Extraits

La solitude, ma seule alliée

Dure comme l'écaille, le coeur gelé....

Le cuivré, mouillé et les muscles raidis par ce long moment passé à se cramponner au ventre de l'embarcation, sentit qu'on le mordait derrière l'articulation d'une saa, un endroit très douloureux.

Il se tordit brusquement et entendit un bref couinement quand il broya une chauve-souris entre ses mâchoires. Il l'avala.

Les autres chauve-souris poussèrent des cris horrifiés.

-L'imbécile, déclara Thernadad. Ça leur apprendra à se tenir.

Mamédi préféra glapir avec le reste de la troupe.

-Quelle cruauté! Quelle cruauté! Une pauvre chauve-souris qui mourrait de faim...

Le cuivré se sentait relativement mieux après cet en-cas.

-As-tu vu qui c'était?

-Mon cousin au deuxième degré. Trop bête pour éviter une paroi. On s'ra mieux sans lui. Si vous êtes d'humeur à prendre un dessert, m'sieur, la sœur de Mamédi nous manquerait pas trop. A moi, en tout cas. (Thernadad passa une aile complice autour des épaule du cuivré). Que ça vous serve de leçon, vous autre! cria-t-il.

Pas très agréable, ce rêve. Une sensation de froid, de malaise, l’impression d’être entravé, comme attaché par des lianes… Cette immobilité forcée le contrariait.

Afin de mettre un terme à son supplice le dragonnet tordit le cou dans l’espoir de trouver une position plus confortable car sa tête ne cessait de bouger sans qu’il puisse la contrôler.

Soudain son nez se libéra de ses entraves avec un craquement surprenant qui se répercuta dans tout son corps, jusqu’au bout de sa queue. Une membrane céda, l’air chatouilla son nez, ses poumons s’emplirent avec avidité de cette appétissante fraîcheur et d’une odeur musquée, réconfortante ; une faim immense l’envahit.

-Je ne dis pas que vous êtes forcés de suivre les conseils de vos assistants humains, dit SiMevolant. Mais ils sont avisés, et je pense que les problèmes se résoudront plus facilement si nous les écoutons.

-Assez! cria un Skotl.

-C'est trop ! ajouta un Wirr

Le cuivré rassembla tout son courage et prit une grand inspiration. C'était pire que d'ouvrir ses ailes pour sauter et faire confiance à un morceau de bois, du cuir et quelque clous.

-Nous n'avons pas de Tyr. Seulement un chien trop bien entraîné pour devoir porter un collier.

» Rejoignez-moi, et tournons-nous vers notre futur. Nous n’avons besoin que de nous dominer pour dominer le monde ! Ici, aujourd’hui, au sommet de cette pierre ancienne, entourés par ces cavernes, ces trophées, notre héritage, nous autres, dragons, inaugurons une nouvelle ère. Que tremblent nos ennemis, car aujourd’hui débute l’Âge du Feu !

Pas très agréable, ce rêve. Une sensation de froid, de malaise, l’impression d’être entravé, comme attaché par des lianes… Cette immobilité forcée le contrariait.

Afin de mettre un terme à son supplice le dragonnet tordit le cou dans l’espoir de trouver une position plus confortable car sa tête ne cessait de bouger sans qu’il puisse la contrôler.

Soudain son nez se libéra de ses entraves avec un craquement surprenant qui se répercuta dans tout son corps, jusqu’au bout de sa queue. Une membrane céda, l’air chatouilla son nez, ses poumons s’emplirent avec avidité de cette appétissante fraîcheur et d’une odeur musquée, réconfortante ; une faim immense l’envahit.

Un poids tirait sur son ventre et il sut qu’il lui fallait s’en libérer. Il leva une patte de derrière et arracha ce fardeau. La liberté valait bien de souffrir un peu.

Avec son chemin de croix, un dragonnet banni et sans non, arrive à devenir de lignée royal et de très grande importance malgré ses plaies du passés (physiques et morales).

Tant les deux premiers dépeignait plus une chemin moralisateur avec une avancée interieur pour chaque protagoniste; celui ci me donne un sentiment d'expiation des fautes (enfin d'une seule: avoir perdu à la naissance) pour renaitre et arriver au firmament des dragons.

Il est aussi le plus bestial à mes yeux. Tant auron et wistalia seront plutôt humain dans leurs façon de faire et d'avancer, tant notre dragonnet, lui, devra souffrir et se battre tel un fauve pour chaque étape de son avènement.