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Ellen Urbani se penche sur le drame effroyable que fut le passage de l'ouragan Kathrina sur la Nouvelle-Orléans. A travers l'enquête de Rose, désormais seule au monde, en quête de rédemption, et l'histoire de Rosy, à la vie détruite par la catastrophe, se posent les questions de la solidarité, de l'empathie, du racisme de la société américaine. Un livre sur les relations entre mère et fille et sur les origines.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/03/tout-le-monde-appartient-quelquun-tout.html

j'ai trouvé ce livre moyen dommage l'idée de base était bonne

C'est à lire, un vrai coup de coeur pour moi. :-)

L'auteur fait des sauts dans le temps sans crier gare. C'est dur de s'y retrouver.

Je ne dirais pas que c'est brouillon et mal arrangé mais simplement que son style d'écriture ne correspond pas à mon style de lecture. J'ai vraiment eu du mal à m'y retrouver et ai du faire des efforts de concentration, voir relire certains passages. Je me suis emmêlé les pinceaux plus d'une fois.

Malgré une plume trop rugueuse pour moi J'ai extrêmement apprécié les personnages. Ils sont profonds et très attachants.

Leurs aventures sont entraînantes même si j'ai eu du mal à accrocher au début, je suis contente d'avoir insisté. J'ai beaucoup apprécié ce moment passé avec eux.

De plus, nous plongeons au coeur de la catastrophe naturelle qu'à provoqué l'ouragan Katrina. Il y est décrit ce que les victimes ont enduré pendant l'ouragan, mais aussi ce qui s'est passé pour les survivants, le “juste après” Katrina.

Je ne pensais pas autant aimé ce livre. J'ai adoré suivre les points de vue de Rose et Rosy, découvrir leur présent et leur passé. Je n'ai pas été perdue par les nombreux flash back, j'ai trouvé qu'ils étaient bien amenés et ils nous permettent de vraiment comprendre et de s'attacher à ces deux jeunes filles. Je m'attendais à la révélation finale, c'était assez prévisible mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier la fin. C'est un très bon roman !

Je ne sais ce que j'ai aimé le plus dans ce roman, l'histoire, la construction du roman ou l'écriture.

L'histoire reprend le parcours de la jeune fille décédée : celui tel qu'elle l'a elle-même vécu, celui retracé par Rose durant son enquête. Ces deux narrations se déroulent en parallèle, se croisent, se complètent jusqu'à l'aboutissement final. Si j'avais bien deviné ce dernier ou en tout cas la raison pour laquelle on retrouve sur la jeune fille décédée l'adresse de Rose, cela n'ôte en rien la qualité de la narration et du cheminement jusqu'au dénouement.

En parallèle également le parcours des mères des jeunes filles, apportant la touche de profondeur juste nécessaire pour mieux appréhender la personnalité de chacune.

Et la reconstitution des évènements pendant et après le passage de l'ouragan Katrina est aussi une belle manière de rendre hommage à ses victimes.

Un vrai, grand, beau roman.

Il faut savoir que le récit est très lent, et que si l'histoire est plutôt prenante, elle n'en souffre pas moins de longueurs.

L'autrice met en lumière le terrible drame engendré par l'ouragan Katrina, ses conséquences tant sur le plan des victimes que des dégâts matériels, et surtout les différences majeures de traitement entre les individus selon la classe sociale à laquelle ils appartiennent.

L'autrice traite en profondeur les relations familiales, surtout celles entre une mère et sa fille, et offre à son lectorat toute une palette d'émotions.

L'intégration régulière des flashbacks dans le récit est plutôt habile, et permet d'appréhender au mieux les vies et les relations des différentes héroïnes.

Pour conclure, le déroulé du roman est bien mené, la chronologie maîtrisée, mais c'est terriblement lent et cela pénalise malheureusement l'ensemble.

Bouleversant. Flashbacks habilement construits et participent à maintenir l’intérêt pour la narration, personnages tellement humains et « vrais ». Un réel hommage à toutes ces victimes de l’ouragan Katrina ainsi qu’aux âmes délaissées et aux vies brisées. Lueurs d’humanité dans ce récit poignant. Messages d’espoir dans un monde en perdition. Lu en anglais.

Deux binômes mère-fille. Gertrude et Rose en Alabama, blanches et aisées. Cilla et Rosy en Louisiane, noires et pauvres. Elles ne se connaissent pas mais vont être reliées par un évènement tragique.

Dans les premiers chapitres j'ai été un peu perdue par la chronologie, avec l'impression qu'on passait d'une époque à l'autre sans transition. J'ai pensé que ça allait s'arranger mais même arrivée à un tiers de l'histoire, j'étais dans le flou en permanence. Sans doute à cause du fait qu'il s'agit de deux mères qui ont élevé leur fille seule, et puis la similitude des prénoms, Rose et Rosy ainsi que leur âge identique. D'ailleurs j'ai noté que page 126 la traductrice (ou l'autrice) s'était trompée en écrivant Rose au lieu de Rosy, puis ensuite le contraire page 245. Preuve que les deux prénoms compliquent les choses.

Les chapitres alternent entre Rose et Rosy, ces deux filles qui n'ont pas connu leur père, et leurs liens avec leurs mères respectives. Deux mères aimantes mais difficiles à vivre, l'une parce qu'elle a fait le choix de la dureté extrême parce que la vie est dure et autant s'y habituer tout de suite, l'autre parce que, bien que fusionnelle avec sa fille, elle souffre de graves problèmes mentaux et que peu à peu les rôles s'inversent.

D'habitude j'aime ce parti pris d'alterner les chapitres entre les personnages principaux ainsi que le mélange des époques, mais là j'ai eu vraiment du mal, j'ai trouvé la narration trop fouillis et pas mal fastidieuse, sans doute à cause des très nombreuses et très longues digressions.

Donc cette histoire nous raconte le passé de Rosy, et le présent de Rose, ponctué de ses souvenirs. Celle-ci se lance dans une quête de rédemption et de réparation. Plus j'avançais dans l'histoire, plus je me demandais si Rose et Rosy avaient un lien autre que le point de convergence tragique de ce jour de septembre 2005.

Par ailleurs ça nous fait vivre le calvaire et l'histoire de ceux qui on subi l'ouragan Katrina. J'ai trouvé cet aspect de l'histoire très intéressant et terrifiant, et force est de constater que certains ne reculent devant rien pour assouvir leurs instincts les plus vils, même durant une tragédie. Pour moi, Katrina à été le moment le plus intéressant car on y voit tout le drame, la catastrophe humanitaire, la solidarité, mais aussi l'absence de solidarité. C'est très étrange les comportements humains face à l'indicible.

Malheureusement je me suis beaucoup ennuyée au cours de cette lecture. Je crois que je n'ai pas réussi à aimer les personnages. Et pourtant, c'est extrêmement bien écrit, il y a des moments d'une grande beauté dans ce récit.