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Commentaire de CelinedeRoany

L'Anomalie


Commentaire ajouté par CelinedeRoany 2020-10-18T21:45:17+02:00

J’ai cru qu’un roman qui réussissait le tour de force d’être cité pour des prix dont les jurys se détestent notoirement (Goncourt, Renaudot et Médicis) devait tout de même pouvoir me convenir.

Il faut dire que le blurb est particulièrement alléchant.

L’écriture est splendide et l’oeuvre, jusqu’aux deux tiers ou peut-être aux trois-quart, est jubilatoire. Ce qui est déjà énorme et justifie (peut-être) qu’on débourse 15€ pour un ebook. La plume est légère, mais leste, enlevée et parfois, interpelle.

Et pourtant, malgré mon enthousiasme du départ (comme toujours lorsque le style est si puissant), je ne garderai pas un bon souvenir de ce roman que je me suis forcée à terminer. Pourquoi ? Parce que “les destins croisés” ne se rencontrent pas. On assiste à cinq ou six ou huit nouvelles sur le thème : “un même incident, plusieurs réactions”. C’est rigolo cinq minutes, mais à la longue, la brillance du style fatigue, comme lorsque la fête dure un peu trop longtemps. On se rend compte qu’en fait, il n’y a pas d’intrigue, pas de thème, beaucoup de bons mots mais pas une belle histoire, un peu comme ces humoristes qui ont dix histoires drôles et brodent autour pour faire croire qu’il y a un fil conducteur. Alors que non. Ou alors je ne l’ai pas trouvé.

J’aime que les romans racontent quelque chose et j’aime aussi qu’il se dessine, derrière, en filigrane, encore autre chose, que les histoires soient à tiroirs, rangées dans de grandes armoires. J’aime que les personnages soient attachants, que je puisse m’identifier, mais malheureusement, il y en a tellement et si peu de place leur est impartie, que le temps de me souvenir de qui on parle, on passe au suivant.

Pour l’anecdote, je rajouterai deux choses :

L’un des personnages utilise “une identité usurpée, il voyageait avec un passeport australien, l’un des pays qui ne sont toujours pas passés au biométrique”. S’il y a bien des domaines sur lesquels les australiens sont à la pointe, c’est celui de l’immigration et de la sécurité des frontières. Les australiens sont passés au biométrique il y a 15 ans, en 2005 et même sans vivre dans le pays, une simple recherche Google aurait renseigné l’auteur.

On nous explique qu’en 4 mois, un des personnages a eu le temps d’écrire un livre, le faire éditer par une grosse maison d’édition, vendre 120 000 exemplaires, se suicider, que ses biens ont été vendus et éparpillés. Ca m’a achevée et, après ça, j’ai terminé le roman, je l’avoue, en diagonale et en me forçant.

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