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Extrait ajouté par Carole2787 2012-12-29T13:03:20+01:00

(...) une mère c'est ce qui vous empêche d'être seul dans la vie, c'est la terre où on peut retourner quand on est malade d'existence, c'est un immense bras qui vous serre, qui vous tient le coeur au chaud.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:14+01:00

Il y a Giacomo

..mon premier souvenir, celui du monde clos, se prolongeait à l’infini dans cette communauté d’hommes et de femmes qui, chaque jour, tendaient à redonner un peu de couleurs à notre monde si fade et si hurlant à la fois.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:14+01:00

Je ne peux pas dire avec des mots ce que ce fut pour moi de perdre ma mère. Ma mère, la douceur parfumée de ses cheveux, ses chansons étranges pour m’endormir. Ses mains toutes petites, couleur pêche blanche, qui me lavaient chaque soir de la fatigue et de l’énervement de la journée. Son silence quand elle ne chantait pas et son sérieux appliqué quand elle m’écoutait….--- toute cette couverture douce autour de moi se retirait d’un coup, laissant derrière elle l’étreinte glacée du monde à affronter encore des années durant. ---- Au lieu de quoi, elle est morte au sol, misérablement, comme un oiseau tiré en plein vol. Elle aurait dû mourir en s’envolant simplement du haut du chapiteau vers les étoiles, et chaque fois que j’aurais regardé le ciel, je l’aurais vue danser entre les constellations.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:14+01:00

Le môme est mis une fois dehors dans un petit abri où la bête bleu clair rentre aussi. Le môme qui a levé la tête s'aperçoit qu'elle s'est séparée en deux : deux grandes ombres devant lui. L'abri se met à avancer doucement tout seul, le môme ne comprend pas, il voit le dehors bouger : à gauche le mur du terrain vague, à droite les maisons, et puis d'un coup le mur a disparu, l'abri a tourné, c'est un autre endroit, d'autres maisons, des bruits inconnus, des lumières blanches, rouges, vertes. Le môme est si fasciné par les lumières de couleur qu'il lâche son poing qu'il mordait pour se calmer, il regarde. Il a peur encore, mais il avale toutes les images pour quand il pourra rentrer à son abri. Il ne sait pas ce qu'on veut de lui.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:14+01:00

Il m’a vu pleurer. Il a pris ma main dans les siennes, sans la griffer. L’enfant m’a consolé de sa souffrance à lui. Depuis la mort de ma mère personne ne m’a consolé de la vie, des douleurs, des écorchures du Sort. Près de quarante ans après elle, il y avait quelqu’un qui prenait ma peine dans ses mains. J’ai eu à nouveau dix ans et un chapiteau de tendresse m’abritait.

Quand il a écarté ses doigts, ma peine a coulé entre eux comme une fine pluie dorée, et elle s’est écrasée au sol en souriant. Sur la terre qui l’a bue, le lendemain, ont fleuri trois coquelicots…

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:13+01:00

C'était peut-être là, la justification de son existence : apaiser les souffrances des âmes abandonnées, trompées, mises au rebut : couvertes de l'épaisse poussière de l'indifférence du monde.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:13+01:00

Il y a Melle B

Mon corps (...) était sans nerf, mes yeux sans regard et mon coeur sans émoi.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-03-18T20:29:13+01:00

Il y a le Môme

Il y a de l’étranger dans son coeur. Ça fait mal, mais pas de froid ou de faim. Ça brûle et ça pique mais on ne peut pas l’arrêter en mangeant ou en dormant. Ça vient du dedans, il n’y a rien a faire.

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Extrait ajouté par chantwal 2010-10-24T19:39:43+02:00

Le môme a donc environ neuf ans, presque plus un lambeau de tissu sur lui et pas un mot en bouche lorsqu'il décide d'entrer dans l'un des abris de la rue voisine, pour s'approvisionner en couleurs qui bousculent, calment, réchauffent, nourrissent et endorment.

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Extrait ajouté par chantwal 2010-10-24T19:39:43+02:00

Le môme n'a pas de mots pour penser, mais à la place il a des images.

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