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"Ma sœur, où est le plus grand mal? Prendre la vie de quelqu'un qui veut vivre, ou la mort de quelqu'un qui veut mourir?"

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"Ceci est une affaire de meurtre, mademoiselle Hetland. J'espère vous en comprenez la gravité, ainsi que les risques que vous courez en ne me racontant pas tout ce que vous savez."

Elle regarda ce policier au visage de bouledogue, manifestement troublée. Il flaira la proie :

"Si vous croyez prendre en considération sa famille, vous vous méprenez. Ces choses-là ressortiront de toute façon."

Elle déglutit. Elle avait l'air effrayée. Elle avait eu cette expression dès qu'elle avait ouvert la porte. Il lui assena alors le coup de grâce, cette menace en réalité anodine qui semblait malgré tout si étonnamment efficace sur les innocents comme sur les coupables :

"Vous pouvez me le dire maintenant, ou me suivre pour une audition au poste."

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Une jeune femme se leva au premier rang sans qu’on l’y ait invitée, mais sans le moindre sourire. Elle était très belle. Belle sans faire d’efforts, songea Harry. Des cheveux fins, presque clairsemés, pendaient de part et d’autre d’un visage régulier, pâle, empreint de l’expression grave, presque fatiguée, que Harry avait vue chez d’autres femmes d’une grande beauté ayant tellement l’habitude d’être observées qu’elles avaient cessé de l’apprécier ou de s’en agacer. Katrine Bratt portait une tenue bleue soulignant sa féminité, mais ses épais collants noirs sous le bord de sa jupe et ses bottines fonctionnelles démentaient qu’elle pût en jouer. Elle prit un moment pour balayer l’assemblée du regard, comme si elle s’était levée pour les regarder, et non l’inverse. Harry paria qu’elle avait étudié aussi bien sa tenue que sa petite prestation pour son premier jour à l’hôtel de police.

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- une personne qui présente un peu de tout. Assez schizophrène pour entendre des voix, mais qui arrive à dissimuler sa maladie à son entourage. Troubles obsessifs conjugués à une solide paranoïa, avec des fantasmes paranoïdes dans toutes les situations auxquelles elle est confrontée, mais que l'entourage interprète comme une tendance au renfermement sur soi. La fureur bestiale qui apparaît dans les meurtres que tu décris correspond aux personnalités borderline, c'est -à-dire à quelqu'un qui sait maitriser sa fureur.

- Mmm. Aucune idée, donc ?

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- Les bonnes histoires ne traitent jamais du succès commun, mais des pertes spectaculaires, avait déclaré Stop. Même si Roald Amundsen a gagné la course au pôle Sud, c'est Robert Scott dont se souvient le monde hors Norvège. On ne se rappelle aucune des batailles remportées par Napoléon, sauf de Waterloo. La fierté nationaliste serbe s'est construite sur la bataille contre les Turcs, à Kosovo Polje, en 1389, une bataille que les Serbes ont perdue dans les grandes largeurs. Et regardez Jésus! Le symbole de l'homme, dont on prétend qu'il a triomphé de la mort, devrait être l'homme hors du tombeau, les bras en l'air. Au lieu de cela, les chrétiens ont toujours préféré la défaite spectaculaire : au moment où il est sur la croix et menace d'abandonner. Ce sont toujours les histoires de défaites qui nous touchent le plus.

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C'est de la folie, oui. Mais je ne sais pas ce qui est le plus dément : penser comme un phoque ou imaginer qu'on puisse penser comme un phoque.

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Personne n'arrive à quitter quelqu'un avec qui il s'éclate au plumard. On a beau essayer, on revient toujours. On est simple, de ce point de vue-là, non ?

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Notre société est loin d'être aussi monogame qu'elle en a l'air, et elle ne l'a jamais été.

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D'abord l'amour blanc. Le bon. Puis le noir. La douleur.

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Il se laissa tomber sur son fauteuil et alluma la radio en adressant un signe de tête aux photos posées sur la bibliothèque, appuyées au mur, et qui un jour, dans un avenir plus ou moins lointain quand il penserait à acheter des punaises, se retrouveraient au mur. Ellen Gjelten et Bjame Moller. Comme cela, dans l’ordre chronologique. Dead Policemen’s Society [1] .

À la radio, des politiciens norvégiens et des sociologues s’exprimaient sur les élections présidentielles aux États-Unis. Harry reconnut la voix d’Arve Støp, le patron du magazine à succès Liberal connu comme l’un des chroniqueurs les plus cultivés et les plus arrogants. Harry poussa le volume jusqu’à ce que la voix résonne entre les murs, et attrapa ses menottes Peerless posées sur la nouvelle table de travail. Travailla son speedcuffing sur le pied déjà écaillé par cette sale manie prise pendant un séminaire du FBI à Chicago, et perfectionnée au cours de ses soirées solitaires dans un meublé pourri de Cabrini Green, avec pour seule compagnie les hurlements des querelles des voisins et Jim Beam. Le but, c’était d’abattre les menottes ouvertes sur le poignet de la personne à arrêter, pour que le bras à ressort pivote autour du poignet et s’enclenche dans la serrure de l’autre côté.

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