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Je crois qu'il est inutile que je te dise qu'avant l'âge de vingt-cinq ans le cortex préfrontal n'est pas totalement formé. L'abus d'alcool pendant l'adolescence peut provoquer un recircuitage du cerveau et te connecter à la dépendance à l'alcool ou autres substances.

Mais je comprends ton envie de boire. Parfois, l'esprit est comme une toupie qui bruisse et qui tourne, il monte des marches façon montagnes russes, se crispe, et il vous faut un petit quelque chose pour flouter les lumières qui clignotent, pour nuancer les forêts vert profond.

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Au début, je me suis dit, Ah ! merde, Mme Freedman est une junkie ! Parce qu'un cousin à moi a fait une cure de désintox dans un endroit qui s'appelle Passerelles. Mais j'ai lu sur la page d'accueil de leur site : « Installés dans le jacuzzi, nos hôtes décompressent en contemplant l'incroyable beauté des plaines arides. » Ce qui donne l'impression que c'est un spa superluxe idéal pour un petit week-end. Et puis j'ai utilisé mes capacités de lecture critique, comme on l'a fait en classe avec les pubs pour le dentifrice. Et j'ai alors compris : vous êtes chez les fous.

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Les gens intelligents sont nuls en sport. C'est comme dans les scénarios de probabilité inverse.

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Holà, lecteurs,

Alors, peut-être que vous (comme moi) gagnez votre vie en faisant quelque chose dont vous n'êtes pas super fiers (par exemple, retravailler les dissertations d'admission à l'université de la progéniture de parents surprotecteurs archi riches) et que cela vous donne l'impression que des hamsters mangent votre âme. Mais peut-être que vous (comme moi) avez discuté de cela avec un thérapeute et en êtes arrivés à la conclusion qu'il s'agit d'un sacrifice nécessaire, sachant que vous travaillez deux heures par jour, ce qui laisse à votre tête pas facile à vivre le temps de faire de l'aérobic isométrique et d'écrire dans un journal intime au sujet de votre cœur vide, bien vide.

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Allongée sous ma couverture rêche, je sentais à quel point il était vain d'essayer de venir en aide aux gens ou de les sauver, parce que leur vie continue malgré tout d'avancer comme un train sur des rails vers la gueule ouverte et sans pitié de leur destin funeste.

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Après la fête de fin d'année de mon lycée, j'ai écrit des mots pour m'excuser. J'ai fait un nœud avec un câble électrique orange dans le garage. J'ai passé mon poignet dedans, et j'ai laissé la corde se resserrer autour.

Je suis restée debout comme ça dans le garage.

J'ai emporté le téléphone sans fil dehors et j'ai appelé un ami.

À l'université, je me suis mise à être gentille avec les gens que je n'aimais pas. Moi incluse. Je me suis remise à croire en Dieu. Je m'en suis sortie, de ma vie.

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