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Taylor se sentait presque lui-même alors qu’il suivait Warren entre les rangées de voitures, jusqu’au magasin. Mais il s’arrêta net avant d’entrer.

Des rosiers en pot montaient la garde le long de la devanture en briques.

Ils n’étaient pas encore en fleurs, mais ils étaient verts, leurs feuilles frissonnant dans la brise comme si elles luttaient pour protéger les petits trésors délicats qu’elles dissimulaient. Les bourgeons étaient de minuscules secrets bien gardés, trop petits et trop jeunes pour révéler de quelle couleur seraient les roses une fois en pleine floraison. Ils étaient pleins de promesses ‒ pleins de potentiel ‒ et Taylor les regarda bouche bée, en pensant aux rosiers morts dans le jardin de Warren.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Warren en se retournant pour jeter un regard en arrière.

Taylor toucha un bouton de rose, délicat et minuscule. Il s’attendait presque à ce qu’il se fane et meure à son contact, mais non. Il était indifférent, et magnifique.

— On peut acheter des rosiers ?

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Seigneur, comme il aurait aimé pouvoir prendre l'un de mots banals et l'appliquer à ses ces émotions enchevêtrées. Comme il serait merveilleux de pouvoir décrire la terrible noirceur qu'il avait dans le coeur avec quelques simples lettres. Mais il en était incapable. Il ne parvenait à ressentir que la terreur, la rage et le besoin de faire quelque chose, de trouver une sorte de délivrance.

Cette noirceur était comme une plaie béante à la poitrine, et il ne connaissait qu'un moyen de la refermer.

Il s'accrocha à Warren, désespéré.

- S'il te plaît, supplia-t-il. Il faut que je fasse quelque chose. Je ne peux pas... Je ne peux pas...

-Tu ne peux pas continuer à fuir tes émotions, chéri. A un moment donné, tu vas devoir les ressentir. Tu vas devoir les affronter.

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-Je retire ce que j'ai dit. Dis-moi que tout ira bien.

-Tout ira bien.

-Warren?

-Oui?

-Je ne partirai jamais.

C'était la façon dont Taylor disait "Je t'aime", et cela faisait sourire Warren à chaque fois. Quoi que l'avenir leur réserve, ils le conquerraient ensemble.

-Je sais. Et moi non plus.

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— C’est toi qui lui as offert le vase.

— Le kintsugi ?

— Euh, je ne sais pas. Le vase réparé avec de l’or.

— Ouais, c’était moi.

— Pourquoi ? Qu’est-ce que ça signifie ?

— Qu’a dit Warren quand tu le lui as demandé ?

— Il a dit que c’était juste un vase.

Charlie rit.

— Ça m’étonne pas.

Il s’adossa à sa voiture, les yeux plissés à cause du soleil.

— C’est un truc japonais. Ils pensent que quand un objet est cassé, il n’en devient pas inutile pour autant. Seulement plus intéressant. Ça fait partie de l’histoire de cet objet. Et c’est son histoire qui le rend beau.

Taylor sourit en pensant aux cicatrices de Warren. Il savait bien que le vase n’était pas qu’un vase.

— C’est parfait.

— Je trouvais que ça correspondait à Warren.

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— Comment est-ce que tu pourrais vouloir de moi, Warren ? Pourquoi est-ce que tu pourrais bien vouloir te lier à quelqu’un d’aussi paumé que moi ?

La réponse à cette question était facile.

— Parce que tu me rends heureux. Parce que ces moments où je jette un coup d’œil dans ta chambre et où je réalise que tu es toujours là, ou que je rentre à la maison et que tu m’attends sur le canapé, ce sont les meilleurs moments de ma journée. Les meilleurs moments que j’ai passés depuis des années, en fait.

— Oh mon Dieu, répéta Taylor.

Il se redressa légèrement et croisa le regard de Warren dans l’obscurité. Ses doigts se posèrent doucement sur la joue de Warren.

— Je n’ai encore jamais fait ça. Je ne sais pas comment être en couple.

— Ce n’est pas différent de ce qu’on fait déjà, répondit Warren.

Taylor secoua la tête.

— Je ne pense pas que tu réalises dans quoi tu t’engages.

C’était possible, mais c’était sans importance. Il avait l’intention de garder Taylor auprès de lui le plus longtemps possible.

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« Je suis prêt à prendre le risque, si tu l’es aussi. »

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Une fois, quelqu'un m'a dit qu'il ne suffisait pas de lutter contre ses démons. Il faut les disséquer. Leur ouvrir le ventre et voir de quoi ils se nourrissent. Et là, tu peux identifier le vrai problème.

Super. Tout ce qu'il avait à faire, c'était disséquer les démons de Taylor. ça semblait aussi amusant que de danser avec un nid de frelons.

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Il donnait, donnait et donnait encore, et Taylor regrettait de n'avoir rien à offrir en retour. Il aurait aimé que dire "Je t'aime" suffise, mais c'était impossible. Pas après la façon dont son père avait déformé et déprécié ces mots. Alors Taylor ferait la seule chose dont il pensait être capable: il ferait pousser des roses, et des lys, et des marguerites, et tout ce qu'il pourrait trouver. Il installerait des nichoirs et des mangeoires pour les oiseaux. Il planterait des fleurs qui plaisaient aux papillons. Il emplirait le coin du monde qu'occupait Warren d'autant de lumière, de couleur et de vie que possible. Il transformerait la maison stérile et dépouillée de Warren en foyer.

C'était la seule chose qu'il pouvait lui offrir.

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Tailler des pipes le faisait se sentir sale et sans valeur, comme il le désirait plus que tout. Cela l'aidait à garder son orgasme sous contrôle en lui faisant penser à autre chose qu'au pur plaisir d'être pénétré. Il suça comme si sa vie en dépendait, tentant de se focaliser sur sa performance plutôt que sur son besoin de jouir.

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Depuis son retour, il avait remarqué que la plupart des gens ne prenaient la peine de s'indigner que lorsqu'ils étaient directement affectés. Ils se choisissaient des voitures, des tondeuses à gazon ou du vernis à ongles, et ne prêtaient pas attention aux décennies de morts et d'horreur que leur propre gouvernement avait lâché sur le monde. Ils croyaient aveuglément que tout irait pour le mieux, sans jamais comprendre qu'en contexte de guerre, le "mieux" pour un camp voulait toujours dire le pire pour l'autre.

Quoiqu'il arrive, des gens mourraient.

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