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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T14:02:27+01:00

Mais Albert ne se laissait pas convaincre et Nichols dut le menacer de son pic à glace pour lui attacher les mains au châlit.

– Regarde bien, mon garçon, et apprends.

Il tira d’un sac en papier un gros morceau de coton sur lequel il fit couler de l’éther dont l’odeur suffoqua Albert qui se remit à gémir.

– Tais-toi donc ! cria Nichols.

Effrayé, Albert se contenta de renifler en silence, les épaules secouées de brefs sanglots.

– Regarde bien, répéta son tortionnaire.

Nichols lui tourna le dos et se fourra le coton dans l’anus. Ahuri, Albert se tut.

– Regarde donc !

Et il mit le feu au coton.

L’effroyable odeur de chair brûlée mêlée à celle métallique du sang fut si forte qu’épouvanté le jeune débile poussa un hurlement qui se confondit avec ceux de Nichols qui se tordait de douleur sur le sol.

Les cris déchirants de l’un se perdaient dans ceux d’extase de l’autre, formant une cacophonie dantesque.

Après avoir arraché le tampon sanglant, Nichols frappait le sol de ses poings. Il pleurait et riait à la fois, balbutiait des mots sans suite qui se noyaient dans ses larmes.

Albert, affolé, se cabra sur sa couche. Ses yeux se révulsèrent et il perdit connaissance.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T14:01:25+01:00

Une chaleur poisseuse transformait la ville en un gigantesque hammam et la lassitude était perceptible chez les New-Yorkais qui se traînaient à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Les terrasses étaient prises d’assaut et, dans les jardins et les parcs, les gens s’arrosaient avec l’eau tirée des fontaines. Sirènes hurlantes, les voitures de pompiers et les ambulances sillonnaient la ville en tous sens, et depuis le matin la municipalité avait mis en garde les sujets âgés ou fragiles.

Il pensa que ce serait agréable d’aller faire un tour dans sa maison de Greenburg. À sa dernière visite il y avait connu des moments d’une rare intensité.

La police se vantait de posséder de nouveaux éléments, mais c’était du bluff pour rassurer les populations. Aucun journal n’avait fait mention de la disparition d’Albert Crawford, de la même façon qu’au début ils avaient fait silence sur l’enlèvement de Gloria, et n’avaient évoqué que dans une brève le meurtre du prostitué sans évoquer les mutilations.

Nichols se félicita de la lettre qu’il avait envoyée à la mère de la fillette et qui avait eu l’effet escompté. Il se souvenait du capitaine Levine qui avait été à l’honneur au moment de l’arrestation d’un fou qui voulait faire sauter Grand Central, Macy’s, ou le métro, si la municipalité ne lui versait pas une grosse somme d’argent. Nichols en avait oublié le montant, mais c’était assez colossal.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T14:00:19+01:00

– Elle est morte, dit Howard de sa même voix sans timbre.

Les trois hommes le regardèrent. Il alla chercher des billets dans un tiroir et les tendit au médecin.

– Je reviendrai demain, dit le médecin. Mais vous n’aurez rien à payer.

Il se tourna vers Levine et Randel.

– Retrouvez cette ordure, dit-il en ouvrant la porte palière. À demain.

Levine soupira et jeta un coup d’œil à Howard qui se tenait raide.

– Vous l’avez reçue quand ?

– Je l’ai trouvée ce matin dans la boîte. Elle est sûrement arrivée hier.

Levine fronça les sourcils. Howard parlait comme un drogué ou un type sous hypnose. Il craignit qu’il ait aussi un malaise.

– Allez près de votre mère, nous allons la lire pendant ce temps.

Howard, tel un automate, entra dans la chambre et referma la porte derrière lui. Levine commença à lire.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T13:58:27+01:00

Ce sous-sol était son deuxième chez-lui. Il s’y était aménagé de quoi manger et dormir et personne n’y avait trouvé à redire parce qu’un archiviste d’une telle qualité professionnelle et d’un pareil dévouement était irremplaçable.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T13:57:17+01:00

Mme Nichols regarda du coin de l’œil son époux assis à la table du petit déjeuner et le trouva fatigué. Gerta Nichols avait vingt ans de moins que son mari et s’inquiétait souvent de son mauvais état de santé. Il souffrait de fréquentes migraines qui remontaient à son enfance, après une chute d’un arbre qui l’avait laissé inconscient plusieurs heures.

Elle estimait aussi qu’il ne faisait pas assez d’exercice. Pour aller à son travail d’archiviste, il prenait le bus bien qu’il n’ait pas plus d’une demi-heure de marche entre son domicile et la bibliothèque municipale.

Leur fils aîné, Billy, débarqua dans la cuisine et s’assit à sa place sans dire bonjour. Edgar Nichols releva la tête.

– Dis donc, mon garçon, tu ne peux pas dire bonjour quand tu entres quelque part ?

– B’jour, grinça l’adolescent à contrecœur en se servant un bol de céréales.

Son père jeta un coup d’œil exaspéré à sa femme qui haussa les épaules.

À présent, tous les jeunes étaient mal élevés malgré les efforts de leurs parents. Ils s’habillaient n’importe comment, fumaient, buvaient de la bière ou, même pire, juraient, et croyaient que tout leur était dû. Elle savait que son époux supportait mal ces façons et s’insurgeait contre ce laisser-aller. Il ne restait à la maison que Billy et Cindy, la petite dernière, l’accident. Les deux aînés, Tom et Robert, avaient l’un pris un studio en ville, l’autre s’était mis à la colle avec une mère célibataire.

Elle remarqua la pâleur de son mari et s’approcha pour débarrasser son bol.

– Tu as mauvaise mine, dit-elle.

– Mal au cœur, maugréa-t-il.

– Qu’est-ce que t’as mangé pendant ton stage ?

– Rien de spécial. Bon, j’y vais, dit-il en se levant. Ne m’attends pas tôt ce soir, j’irai faire un tour au Cercle. On donne une conférence sur la correspondance du poète T.S. Eliot avec sa maîtresse.

– Je te garde le dîner au chaud ?

– Pas la peine, je mangerai un bout dehors.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T13:56:20+01:00

– J’avais pas idée qu’il existait de pareils crétins à notre époque. La plupart des New-Yorkais font encadrer leurs lardons de deux gardes du corps quand ils quittent leur immeuble, et ces deux-là laissent une môme de neuf ans accompagner un bonhomme inconnu pour un anniversaire. Non, vraiment on aura tout vu !

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Extrait ajouté par anonyme 2019-11-28T13:55:20+01:00

– Laissez, elle est très mignonne, dit-il. Elle me fait penser à ma nièce dont c’est aujourd’hui l’anniversaire et qui invite des petits camarades chez ma sœur. Mais j’y songe, ma sœur habite Canal Street et Hudson, pas très loin d’ici, ça lui plairait peut-être à cette mignonne de venir s’amuser cet après-midi. Nous adorons les enfants dans notre famille, ajouta-t-il avec un grand sourire, je suis sûr que ça lui plaira.

– Nous ne connaissons pas votre sœur, objecta Mme Riley, Gloria ne peut pas arriver sans être invitée.

– Mais c’est moi qui l’invite ! se récria M. Mosley, et ma sœur sera ravie. Je vous la ramènerai ce soir vers sept heures, est-ce que ça vous convient ?

Mme Riley hésita, mais Gloria avait si peu l’occasion de s’amuser. Et puis Howard allait travailler chez ce monsieur, ce n’était pas comme si elle ne le connaissait pas.

– Je ne sais pas si sa robe sera assez jolie, tenta-t-elle.

– Gloria l’est suffisamment, assura l’homme.

Ils prirent congé, et Mosley et l’enfant agitèrent la main vers Mme Riley qui s’était mise à sa fenêtre pour les regarder partir. Ils se dirigèrent vers la station de métro sur Columbia et, en chemin, l’homme s’arrêta à un kiosque à journaux pour y retirer un lourd paquet ficelé de papier marron. Il remercia le marchand de le lui avoir gardé et lui donna un dollar.

– Où on va ? demanda Gloria.

– Chez moi, ma petite, tu vas voir, tu vas bien t’amuser. Tu veux une glace ?

Ils s’arrêtèrent de nouveau et il acheta un bâton chocolaté pour lui et une grosse glace à la fraise pour Gloria.

– Tu aimes ?

– Maman m’en rapporte du restaurant où elle travaille, dit Gloria.

La journée était chaude et ils prirent un bus jusqu’à Grand Central Sta

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Extrait ajouté par Blue_Fairy 2018-05-28T00:16:17+02:00

-Vous êtes complètement cinglé, hoqueta Cailleia, complètement!

-C'est possible, Mais faut se méfier avec les cinglés, ma poule, parfois ils ne se contrôlent plus. À tchao, mon gros. J'attends ton coup de fil.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-15T22:38:41+02:00

Quand il était jeune, les poches bourrées de pièces de dix cents qu'il avait gagnées en proposant à ses camarades de classe de les protéger des plus grands, il prenait le métro souterrain et descendait à la station 42e Rue, celle de Times Square.

Il restait le nez en l'air à lire les infos sur l'immense panneau d'affichage, s'extasiait devant le chameau de Camel qui rejetait les ronds de fumée par les naseaux, s'essayait à dégommer les pipes dans les stands de tir qui s'étaient installés là en compagnie des attractions foraines, des danseuses du ventre, de la femme à barbe et de l'homme tatoué dont la peau entièrement vert et bleu montrait sur le bras gauche et l'épaule une page de la Bible et la tête de Salomon et, sur l'autre, une carte de l'Amérique avec les premiers présidents.

A cette époque, le quartier possédait son argot, un parler de truand à moitié yiddish, une langue de clown et de clochard.

Il avait loupé l'époque la grande époque de Times Square quand les gangs irlandais, allemands et italiens, venus de Hell's Kitchen, envahissaient pacifiquement les nouveaux théâtres de Broadway et faisaient frissonner les gens de Uptown Manhattan qui venaient chercher dans les restaurants à la mode et les bars les sensations qui leur manquaient.

A présent, Times Square appartenait aux Noirs et aux Latinos depuis que Harlem avait perdu son Broadway qu'était la 125e Rue et que les musiciens noirs étaient venus s'installer downtown. Les pauvres avaient cherché un quartier pour se distraire et trouvé Times Square.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-09-15T22:38:02+02:00

Ici, chaque carrefour ou presque lui évoquait un souvenir. S'il savait appartenir à New-York, il savait aussi que New York était à lui.

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