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Je n’avais pas pour habitude de regarder les filles, ce ne fut donc pas une surprise que Crane la remarqua le premier. Lorsqu’il la pointa du doigt, et que je vis les hommes qui la suivaient, je me fis immédiatement la même réflexion que lui. Il était bien trop tard pour qu’elle soit là toute seule. Nous prîmes rapidement la décision de la suivre, elle et ces quatre hommes le long de cette rue vide balayée par le vent. Les furtifs coups d’œil qu’elle jetait derrière elle montraient qu’elle était consciente d’avoir de la compagnie, d’être suivie. Elle accéléra et ils firent de même. De là où nous étions, tout semblait se jouer sur un bloc, distance sur laquelle elle passa d’un rythme de marche à une course soutenue. Peut-être qu’en fait tout allait bien. Peut-être qu’elle était experte en Tae Kwon Do, ou peut-être connaissait-elle ces types derrière elle, que ça n’était qu’un jeu sexuel scabreux auquel ils s’adonnaient sans que mon meilleur ami et moi n’ayons été mis dans la confidence. Toujours était-il qu’elle était dehors, à priori seule, à deux heures du matin dans l’un des pires quartiers de la ville.

– Je devrais peut-être y aller seul ? demandais-je bien que je connaissais déjà la réponse. J’irais bien plus vite.

Crane secoua la tête avant de redoubler de vitesse. Le connaissant depuis l’enfance, je savais bien qu’il était inutile d’essayer de faire prévaloir l’attitude la plus logique face à cette situation. Sa grande affinité pour les demoiselles en détresse annihilait toute possibilité qu’il me laisse y aller seul. Je ne pouvais que rabaisser mon rythme à son niveau pour continuer de courir à ses côtés.

– Je me demande ce qu’elle fait là, dit Crane d’un air songeur tout en accélérant.

Il était clair qu’elle était cinglée. Deux heures du mat, un quartier de la ville parmi les plus pourris, cette fille avait probablement décidé de mourir. J’espérais juste qu’elle ne nous entrainerait pas avec elle. Dès que nous avions vu qu’elle était en danger, il était déjà devenu trop tard pour reculer, quoi qu’il advienne par la suite.

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« Mon regard passa d’un homme à l’autre. Il était évident qu’ils étaient frères. Ils avaient la même hauteur imposante, le même profil qui aurait pu être gravé sur des pièces de monnaie, les mêmes cheveux blonds foncés. Mais alors que les yeux de Ruslan Church étaient verts, lorsque je fixai ceux de Logan Church, je vis que les siens étaient d’un profond or bruni. Il était superbe et mon cœur rata un battement, et comme si je ne pouvais pas le regarder, je reportai mes yeux sur son petit frère.

— Ne le regarde pas. Regarde-moi.

Je fis ce qu’il ordonnait et je réalisai que je n’avais pas bien regardé ses yeux qui étaient en fait dorés. Ils avaient la couleur du miel, étaient pailletés d’or et de brun, paraissant presque orange. Ils étaient à couper le souffle, tout comme l’homme, et avec toute son attention focalisé sur moi, il me devint difficile de respirer. Il y avait presque une énergie qui s’écoulait de lui et que je pouvais ressentir. »

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– Ils t’ont jeté de ta tribu parce que t’étais homo ?Évidemment, pour ma tribu, c’était une véritable abomination. J’étais une reah, et une reah devait épouser un semel, et il n’y avait pas et n’y aurait jamais de semel femelle… donc ça n’allait pas, ça ne pourrait jamais aller. Ils m’avaient donc banni. Le simple fait de me voir rendait ma mère malade et mon frère était convaincu que je n’étais qu’un pervers. Lorsque j’eus seize ans, l’ensemble de la tribu arrêta de m’adresser la parole et mon père, le sylvan, le savant de la tribu s’était mis à souhaiter ma mort. Il pensait que c’était son devoir de me tuer, pour éviter qu’un semel ne soit un jour tenter de foutre sa famille, sa lignée et sa vie en l’air pour moi. La douleur était encore vive bien que huit années se soient écoulées.

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– Je t’aime, lui susurrai-je, en me reculant dans le siège, incapable de sourire, le contemplant à travers mes yeux entre-ouverts. Vraiment.

– Je sais, s’exclama-t-il d’un air satisfait. Tu ne peux pas vivre sans moi. Je suis comme du fromage.

Il fallut un moment à mon cerveau pour relever son commentaire.

– Qu’est-ce que tu veux dire, du fromage ?

– Bien sûr. On dit toujours ça pour l’air, mais essaie de vivre sans fromage et tu verras.

Il était complètement tapé, mais en fait, c’était tout à fait ce qu’il me fallait.

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— Tu es une reah, dit-il doucement, ses doigts frôlant ma joue, puis s’arrêtant, planant juste à côté, me retenant toujours. Puis-je ?

— Quoi ?

— Je veux te toucher.

On ne m’avait jamais demandé l’autorisation. Tout le monde me saisissait, me malmenait ou essayait de me soumettre. Personne ne s’était assuré que j’étais d’accord avant qu’ils mettent leurs mains sur moi. Je savais que la chose la plus intelligente à faire était de dire non, la chose la plus intelligente à faire était de sortir de là et de courir le plus loin possible de Logan Church, tant que je le pouvais. Il n’y avait pas moyen que je puisse être un membre de la tribu de cet homme. Je finirais par le prier de m’emmener au lit.

— Jin ? J’avais l’impression d’avoir avalé mon cœur.

— Tu peux me toucher.

Son sourire était si mince, juste au coin de ses lèvres pleines et une lueur apparut dans ses yeux. Ses doigts étaient légers comme une plume sur ma peau, frôlant à peine ma joue. Je vis un léger frisson parcourir son corps puissant comme si le moindre contact était écrasant pour lui. Non pas que je ne sois pas impressionné moi-même. Je voulais me pencher dans la caresse, dans la chaleur de sa main et lui dire qu’il pouvait faire tout ce qu’il voulait de moi.

— Tu sais, comme tu es une reah, rien ne sera jamais normal pour toi.

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