Commentaires

Présenté comme LE livre sur l’adolescence, je l’ai trouvé plutôt barbant.

Au début du roman, j’ai adoré le style d’écriture un peu « parlé », mais au fur et à mesure de ma lecture je l’ai trouvé de plus en plus insupportable. Les répétitions des « bicause » et des « et tout » à chaque fin de phrases finissent par devenir un peu agaçant.

L’histoire est tout simplement sans intérêt. On suit les quelques jours de liberté à New York d’un adolescent qui vient de se faire renvoyer. Il ne fait que boire, fumer, et appeler des connaissances en pleine nuit.

De plus, le personnage principal, Holden Caulfield, est détestable. Durant tout le livre, il méprise son entourages et les gens qu’il rencontre. Il se plaint d’être seul mais n’est pas agréable avec les gens. Il critique tout le monde ainsi que la société, sans jamais se mettre en question. Il change d’avis comme de chemise. Il peut être à fond sur un truc puis, dès que c’est fait, le regretter. Je sais qu’à l’adolescence, les hormones bousculent tes humeurs, cependant je pense vraiment qu’Holden est bipolaire car ce n’est pas possible de faire l’éloge d’une personne sur une page, et à la page suivante la trouver pénible !

En bref, une lecture dont j’aurais pu me passer.

Après l'avoir recommencé trois fois, j'ai enfin réussi à le terminer.

Je ne sais pas trop ce que je dois en penser. À certains moments j'ai été très touchée, accrochée, mais à d'autres j'ai trouvé que le récit traînait en longueur, il devenait presque ennuyeux.

Le lien entre le titre et Holden est très beau, tout comme ses réflexions, et son amour pour sa petite sœur, Phoebe.

Si l'écriture est formidable et le sujet étonnamment moderne, malheureusement ce livre ne m'a pas autant plu que prévu parce que je trouve Holden absolument détestable. Très intelligent, intéressant, fin d'esprit mais son côté "je déteste tout" me tape sur les nerfs. Après tout, c'est le principe de l'histoire mais pour avoir rencontré des gens dans son type, ça me mettait le cafard.

Je vous l'avoue j'ai du le lire pour l'école mais je ne regrette fortement pas de l'avoir lu. Un livre qui est un grand classique de la littérature. Ce chef d'oeuvre est tellement simple et délicat que ca en fait son charme. ca provoque des émotions très puissantes!!

Bon livre mais pas jusqu'à tuer Lennon

Le synopsis est simple: Holden se fait virer de son internat et passe trois jours à traîner à gauche et à droite.

Holden est un ado typique, voire pas très malin mais qui a plutôt bon cœur. Il raconte ses expériences avec son langage à lui très imagé et hyperbolique. C’est assez rigolo et ça montre un peu à quel point il est paumé. Cependant, que se passe-t-il, concrètement ? Bah en fait pas grand-chose. Il se galère et claque son fric, agit impulsivement (et stupidement), commente à quel point les gens ont des défauts au point que ça le tue ou que ça lui donne envie de vomir, et puis… c’est à peu près tout. En réalité, s’il se pose des questions, ça ne vole pas très haut, et finalement il n’apprend pas grand-chose, ce qui rend la catégorisation « récit initiatique » quelque peu usurpée. À titre perso, j’ai trouvé la lecture plutôt sympathique, mais j’ai trouvé Holden ennuyeux à se laisser vivre comme ça. Bref ça ne vaut pas plus qu’un « lu aussi » en ce qui me concerne.

L'histoire?! Il n'y a pas vraiment d'histoire. Le gars est viré de son bahu, il se balade dans les gares, les hôtels de péripatéciennes qu'il paye mais ne consomme pas, il repense à ses flirts, vu qu'il est encore puceau. Il prend des rendez vous avec des "mômes" pour aller au cinéma, manque de son faire voler son date. C'est un gars de 16 ans je vous dis. Ca pourrait être toi. Sans blague.Faut-il vraiment mettre 5/5 à L'attrape-cœurs?!... Pas exactement, il serait à mettre en catégorie "spécial" mais je m'étais beaucoup renseigné sur la bête et ça me semblait être la bonne lecture à faire, moi qu'en ai un peu plein le cul des fois, de ma routine, mais que j'apprécie en même temps.

Pour sûr le gars est doué pour l'écriture (Salinger), il est tout à fait dans la peau du personnage. Pour en revenir aux citations barbantes: Il est sain d'être malade dans un monde malsain. (Citation toute faite après vous en faites ce que vous voulez.)

Je n'ai pas du tout accroché avec ce livre, l'histoire comme les personnages ne m'ont pas du tout plus.

Je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre.

Ce qui m'a sauté aux yeux dès la première page de ce roman paru en 1951, c'est le langage désuet, comme dans J'irai cracher sur vos tombes : fumasse, extra, sensas', poilant, flanquer à la porte, se fendre la pipe, furax… Je trouve ça amusant, tellement hors du temps que ça m'a instantanément immergée dans l'époque.

Holden Caulfield se fait renvoyer pour manque de résultats juste avant Noël, de l'établissement dans lequel il étudiait. On sent un garçon perdu, qui n'arrive pas à s'intéresser à ce qu'on tente de lui enseigner. Il trouve les adultes pénibles, moralisateurs, infects… En réalité, à seize ans il ne se sent plus vraiment enfant, quoique par moment… et pas encore aussi assommant qu'un adulte. le cul entre deux chaises donc.

En fait, Holden Caulfield est un adolescent désœuvré qui ne sait pas ce qu'il veut, qui fait et dit n'importe quoi et le regrette souvent mais trop tard, qui ment beaucoup et se sent triste et déprimé. En bon ado qui se respecte, il est catégorique et manichéen. Tous des crétins, tous nuls, sales, moches, sauf sa sœur et ses frères.

À cause de son renvoi du collège, il décide de fuguer à New-York et on le suit dans ses tribulations et les nombreuses rencontres qu'il fait. Et là je vais être dissonante par rapport à la plupart des avis plutôt dithyrambiques, je l'ai trouvé rasoir (pour reprendre une expression de l'époque). Je me suis pas mal ennuyée, j'ai trouvé cette errance d'un ado à côté de ses pompes pas passionnante. Il exagère tout et se fait pas mal de films, mais ça, ça doit être la chose la plus intemporelle du monde à cet âge là. Et je l'ai trouvé ennuyeux, avec ses idées à l'emporte pièce, ses avis hyper négatifs sur tout et tout le monde. Il n'y a vraiment que quand il parle de sa petite sœur et de ses frères qu'il respire l'amour et l'admiration. J'ai aimé ces moments là.

Bref, il m'a un peu soûlée le môme Holden. Je me suis demandé s'il était bipolaire ou stupide, voire complètement abruti, ou peut-être génie incompris… Je n'ai pas été touchée par la grâce (oh le grand mot) car les gens négatifs, pour moi, sont des boulets qui vous tirent vers le bas. Néanmoins, c'est un livre qui fait avancer avec Holden car il a réussi à me faire rire, à force, avec son côté critique totalement excessif et injurieux envers tout le monde. On finit par le cerner un peu mieux au fil du roman et on se dit qu'il est surtout malheureux. En fin de compte c'est une histoire qu'on n'a pas envie de lâcher, on ne peut qu'aller au bout. Pourtant je persiste, je n'ai pas vraiment aimé…

Le plus beau livre de la littérature américaine contemporaine