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— C’est ta mère qui t’a fait venir, dit-il, sans détour. Rien d’autre n’aurait pu te faire prendre ce congé.
Leo avait la bouche pleine et ne pouvait pas répondre, alors Edwin continua :
— Je n’ai pas besoin de toi ici. Je suis en train de mourir. Je n’ai pas besoin d’aide pour ça.
Afficher en entierIl était l’autre moitié qui me rendait entier.
Afficher en entierLeo tourna la tête pour voir l’expression de Tris et sourit quand il remarqua ses lèvres se retrousser de suffisance.
— Pas besoin d’avoir l’air si content de toi. Il faut être deux pour faire du bon sexe, tu sais.
Tris croisa son regard, son sourire s’élargit.
— Je sais.
La poitrine de Leo se remplit de chaleur tandis qu’ils se fixaient pendant quelques secondes. L’intensité de ce moment fit battre son cœur à toute vitesse, et il se détourna à nouveau, fixant une tache humide au plafond jusqu’à ce que le flot d’émotions étranges s’estompe.
Afficher en entier— Désolé, c’est encore un vrai capharnaüm ici.
Tris fit un vague geste vers le papier peint décollé.
— C’est un travail en cours.
Leo étudia le visage de Tris tandis que ses yeux s’adaptaient à la lumière. Il tendit la main et effleura de sa paume la barbe sombre de la mâchoire de Tris.
— Je ne suis pas intéressé par le cottage.
Sa voix était devenue rauque, plus grave qu’il ne l’aurait voulu. Il soutint le regard de Tris et regarda ses pupilles grandir, éclipsant le vert.
— Bien. Allons-y, alors.
Tris referma la porte du cottage derrière eux et désigna les escaliers.
— C’est la chambre à gauche en haut.
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