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Commentaire ajouté par Root 2020-12-30T17:50:07+01:00
Lu aussi

Berlin, 1988. Maurice Swift est serveur au Savoy. Il y rencontre Erich Ackermann, écrivain sexagénaire à qui il témoigne son admiration et confie son désir d’accéder au statut d’auteur reconnu. Ackermann n’est pas insensible à sa beauté et décide de le prendre sous son aile. Moyennant finance, il lui propose de l’assister dans ses nombreux voyages de promotion. Enthousiaste, Swift accepte aussitôt. Pourrait-il trouver meilleure école ? Rapidement, Ackermann commet la grave erreur de se dévoiler à son protégé. On ne raconte pas sa vie à un presque inconnu. Une vie faite de choses parfois compliquées à comprendre. Une vie de solitude.

Sa rencontre avec Swift lui rappelle celle d’Oskar Gött, en 1939. Oskar rêve alors de devenir peintre. Leur inclination pour l’art rapproche les deux jeunes hommes, mais aussi l’imminence de la guerre et l’appel sous les drapeaux. Erich, par crainte des idéologies nazies et de se laisser emporter par quelque ardeur sexuelle, a mis de côté toute vie intime depuis l’âge de quinze ans. Il souffre du trouble qui affecte leur amitié nouvelle et accepte difficilement ses sentiments pour Oskar. Des sentiments inavoués qu’il ne peut empêcher de se manifester dans certaines situations et qui lui feront perdre la raison au moment de faire certains choix capitaux. Du pain bénit pour Swift.

Maurice Swift, l’imposture incarnée, a vingt-deux ans et commet là son premier crime. Contre la confiance d’Erich Ackermann – un personnage auquel je me suis profondément attachée « malgré tout ». Et toute sa vie durant, il ne cessera d’abuser de celles et ceux qu’il rencontre, sans limite aucune. Chaque fois qu’il le peut, il se greffe à un écrivain célèbre et se fait ouvrir de nouvelles portes. Mais tous ne sont pas aussi naïfs qu’Ackermann, dont il a causé la perte. Si l’Américain Dash Hardy se fait prendre à son jeu de séduction et le présente à ses plus proches amis, ces derniers ne se laissent pas berner et remettent Swift à sa place. Mais le jeune homme a les dents longues et est difficile à déstabiliser.

Les années passent, et l’on continue de découvrir Swift. À travers ses détracteurs, ses rares amis, à travers le couple qu’il forme avec une romancière à la carrière prometteuse – plus que la sienne ne le sera jamais – et qu’il prend plaisir à rabaisser et à humilier constamment.

Swift, c’est ce personnage qu’on adore détester. Manipulateur, ingrat, frustré : Swift est une gangrène, une morsure venimeuse capable de faire naître autant de répulsion que de fascination. Il y a une telle perfection dans son ignominie qu’il en est irrésistible et j’ai succombé sans mal à son magnétisme. John Boyne a fait sauter toute barrière morale pour nous offrir un méchant de la pire espèce : capricieux, caractériel, prétentieux, effronté et cruel, on ne peut prédire jusqu’où il ira pour parvenir à ses fins.

Roman sur l’ambition, L’Audacieux Monsieur Swift propose une réflexion très intéressante sur le milieu de l’édition et creuse la question de l’écriture : où s’arrête la création pure, où situer la naissance d’une idée, et où commencent le vol et le mensonge ? Conscient de son pouvoir, de son emprise sur les hommes qu’il côtoie, Swift maîtrise à merveille les codes du beau monde et en use comme personne. Objet de fantasme, il se nourrit de chaque geste, chaque mot de ceux qu’il idolâtre tout autant qu’il méprise pour ce qu’ils possèdent et qui lui fait défaut : le talent. Un cynisme inattendu, une note d’humour rendent les dialogues jubilatoires – la traduction est absolument parfaite.

Mêlant brillamment Histoire, satire et drame social, l’ascension de Maurice Swift est imprévisible. Impossible à lâcher.

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Or

Un tour de force : le parcours, fort peu recommandable, d'un auteur à succès qui se révèle être un escroc, plagiaire, voleur,(voire pire)... est décrit sous des angles différents, avec un maîtrise impressionnante.

Le petit monde des auteurs, aspirants écrivains, éditeurs, critiques est évoqué avec saveur... et cruauté (on peut se demander quelle est la part du vécu de l'auteur!): ceux que l'on croise ici, pour la plupart, sont imbus de leur personne et manoeuvrent pour assurer leur succès et rabaisser les concurrents, ce qui nous donne dans ce roman un florilège (réjouissant) de vacheries (consternantes).

Sans être un roman policier, cet ouvrage met en scène un étudiant en littérature qui, fort adroitement, dévide l'écheveau de l'histoire officielle de l'auteur à succès et, avec un art consommé de la dissimulation, relève les contradictions et fait éclater la vérité.

Lu en V.O. sous le titre "A Ladder to the Sky".

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Commentaire ajouté par celia_cat 2022-05-30T23:06:48+02:00
Diamant

Je voulais attendre quelques jours, après ma lecture, pour écrire cette chronique. J'avais besoin d'un temps de reflexion pour analyser mes sentiments envers ce roman. Vous comprenez tout de suite. Je ne suis pas ressortie indemne de ce livre. Pourtant, l'ami qui m'a recommandé ce titre, m'a bien préparé à l'ambiance si particulière de cette histoire. Néanmoins, je ne m'attendais pas à ce point. Disons que j'ai connu un degré assez élevé avec les Apparences de Gillian Flynn. Autant le dire tout de suite : Maurice et Amy se valent. Bref, si vous n'avez pas la référence, je m'explique enfin.

Ici, nous suivons notre jeune Maurice qui a l'ambition de devenir le plus grand et le plus mémorable écrivain. Il va tout faire pour y parvenir. Je dis bien TOUT car il n'a aucun scrupcule. Vous savez à tel point j'adore mais j'adore les antagonistes surtout quand ils sont détestables à souhait. Notre protagoniste est tellement ... Aucun mot n'arrive à sa cheville tellement il est monstrueux et terriblement fascinant. C'est vraiment le genre de personne dont il ne vaut mieux pas croiser son chemin. Vraiment, il fait froid dans le dos. Stratège, manipulateur, voleur, bon parleur, il calcule tout dans le moindre détail pour parvenir à ses fins. Nom de Dious que j'ai été épouvantée par ses actes !

Si certains sont assez prévisibles, d'autres m'ont sctochés sur place au point que je n'en dormais pas la nuit. Alors que nous pensons avoir le connu le pire, les événements et les révélations s'enchainent et nous mettent plein la figure. Même si on ne peut qu'être horrifiés par Maurice, on se demande quand même jusqu'à où encore il est prêt à tout.

J'adore ce sentiment de perversité que nous ressentons au fil de la lecture. Nous sommes dans le mal et en même temps, nous avons envie de suivre son évolution. Ce mélange d'émotions contradictoires s'emmêle et s'entremêle pour former une explosion de tourments. Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas reçu autant de claques dans un bouquin. Je croyais même que ça n'allait plus m'arriver et pourtant ... Ici, j'ai été malmenée comme jamais. J'aime trooooooop ça ! Vous savez à tel point je suis une lectrice sado xD

L'auteur a clairement un putain coup de maître ! Sa plume m'a complètement charmée. La forme narrative du livre est tellement originale ! J'ai aimé que chaque rencontre soit racontée par différents pronoms. Cela a rendu la lecture très introspective, rendant compte ainsi toute la complexité des personnages.

J'ai adoré Gore qui est le seul à être resté docile face à Maurice. Le sort d'Edith m'a totalement laissée sans voix. Rien qu'en y repensant, je perds mes mots. Ce que l'on apprend de Daniel, je l'avais supposé mais je n'étais pas sûre de moi. Au final, ça s'est avéré et ohlala ... c'est ... Encore une fois, je perds mes mots. Enfin, on en parle de Théo ? Mais ... Mais ... Trop la classe cette chute ! Je ne l'ai pas vue venir. En bref, vous l'avez compris. Les personnages m'en ont fait voir de toutes les couleurs.

Comme si ce n'était pas suffsant, pour parfaire encore plus cette lecture, John Boyne dépeint monstrueusement bien le monde de l'édition. Il déshumanise complètement le statut de l'écrivain en nous posant des questions acutelles sur le marché du livre. Jusqu'à tel point sommes-nous auteurs de ce que nous publions ? La fiction est-elle si loin de la réalité ? Ou n'est-il pas mieux de voler la réalité des autres pour l'enjoliver par-ci, par-là ? Des problématiques qui m'interpellent car j'écris moi-même des fictions. Forcément, l'univers dans lequel se trouvent les personnages ne peut que me faire adorer davantage le livre.

Enfin, j'ai eu aussi la belle surprise d'avoir de la représentation dans ce livre. C'est la première fois que je lis un roman adulte qui aborde crûment les relations homosexuelles/bisexuelles/hétérosexuelles/asexuelles sans faire de distinction. En clair, l'auteur n'est ni moralisateur, ni extrêmiste. La thématique est évoquée pour renforcer la psychologie malsaine et dérangeante de Maurice.

Je pense que vous l'avez compris. Ce roman a été un énorme, énorme coup au coeur, coup de coeur ! Clairement, la lecture la plus marquante de cette année qui nous laisse sur une note sombrement amer qui ne peut que laisser une trace dans nos esprits.

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Commentaire ajouté par ChrisL 2023-03-10T17:12:36+01:00
Or

Mon premier coupe de cette année 2023!

Un roman d'une efficacité incontestable pour apporter un plaisir de lecture au trouble délicieusement fascinant.

Roman noir avec de l'humour. Il est superbement écrit. L'auteur maintient la pression et les surprises jusqu'à la fin.

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