Commentaires

Cette nouvelle offre des descriptions de tableaux. C'est très court à lire, mais la description est parfois un peu longue.

Une nouvelle très courte de Balzac qui a le génie de nous plonger dans la folie de la création artistique, dans les aléas d'un esprit tourmenté et surtout dans toute une théorie de l'art et de l'inspiration du XIXè siècle, grande thématique de l'époque. La narration est facile à suivre, loin des 40 pages de description habituelles dans les romans de l'auteur.C'est une galerie d'art qui nous est offerte, mais aussi, comme toujours chez Balzac, un morceau d'humanité : la possession d'un objet, d'un talent, d'un être humain et son partage ou sa trahison.

Je crois mourir !

Eh ! Fans de Balzac, avec moi !!! (pourquoi il y a personne ????)

Le style misérable ? MONSTRES !!!

Balzac est l'un des meilleurs écrivains, il a un style superbe !

Personnellement je trouve que c'est une histoire extraordinaire, avec une réflexion sur l'art très profonde et riche, et une chute sublime, avec un doute qui reste ,

Frenhofer est-il devenu fou, ou alors Poussin et Corbus ne sont ils pas capables de se défaire de leur vision de l'ancienne école de l'art ?

Moi je pense que c'est ça, que ils ne peuvent voir le personnage si réel car c'est la lumière que restitue le peintre ...

Et c'est tout le mystère de l'art .

Ce livre génère une réflexion profonde sur l'art, ce que j'ai bien aimé mais, en sommes, c'était assez lourd à lire malgré son maigre nombre de pages. Les dilemnes qui se créé à la fin sont plutôt intéressants: Spoiler(cliquez pour révéler)Frenhofer est-il fou ou seulement en avance sur son temps? S'est-il suicidé ou bien sa maison a-t-elle simplement brûler avec lui à l'intérieur?

Bref, c'est un livre à lire pour les mordus d'art.

Très agréable surprise pour moi qui ai tant de mal à lire l'auteur! Les descriptions précise sont cette fois ci justifiées car elles permettent de se faire une idée des tableaux, parfois complexe, et recèlent une certaine poésie que je n'avais jamais trouvé chez Balzac. Elles ne sont pas non plus trop présentent, il y a juste ce qu'il faut.

Pour ce qui est de l'histoire, j'ai trouvé cela très intéressant car il y a une grande réflexion sur l'art, l'oeuvre et le travail de l'artiste. Pris de façon assez philosophique, l'intrigue nous mène vers l'inquiétude qu'on peut attribuer à l'auteur lui même, celle de ne pas pouvoir finir l'oeuvre de toute une vie.

Je reste un peu perplexe sur la fin, j'aurai aimé en découvrir plus sur ce chef-d'œuvre. En revanche je trouve que l'intrigue et le suspens sont très bien construits !

J'ai également eu du mal à rentrer dedans. Ce livre a été décevant pour moi.

Première lecture de Balzac pour moi.

Conclusion : Humph... Je ne sais pas trop quoi en penser... Passer du style superbe d'Aurevilly à Balzac m'a fait un drôle d'effet.

J'ai tout de même bien aimée rien que pour le thème. Les monologues du vieillard sur l'art étaient passionnants et je n'ai eu aucun mal à me représenter ce personnage.

J'ai moins aimée le dénouement que je trouve triste et quelques peu décevant... Pauvre Frenhofer! Je suis déçue pour lui en fait.

Un livre assez court, mais très sympathique à lire. J'ai beaucoup aimé les discours sur l'art, ainsi que la fin qui est tout simplement inattendue....

Et j'ai lu D'aurevilly et bien que cela me plaise, ce n'est en aucun cas comparable à Balzac !