ont vendu aux Allemands. Les Allemands ont prétendu que je ne m'appelais ni Ion ni Iacob, mais Ianos et ils m'ont torturé à nouveau, parce que j'étais Hongrois. Puis un colonel est venu qui m'a dit que je ne m'appelais ni Iacob ni Iankel -- mais Iohann -- et il m'a fait soldat. D'abord il a mesuré ma tête, il a compté mes dents et mis mon sang dans des tubes en verre. Tout cela pour démontrer que j'ai un autre nom que celui dont m'a baptisé ma mère. C'est à cause de cela que vous m'avez arrêté ? Comme soldat, j'ai aidé des prisonniers français à s'évader de prison. C'est pour cela que vous m'avez arrêté ? Lorsque la guerre a pris fin et que j'ai cru que j'aurais, moi aussi, droit à la paix, les Américains sont venus et ils m'ont donné, comme à un seigneur, du chocolat et des aliments de chez eux. Puis, sans dire un mot, ils m'ont mis en prison. Ils m'ont envoyé dans quatorze camps. Comme les bandits les plus redoutables qu'ait jamais connus la terre. Et maintenant je veux moi aussi savoir : pourquoi. »

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